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La confiance en soi n’est pas innée : voici comment la construire pas à pas

La confiance en soi n’est pas un talent réservé à quelques privilégiés, c’est une compétence que chacun peut développer. Pourtant, beaucoup de personnes vivent avec un manque de confiance en elles, doutant de leurs choix et de leurs capacités. Bonne nouvelle : il existe des clés simples et concrètes pour apprendre à croire en soi, dépasser ses peurs et avancer malgré l’incertitude. Dans cet article, je vais vous partager des expériences personnelles, des outils pratiques et des erreurs à éviter pour renforcer votre estime et votre confiance pas à pas.

À 20 ans, si quelqu’un m’avait demandé si j’avais confiance en moi, j’aurais ri nerveusement avant de changer de sujet.
J’étais introverti, je refoulais mes émotions, je n’osais jamais demander de l’aide. Je me sentais invisible, jamais à la hauteur, comme si rien ne serait jamais suffisant.

Et pourtant, avec le temps, j’ai compris une chose essentielle : croire en soi n’est pas un luxe, c’est une nécessité.
La confiance, c’est l’énergie derrière nos projets, nos apprentissages, nos actions. Sans elle, on doute, on hésite, et on laisse filer des opportunités capables de tout changer.

Si vous doutez constamment de vous-même, vous vous privez de votre potentiel. Vous pouvez avoir des rêves, des projets, des idées incroyables… mais sans la conviction de pouvoir les réaliser, vous ne passerez pas à l’action.

La confiance, c’est le carburant qui vous permet d’avancer malgré la peur.
C’est ce qui donne l’audace d’essayer, la force de persévérer, et la liberté d’être pleinement vous-même.

👉 Sans confiance en soi :

  • ❌ Vous procrastinez, car vous doutez de votre capacité à réussir.
  • ❌ Vous laissez passer des opportunités, par peur de l’échec ou du jugement.
  • ❌ Vous vous comparez sans cesse aux autres.
  • ❌ Vous restez enfermé dans votre zone de confort.

👉 Mais avec confiance en vous :

  • ✅ Vous osez sortir de votre zone de confort.
  • ✅ Vous persévérez malgré les échecs.
  • ✅ Vous défendez vos idées avec assurance.
  • ✅ Vous ne dépendez plus de l’approbation des autres.

La confiance en soi n’est pas un don réservé à quelques-uns. Elle se construit, pas à pas, comme un muscle que l’on entraîne.

1. Se comparer aux autres : l’illusion qui détruit

Nous l’avons tous fait. On regarde la réussite d’un autre et on se dit :
👉 « Il a réussi plus vite que moi. »
👉 « Elle a une vie parfaite, pourquoi pas moi ? »

Avec les réseaux sociaux, cette impression s’amplifie. On voit défiler les succès, mais rarement les efforts ou les échecs.

Pendant des années, j’ai eu l’impression d’être « en retard », comme si tout était plus simple pour les autres.
Pourtant, chacun a son parcours. Et la comparaison permanente n’apporte qu’une chose : du stress et une baisse d’estime de soi (l’Université de Toronto l’a démontré).

👉 La solution : comparez-vous à vous-même.

  • ✔ « Qu’ai-je appris aujourd’hui ? »
  • ✔ « En quoi suis-je meilleur qu’hier ? »

L’important n’est pas d’être meilleur que les autres, mais de devenir une meilleure version de vous-même.

2. Se focaliser sur ses échecs

Nous sommes nos pires juges. Notre cerveau retient plus facilement les erreurs que les réussites : c’est le biais de négativité.

Un étudiant peut recevoir 8 compliments et 1 critique. Que retient-il ? La critique.

J’ai longtemps minimisé mes victoires en amplifiant mes erreurs. Jusqu’au jour où j’ai commencé un carnet de victoires : chaque soir, trois choses positives de ma journée. Un bon échange, une petite tâche accomplie, un pas en avant.

Petit à petit, mon cerveau a cessé de ne voir que mes défauts.

👉 Essayez-le. Parce que si vous ne célébrez pas vos victoires, qui le fera ?

3. Attendre d’être « prêt » avant d’agir

Erreur classique : repousser en attendant le bon moment.
Mais la vérité, c’est que ce moment n’existe pas.

On croit qu’un jour, on se réveillera avec 100 % de confiance et zéro peur. Mais la confiance vient en agissant, pas en attendant.

Richard Branson le dit bien :

« Si quelqu’un vous propose une opportunité et que vous ne savez pas encore comment la saisir, dites OUI et apprenez en chemin. »

Quand j’ai écrit mon premier ebook, j’avais des doutes, mais j’ai commencé quand même. Page après page, j’ai appris. Et c’est ainsi que la confiance s’est construite.

👉 Faites le premier pas, même imparfait. Vous ajusterez en route.


70 % des gens le ressentent un jour : ce sentiment de ne pas mériter ses succès, de craindre d’être « démasqué ».

Je l’ai vécu à mes débuts professionnels. Même avec des résultats concrets, je pensais que ce n’était jamais assez, que tout tenait à la chance.

Pourquoi apparaît-il ?

  • 👉 Perfectionnisme excessif : croire que rien ne compte tant que ce n’est pas parfait.
  • 👉 Mauvaise perception de soi : penser que tout le monde fait mieux.
  • 👉 Minimisation de ses réussites : attribuer ses succès à la chance ou aux autres.

Même Maya Angelou, immense écrivaine, doutait d’elle. Si les plus grands connaissent ce sentiment, pourquoi penser que nous sommes seuls à l’éprouver ?

Comment en sortir ?

1️⃣ Acceptez que douter est normal. Les gens qui réussissent doutent aussi, mais ils avancent malgré tout.
2️⃣ Notez vos réussites. Chaque jour, trois victoires. Vous rééquilibrez votre perception.
3️⃣ Passez à l’action. N’attendez pas d’être légitime : c’est l’action qui vous rend légitime.


Des actions concrètes pour renforcer votre confiance

  • 🔹 Adoptez une posture de confiance : tête haute, épaules ouvertes. Le corps influence le mental.
  • 🔹 Affirmez-vous par petites étapes : osez dire non, exprimez votre avis, commandez un café avec assurance.
  • 🔹 Entourez-vous de positif : fuyez les environnements toxiques qui nourrissent vos doutes.

La confiance se forge dans l’action

La confiance en soi n’est pas un don que l’on reçoit à la naissance. C’est une force intérieure qui se construit pas à pas, grâce à vos expériences, vos petites victoires quotidiennes et votre capacité à agir malgré la peur.

Rappelez-vous :

  • Chaque action, même minuscule, renforce votre estime.
  • Chaque échec n’est pas une preuve d’infériorité, mais une étape vers l’apprentissage.
  • Chaque décision que vous osez prendre vous rapproche de la meilleure version de vous-même.

Vous n’avez pas besoin d’attendre d’être « prêt » pour avancer. La confiance se forge dans l’action, pas dans l’attente.

👉 Alors, quelle est la première action que vous pouvez poser dès aujourd’hui pour développer votre confiance en vous ?

Croyez en vous. Car votre plus grand projet, c’est vous.

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J-Philippe Berten

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Non, tu n’es pas juste “fatigué” : Burn-out et Dépression, ce n’est pas la même galère (même si ton patron aimerait bien que tu crois que si)

Tu te traînes le matin. Tu avales ton café comme un antidote, tu souris mécaniquement à tes collègues (ou à ton écran, en télétravail), et tu répètes comme un mantra “ça va aller”. Sauf que non. Ça ne va pas. Et tu le sais. Mais comme tu n’as pas encore fondu en larmes devant la photocopieuse ou vidé ton frigo à 2h du mat’ sans émotion particulière, tu te dis que ça doit être “juste un coup de fatigue”.

Spoiler : ce n’est peut-être pas juste ça. Et encore moins “une petite déprime de saison”. Parce qu’on va être clairs : burn-out et dépression, ce n’est pas le même combat. Ce sont deux combats différents, menés avec des armes différentes, et des sorties de crise qui n’ont rien à voir. Mais les gens — y compris les bien intentionnés — confondent les deux comme s’il s’agissait d’un duo de rock interchangeable.

Le burn-out, c’est le point final d’une équation toxique : perfectionnisme + surengagement + pression + incapacité à poser des limites = crash total. C’est ton corps qui dit “stop” après des mois à lui répondre “ta gueule”. Et il ne prévient pas avec des signaux doux. Non, il te claque la porte au nez : fatigue extrême, troubles du sommeil, hypersensibilité ou apathie complète, le tout accompagné d’un sentiment très clair d’avoir perdu pied.

Mais contrairement à la dépression, le burn-out a souvent une cible précise : le boulot. Ce job qui t’a vidé, bouffé, pressé comme un citron et qui a fini par faire de toi une version 0.3 de l’humain que tu étais. C’est localisé, comme une tendinite de l’âme. Si tu te sens mourir à petit feu du lundi au vendredi, mais que tu redeviens vaguement vivant le samedi matin, tu tiens peut-être une piste.

La dépression, elle, ne te lâche jamais. Elle ne prend pas de RTT. Elle est là le matin, le soir, le week-end, les jours fériés. Elle anesthésie tout. Même le plaisir. Tu regardes un coucher de soleil et ça te fait l’effet d’un plat de riz sans sel. Tu vois des amis, et tu sens que tu n’es pas là. T’as pas envie. Ni de parler, ni de rire, ni même d’exister. Et non, ce n’est pas un manque de volonté ou une “mauvaise passe”. C’est une maladie. Avec un vrai nom, des vrais critères diagnostiques, et surtout, de vraies solutions… mais seulement si on la prend au sérieux.

Alors pourquoi les confond-t-on ? Parce qu’ils partagent des symptômes qui se ressemblent : la fatigue, la perte de motivation, l’irritabilité, la tristesse. C’est un peu comme confondre un rhume et une pneumonie parce que “tu tousses dans les deux cas”. Mais dans les faits, le traitement, le pronostic et la nature du problème sont totalement différents.

Et puis il y a cette légende urbaine : “On ne fait qu’un seul burn-out dans sa vie, après on a compris.” Ah oui ? Et tous ceux qui ont remis la tête dans le four après être sortis de l’incendie, on en fait quoi ? Selon Mensura, une personne sur quatre rechute. Pourquoi ? Parce qu’elle retourne bosser dans le même contexte, avec les mêmes réflexes, les mêmes illusions de contrôle et ce bon vieux syndrome du sauveur professionnel. On soigne les symptômes, mais pas les causes. On retourne dans la cage en se disant qu’on saura éviter les barreaux cette fois.

Alors que faire ? Déjà, arrêter de minimiser. “Je suis juste un peu fatigué”, c’est une phrase qu’on prononce souvent deux semaines avant de craquer. Ensuite, consulter. Oui, un vrai professionnel. Pas ton collègue qui fait du développement personnel le week-end ou ton oncle qui a lu trois livres de Laurent Gounelle. Et surtout, arrêter de croire que ça va passer tout seul. Ce genre de galère, ça ne passe pas avec une sieste, un smoothie ou une digital detox.

Et si tu te demandes si tu fais un burn-out ou une dépression, la meilleure chose à faire, ce n’est pas un test en ligne avec des smileys tristes, c’est de parler. À un médecin, un psy, quelqu’un qui saura faire la différence. Parce que le bon mot sur le bon mal, c’est déjà 50% du soulagement.

Alors oui, le burn-out, c’est une rupture brutale. La dépression, une lente érosion. Mais dans les deux cas, ton mal-être est légitime. Et non, tu n’as pas besoin d’être “au fond du trou” pour demander de l’aide. Le vrai courage, c’est pas de continuer à avancer en rampant. C’est de dire “j’en peux plus” et d’avoir l’audace de chercher une autre voie.

Si tu ressens que ce que tu viens de lire te parle, mais que tu ne sais pas par où commencer pour t’en sortir, tu n’es pas seul(e). J’ai conçu un ebook spécialement pour t’aider à te libérer du stress au quotidien et retrouver ton équilibre. Dans « Se Libérer du Stress et de l’Anxiété », je partage des astuces pratiques et des stratégies éprouvées pour éliminer le stress et t’aider à reprendre le contrôle de ta vie.

Il est temps d’agir, non pas demain, mais aujourd’hui. Si tu veux en savoir plus, tu peux le télécharger ici :
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J-Philippe Berten

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Pourquoi j’ai arrêté d’attendre la motivation (et comment ça a changé ma vie)

Je vais être très direct avec vous dans cet article, et je m’en excuse par avance. Mais souvent, on m’as demandé :

« Jean-Phi, comment fais-tu pour garder ton sang-froid alors que tu as vécu des trucs pas évidents ? Tu es trop sérieux, aujourd’hui ? »

Mais pour être honnête, cette question m’agace parfois. Non Pas, parce qu’elle est mal intentionnée, mais parce qu’au fond, c’est devenu une seconde nature pour moi. Je ne réfléchis même plus à la manière dont je gère mes émotions, c’est devenu une habitude. Je réagit ! pour certains, c’est déplaisant je le conçois car il ne savent pas comment aborder mes réactions mais d’autres personnes trouvent cela utiles, ça fait avancer les projets.

Disons que j’ai compris une chose : ce qui doit être fait, doit être fait. Peu importe l’humeur du moment et peu importe ce que les gens vont dire.

Ce n’est pas un superpouvoir. Ce n’est pas parce que j’ai un caractère exceptionnel. Et ce n’est certainement pas parce que je n’ai jamais eu envie de tout envoyer valser.

Non. C’est un choix que j’ai appris à faire, encore et encore, jusqu’à ce qu’il devienne une habitude.

Parce que dans la vie, on a toujours deux options : se laisser submerger par ce qu’on ressent, ou avancer malgré tout.

Et ça, ça change tout.

Je vais vous raconter une petite histoire…

Il y a quelques années, je n’avais plus rien. Plus d’argent, plus de travail, plus de logement, plus de repères, plus de contact avec ma famille. J’étais à la rue. Pas juste quelques jours, mais assez longtemps pour comprendre à quel point la vie peut basculer du jour au lendemain.

J’aurais pu sombrer. Accepter que c’était mon destin, accepter que ces gens qui avaient endoctrinés ma mère avaient raison, que j’étais un moins que rien… Où de me dire que je n’avais pas de chance, que le monde était contre moi, comme la plupart des personnes que j’ai rencontrées dans la rue.

Et pourtant, quelque chose en moi refusait d’abandonner. J’ai compris que personne n’allait venir me sauver.

Cette situation était de ma faute finalement. J’aurais dû apprendre beaucoup plus tôt à gérer ma vie correctement et demander conseil.

Mais il n’y avait qu’une seule issue à ce moment-là : je devais m’en sortir .

Peut-être que vous aussi, vous êtes dans une impasse : un projet que vous n’arrivez pas à lancer, une habitude que vous n’arrivez pas à tenir, un rêve qui vous semble toujours hors de portée… Peut-être que vous attendez le bon moment, un déclic, une motivation soudaine pour avancer…

Mais la vérité, c’est que la motivation est versatile, elle suit nos humeurs et nos émotions. C’est une véritable illusion. Il est impossible d’être motivé tous les jours, et vous le savez très bien.

Seule l’action est le moteur de la motivation. Je l’ai apprise à la dure, cette leçon.

Si j’avais attendu d’être motivé pour me relever, je serais encore à la rue aujourd’hui. Ce qui m’a permis de changer ma vie, ce n’est pas une inspiration soudaine, mais l’autodiscipline.

Chaque jour, je faisais une action, aussi petite soit-elle, pour changer ma situation : envoyer des CV, prendre une douche, lire, me renseigner, faire la manche pour pouvoir laver mon linge et manger un peu, prendre le train et me déplacer pour recommencer ailleurs.

👉 L’action et la discipline ont été les moteurs qui m’ont permis de sortir de la rue.

Pourquoi avons-nous tous du mal avec la discipline ?

A chaque fois que je parle d’autodiscipline avec des collègues ou avec des amis, tout à coup, ils se braquent… Comme si j’étais en train de parler de quelque chose d’impossible. Comme si se discipliner signifiait s’infliger une souffrance inutile, se priver de liberté, ou pire, s’interdire de vivre.

Je vois leurs regards sceptiques, parfois même agacés, et j’entends leurs excuses : « Oui, mais moi, je ne suis pas comme toi… », « J’aimerais bien, mais je n’ai pas la motivation… », « Je ne veux pas me mettre trop de pression… ».

Pourtant, ce n’est pas un manque de connaissance. Nous savons exactement ce qu’il faudrait faire : travailler pour avancer, économiser pour ne pas être pris au dépourvu, prendre soin de soi pour être en bonne santé et j’en passe. Mais savoir n’est pas faire. Et c’est là toute la différence : la discipline, ce n’est pas accumuler des connaissances, c’est les appliquer jour après jour, malgré les doutes, malgré la fatigue, malgré l’envie de remettre à plus tard.

Le problème, c’est que nous laissons nos émotions dicter nos actions.

Nous voulons des résultats rapides. Et quand ils n’arrivent pas immédiatement, nous abandonnons.

Et pourtant… nous le faisons si facilement pour les autres.

👉 Nous sommes capables d’être disciplinés au travail pour satisfaire un patron ou un client.
👉 Nous sommes capables d’être présents pour nos proches, même quand on est épuisé.
👉 Nous sommes capables de respecter des engagements sociaux, comme aller à un dîner ou rendre service, même quand on n’en a pas envie.
👉 Nous sommes capables de suivre des règles et des horaires stricts imposés par la société, comme payer nos factures à temps ou respecter des délais professionnels.
👉 Mais quand il s’agit de nous-mêmes… on repousse, on évite, on se cherche des excuses.

La discipline est souvent perçue comme une contrainte dans notre société, une forme d’autopunition .

Mais en réalité, c’est tout le contraire :

C’est une liberté d’agir pour grandir, apprendre et devenir la meilleure version de soi-même, tout en voyant en chaque personne une source d’échange, d’inspiration et d’enrichissement.

Quand vous manquez de discipline, vous subissez votre quotidien. Vous culpabilisez en sachant exactement ce que vous devriez faire… mais vous ne le faites pas. Vous laissez passer les opportunités. Vous remettez encore et encore ce qui pourrait faire une différence dans votre vie.

Mais quand vous développez votre autodiscipline, vous reprenez le contrôle. Vous n’êtes plus esclave de vos émotions, de votre environnement, ou de vos excuses.

👉 La discipline, ce n’est pas se forcer. C’est s’engager envers soi-même.

Et si vous voulez avancer, il faut arrêter d’attendre que les conditions soient parfaites. Parce qu’elles ne le seront jamais.

Comment reprendre le contrôle (sans se forcer) ?

Je vais vous partager la méthode qui m’a permis de reconstruire ma vie, d’avoir retrouvé cette passion qui m’anime aujourd’hui et qui peut aussi vous aider à avancer sur vos propres objectifs.

1. Ne plus négocier avec soi-même

Quand je vivais dans la rue, je n’avais pas le luxe de la procrastination. Si je voulais manger, dormir en sécurité ou simplement avancer, c’était maintenant, pas demain.

Aujourd’hui, j’applique ce principe à tout, y compris en cet instant.

Si j’ai décidé que de 21h30 à 23h, je travaille sur mes projets, écrire un article ou lire un livre, alors je le fais. Je ne me demande plus si je suis motivé ou non.

La règle est simple : dès que vous avez décidé quelque chose, vous le faites.

Si vous avez prévu de travailler sur un projet, de chercher des clients pour votre entreprise, de faire du sport, ou d’écrire un chapitre de votre livre, ne vous posez pas la question de savoir si vous en avez envie ou non. faites-le !

La motivation va et vient, mais seule l’action crée du mouvement et mène au changement.

2. Transformer la discipline en habitude

L’erreur que beaucoup font, c’est de voir la discipline comme un effort énorme, un combat permanent contre soi-même. Mais c’est une énergie, un moteur qui se renforce avec l’usage.

Une étude menée par Roy Baumeister, professeur de psychologie à l’Université de Floride, a montré que la discipline est un facteur clé du succès bien plus puissant que le QI ou le talent. Son concept de self-control démontre que les personnes capables de retarder la gratification réussissent mieux dans tous les domaines de la vie.

Autrement dit, c’est votre capacité à vous discipliner aujourd’hui qui déterminera vos résultats de demain.

Commencez petit. Fixez-vous une seule action par jour. Quelque chose d’accessible, mais que vous faites systématiquement.

👉 Si vous voulez être plus organisé au travail ou dans votre vie? Commencez par noter trois tâches chaque matin et les terminer avant midi.
👉 Si vous voulez vous remettre en forme ? Faites 10 minutes d’exercices par jour, sans chercher à en faire trop au début.
👉 Si vous voulez lancer un projet ? Définissez une action concrète à réaliser chaque jour sur ce projet

Petit à petit, cette discipline devient un réflexe. Vous ne vous forcez plus, vous agissez naturellement.

3. Traitez chaque engagement comme un pacte avec vous-même

Quand vous dites à quelqu’un que vous serez là à 18h, vous faites tout pour respecter cet engagement, n’est-ce pas ?

Alors pourquoi ne pas appliquer la même rigueur envers vous-même ?

Chaque fois que vous vous dites « Je vais faire ça », traitez cette promesse comme un contrat sacré. Ne pas le respecter doit devenir inconcevable pour vous-même.

Plus vous tenez parole envers vous-même, plus vous renforcez votre confiance intérieure.

Les pièges à éviter (et comment les contourner)

Nous faisons toutes les erreurs possibles en essayant de devenir discipliné. En Voici les trois plus courantes :

🚨 Attendre la motivation :
C’est le piège classique. Si vous attendez de « ressentir l’envie », vous risquez d’attendre longtemps. L’action est le seul moteur à la motivation, pas l’inverse.

🚨 Vouloir tout changer d’un coup :
Changer une habitude demande du temps. Si vous essayez de tout changer d’un coup, vous allez vous épuiser et abandonner. Allez-y étape par étape.

🚨 Ne pas suivre ses progrès :
Quand on ne voit pas d’évolution, on se démotive. Notez vos avancées, même minimes. Chaque action d’amélioration compte.

L’Autodiscipline, c’est aller vers une vie plus libre

Vous vous demandez peut-être : « Est-ce que ça vaut vraiment la peine de s’imposer tout ça ? »

J’en ai eu des coups de mou dans la vie, comme tous le monde et encore aujourd’hui. Mais laissez-moi vous poser une question en retour : Préférez-vous subir votre vie et voir que rien n’avance, ou en reprendre le contrôle ?

Ce que j’ai appris dans ma vie, c’est que Personne ne fera vos actions à votre place.

Mais la bonne nouvelle, c’est que vous avez déjà tout ce qu’il faut en vous pour avancer.

Votre discipline, c’est votre levier, votre moteur à vous lever le matin, à vous passionner pour votre vie, aimer votre famille, votre travail et vos projets.

Ne vous demandez pas « Est-ce que j’ai envie de le faire aujourd’hui ? »
Dites-vous simplement « Quelle est la prochaine action que je peux accomplir ? »

Et commencez.

Si vous avez lu cet article jusqu’ici, vous avez maintenant deux choix :

1️⃣ Refermer cette page et reprendre vos habitudes comme avant en vous disant « pfff c’est des conneries tous ça… »
2️⃣ Ou bien de Prendre une feuille et écrire une seule action que vous allez faire dès aujourd’hui pour avancer.

Lequel allez-vous choisir ?

Merci de m’avoir lu en entier,

Que votre discipline vous mène à vos rêves,

J. Philippe Berten

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Comment manipuler son boss sans qu’il s’en rende compte #1

Quand le développement personnel et le travail en entreprise prennent des chemins opposés…

Vous le vivez peut-être : vous commencez à lire des bouquins sur le développement personnel, la gestion du stress, l’intelligence émotionnelle… Bref, vous êtes en train de devenir une meilleure version de vous-même.

Mais voilà : votre travail, lui, est resté bloqué dans une autre époque. Une époque où « être stressé » est un signe de sérieux, où « travailler tard » est une preuve d’engagement, et où « prendre du temps pour soi » est réservé aux fainéants.

Résultat : vous avancez sur votre chemin personnel, mais dès que vous passez la porte du bureau, vous avez l’impression de faire un bond en arrière. C’est comme vouloir devenir végétarien dans une entreprise spécialisée dans le barbecue.

Heureusement, il y a des moyens subtils pour introduire votre développement personnel en Entreprise… sans que personne ne se rende compte que vous êtes en train de pirater l’entreprise de l’intérieur.

Voici comment je m’y suis pris pour réduire les temps de réunions hebdomadaires de mon Boss…sans qu’il s’en rende compte.

« Tu vis sur quelle planète, toi ? »

Tout a commencé avec cette phrase… Je vous assure, cette phrase est tombée net, comme un jugement sans appel. Mon Directeur de site me regardait, les sourcils froncés, visiblement partagé entre l’incrédulité et un soupçon de mépris.

Je venais de suggérer un truc totalement à l’opposé de sa façon de travailler : réduire nos temps de réunion inutiles et, soyons fous, nous donner le droit d’agir sans devoir planifier des tonnes de process…

— « Sur une planète où on bosse mieux et où on évite de courir comme des lapins à la dernière minute, » ai-je failli répondre.

Je respire …. À la place, j’ai opté pour une version plus diplomatique :

— « Disons que j’essaie une approche plus « efficace » du travail. » Le sens du mot à toute son importance

— « Mouais… » Il a haussé un sourcil sceptique comme il sait si bien le faire. (On dirait Teal’c dans la série Stargate.) « Mais ici, on doit être réactifs ! »

Et voilà, ça continue… L’éternel malentendu. Passer deux heures en réunion avec mon boss pour savoir quoi faire des colis que personne ne veut mais que les clients ont payés, c’est ça, être réactif… ?

Je vous explique. Dans la tête de mon chef (et de pas mal de mes collègues, d’ailleurs), « travailler mieux » signifie travailler au dernier moment, quitte à tout faire dans l’urgence. Pour moi, qui étudie le développement personnel depuis des années, ça signifie prendre du recul, éviter les interruptions inutiles et agir intelligemment et du « faites-le-maintenant ! »

Bref, deux visions du monde qui s’affrontent.

J’ai pris une inspiration (sans fermer les yeux, sinon j’allais vraiment avoir l’air perché) et j’ai décidé de jouer un rôle : celui d’un coach, pas d’un rebelle, vous voyez.

— « Justement. Est-ce que tu veux qu’on soit réactifs… ou « efficaces » ? » Ce mot est parfait..

Gros Silence… Je venais de planter la graine.

— « À plus tard, Jean-Philippe… »

Mouais. Drôle d’échange quand même… Heureusement que mes pensées ne parlent pas.

Le lendemain matin…

Tous les matins, je fais une petite rétrospective. Je note mes objectifs du jour et je planifie mon travail en blocs de temps. J’arrive au bureau tranquille, organisé… et totalement en décalage avec le reste du monde.

À côté de moi, mes collègues vivent une toute autre réalité :

07h58 : Débarquement au bureau, deux cafés en main, déjà stressés par la tonne de mails non lus et les cartons à ranger.

08h15 : Petite réunion « du matin » où tout le monde prend des notes… mais où rien ne sera réellement appliqué.

11h00 : Explosion des urgences, tout le monde court dans tous les sens.

14h30 : Huitième café de la journée. Réunion avec le boss, trois discussions en parallèle. Aucun travail vraiment avancé.

18h00 : « Je suis débordé et j’ai pas avancé ! » → Mais 75 % du temps a été perdu dans des interruptions inutiles.

Et moi, au milieu, qui tente (en vain) d’appliquer mes méthodes de développement personnel au travail.

Enfin bref… Ce matin-là, j’avais décidé de ne pas consulter mes emails avant 10h, histoire de travailler sur mes priorités avant d’être noyé sous les demandes.

Résultat ?

À 08h45, Cédric débarque, paniqué.

— « T’as vu mon mail ? »

— « Je regarde mes mails plus tard pour avancer sur… »

— « Ok mais je t’ai mis en copie, c’est urgent. »

— « C’est quoi ? »

— « Un rappel pour la réunion de cet après-midi. »

J’ai failli pleurer… Ils se sont passé le mot…

Le problème ? Beaucoup de gens confondent urgence et importance.

Tout semble urgent, parce qu’on fonctionne dans un mode où l’instantanéité est devenue la norme. Mais si on prend deux minutes pour analyser la situation, on se rend compte que la plupart des urgences sont auto-créées.

Observez bien cela au travail.

Pourquoi sommes-nous si mauvais dans la gestion du temps en entreprise en France ?

J’ai fini par comprendre d’où venait le problème en étudiant la gestion du temps : nous avons développé une culture du travail qui nous piège dans une illusion d’efficacité.

D’un côté, nous subissons une avalanche d’interruptions. Emails, réunions qui s’éternisent, sollicitations de dernière minute… Résultat : impossible de se concentrer sur une tâche plus de quelques minutes sans être interrompu. Or, il faut en moyenne 23 minutes pour retrouver pleinement sa concentration après une coupure d’après des études en Neurosciences. Imaginez le carnage quand vous êtes interrompu dix fois par jour. On jongle entre mille tâches, mais au final, on n’avance sur rien en profondeur.

De l’autre, on est tombés dans l’excès inverse : la surplanification. On ne fait plus, on organise. Réunions à rallonge, tableaux Excel bourrés de plans d’action, comités de validation pour la moindre décision… On réfléchit, on discute, mais on agit trop peu. Cette obsession du cadrage nous donne l’illusion d’être productifs, alors qu’en réalité, elle ralentit tout. Au lieu d’aller droit au but, on s’alourdit avec des process qui nous font perdre un temps fou.

Au final, entre les interruptions permanentes, la surplanification et cette obsession de la présence au travail, on se retrouve à courir toute la journée sans avoir fait vraiment quelque chose de sa journée.

Manipuler mon boss sans qu’il s’en rende compte…

J’ai vite compris une chose dans ma vie professionnelle : personne n’aime qu’on lui dise qu’il fait mal les choses. Surtout pas la hiérarchie.

Règle N°1 : Si vous dites à votre patron qu’il a tort, vous êtes mort.

Alors, plutôt que de débarquer en mode « Je vais révolutionner votre vie », j’ai juste posé une question… à laquelle j’avais déjà la réponse.


Ce matin-là, mon directeur débarque, l’air fatigué. Plus que d’habitude.

— « J’ai l’impression que mes journées sont une course sans fin. »

Allez, c’est le moment, Jean-Phi !

— « Tu veux une astuce pour récupérer deux heures par jour ? »

Il me regarde, intrigué.

— « Vas-y, je t’écoute. »

— « Fais la liste de ce qui te prend du temps et demande-toi : qu’est-ce qui est vraiment indispensable ? » (Merci le programme de Gestion du Temps.)

Il me fixe, sur la défensive.

— « Tu crois que j’ai le temps de faire ça ? »

Classique.

— « OK. Alors, dis-moi, tu perds combien de temps en réunions inutiles ? »

Long silence. Regard vague. Bingo.

Il s’éloigne. À toute à l’heure, patron…


Le test ultime : la réunion la plus absurde (mais la plus efficaces) de ma vie

14h30. Réunion hebdomadaire. Sept personnes autour de la table.

Mon boss, toujours fatigué, attaque :

— « Premier point : le rapport mensuel. Qui l’a lu ? »

Silence. Personne.

Cédric me regarde du style -j’espère que tu a lu le mail –

Encore une fois, c’est pour ma pomme… (Évidemment.)

J’ose une remarque, innocente mais désespérée :

— « Donc… on va passer 20 minutes à analyser un document que personne n’a lu ? »

Petit malaise collectif.
Je vous tiens tous. (Rire machiavélique intérieur.)

Mon boss, gêné :

— « Euh… Bon, on va juste voir les points clés. »

(Traduction : il ne l’a pas lu non plus.)

Progrès ! Il veut écourter. Peut-être que la discussion de ce matin l’a fait réfléchir…

Puis vient le moment crucial.

— « Et pour le projet des pièces en reliquat, on fait quoi ? »

Là, j’ose une approche radicale :

— « Chacun propose une action concrète en 30 secondes. Top chrono. »

Gros blanc. Ils ne sont pas prêts.

Puis Cédric (il a toujours de bonnes idées, celui-là, je l’aime bien) :

— « Euh… On pourrait lancer un sondage client s’il ils veulent que l’on s’occupent des pièces pour retour au fournisseur ? »

L’assistante du boss enchaîne :

— « Bonne idée. On fixe une deadline ? »

En 5 minutes, on a une décision claire.

Mon boss hoche la tête, l’air songeur.

— « C’était… efficace, aujourd’hui. »

Oui « Efficace » ! je crois que ce mot l’a fait réagir

14h45. Réunion pliée.


Comment j’ai réussi à faire croire à mon boss que c’était son idée

Un jours plus tard, mon boss débarque à mon bureau, tout fier de lui. Avec un café pour moi ( tiens donc…)

« J’ai réfléchi… On va tester un nouveau format de réunions, plus courtes et plus structurées. »

Je souris intérieurement.

« Excellente idée ! »

Et voilà comment, au lieu d’être vu comme un rêveur naïf avec des techniques de développement personnel des années 90, j’étais devenu un acteur du changement sans même qu’ils ne s’en rendent compte.


La moralité de cette histoire : soyez le coach du changement, pas le gourou incompris

Les gens détestent qu’on leur dise quoi faire… mais ils adorent avoir de bonnes idées.

Alors, plutôt que de jouer les révolutionnaires du développement personnel et de passer pour l’illuminé du bureau, adoptez une approche plus subtile. Semez des graines, guidez sans imposer… et surtout, amusez-vous !

Soyons honnêtes : vous n’aurez jamais de médaille pour ça.
Votre patron ne vous enverra pas un email de gratitude.
Vos collègues ne vous applaudiront pas en open space.

Mais voir les mentalités évoluer, petit à petit ? C’est un vrai plaisir.

Si vous vous sentez en décalage entre votre vision du travail et celle de votre entreprise, voici comment jouer intelligemment votre rôle de coach :

Posez des questions plutôt que d’imposer vos solutions. Plantez des graines. Laissez l’idée germer dans leur tête.
Parlez résultats, pas « méthodes à la mode ». Votre boss s’en fiche du dernier best-seller sur la productivité. Il veut des chiffres, du concret.
Proposez des changements simples et actionnables. Pas de concepts abstraits, juste des ajustements qui apportent un vrai impact.

Et un jour, sans prévenir, votre patron arrivera avec un air satisfait et vous lâchera fièrement :

— « Tu sais quoi ? J’ai découvert un truc génial pour mieux gérer mon temps… »

À ce moment-là, vous pourrez juste hocher la tête en silence… et savourer votre victoire. 😉

Et si vous arrêtiez (vraiment) de perdre votre temps ?

On a tous vécu ces réunions absurdes, ces journées qui filent sans qu’on sache où est passé notre temps, ces « urgences » qui n’en sont pas… Et pourtant, il est possible de reprendre le contrôle.

Je ne vais pas vous vendre du rêve : les interruptions ne disparaîtront pas, et votre boss ne se transformera pas du jour au lendemain en Maitre Zen.

Mais vous pouvez changer votre manière de travailler, et petit à petit, les autres suivront.

Si vous avez envie de gagner du temps sans sacrifier votre efficacité (et sans passer pour un rebelle incompris), j’ai créé un programme spécialement pour ça :

🕒 Une méthode simple pour enfin maîtriser votre temps (même en plein chaos) 🕒

Ce que vous allez apprendre :
Les 3 lois du temps qui vous feront gagner 2 heures par jour (minimum).
Comment stopper les interruptions sans passer pour un associable.
Comment réduire de 50% vos réunions (et les rendre utiles, pour une fois).
Comment influencer votre entourage pour que tout le monde adopte un rythme plus intelligent.

Bref, une méthode qui fonctionne dans la vraie vie, pas un énième « plan parfait » impossible à appliquer.

À vous de jouer. Parce que si vous ne reprenez pas le contrôle de votre temps, quelqu’un d’autre le fera à votre place.

Vous êtes prêt à reprendre le contrôle ? Cliquez ici et je vous montre comment faire (sans renverser votre café).

J-Philippe Berten

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Fixez des objectifs clair et atteignez-les pas à pas

Pendant de longues année, j’ai vécu au jour le jour, en espérant vaguement que les choses s’améliorent d’elles-mêmes. J’avais des envies, des idées, parfois même des ambitions, mais elles restaient floues, noyées dans un quotidien où le temps semblait m’échapper. Jusqu’au jour où j’ai compris que sans vision claire, on tourne en rond. Ce n’est pas le monde extérieur qui nous empêche d’avancer, mais bien l’absence de direction.

Avoir un objectif, ce n’est pas juste dire « je veux réussir », « je veux être plus heureux » ou « je veux du changement ». Un objectif doit être précis, ancré en nous, et surtout, il doit nous faire vibrer. La plupart des gens échouent à atteindre leurs objectifs parce qu’ils ne savent pas vraiment ce qu’ils veulent. Ils se fixent des résolutions vagues, dictées par l’extérieur, plutôt que de définir des buts profonds qui résonnent avec qui ils sont.

Pourquoi 95% des gens échouent à tenir leurs objectifs ?

On entend souvent parler de résolutions prises au début de l’année, de projets ambitieux annoncés avec enthousiasme… et qui finissent abandonnés en cours de route. Pourquoi ? Parce que l’émotion du départ s’estompe et qu’aucune véritable structure ne vient soutenir l’objectif. Sans clarté, sans engagement profond, sans un plan précis, il est facile de perdre pied et de revenir à ses anciennes habitudes.

Si tant de personnes échouent à tenir leurs objectifs, ce n’est pas par manque de volonté. C’est parce qu’elles font une erreur courante : elles confondent un souhait avec une décision.

« J’aimerais être plus productif. »
« Je veux perdre du poids. »
« Il faudrait que je me mette au sport. »

Ces phrases vous semblent familières ? Elles ne mènent nulle part. Pourquoi ? Parce qu’elles sont vagues, sans direction, sans engagement réel.

J’ai moi-même fait cette erreur pendant des années. Je voulais réussir, mais je n’avais pas de cap précis. Résultat ? Je tournais en rond, passant d’une idée à l’autre sans jamais aller au bout.

Tout a changé le jour où j’ai appris à structurer mes objectifs. À leur donner une forme concrète. À les découper en étapes claires. Et surtout, à les ancrer profondément en moi, pour qu’ils deviennent une évidence au lieu d’un simple souhait.

Par exemple : J’utilise moi-même cette méthode en ce moment avec ce site. Chaque jour, je consacre deux heures à le construire, l’optimiser et l’enrichir de contenu. Ce n’est pas une tâche que je fais « quand j’ai le temps », mais une priorité que j’ai planifiée. J’ai défini un objectif clair, décomposé en étapes précises, et chaque jour, j’avance un peu plus. C’est exactement ainsi que l’on transforme une idée en réalité : pas à pas, avec discipline et engagement.

Il faut penser sur papier

Quand j’ai commencé a travaillé a mes 18 ans, mes objectifs restaient flous, coincés quelque part entre mes pensées et mes espoirs. Je me disais : « Un jour, j’aurai plus de temps. Un jour, je ferai ce projet qui me tient à cœur. Un jour, je changerai de vie. » Mais ce « un jour » restait suspendu, insaisissable, comme une promesse que l’on se fait sans jamais vraiment la concrétiser.

Puis j’ai compris une chose essentielle : tant qu’un objectif reste dans notre tête, il n’a pas de véritable existence. Il est malléable, il change au gré de nos émotions, influencé par nos doutes et nos peurs. Mais une fois posé noir sur blanc, quelque chose se passe. Il devient concret. Il devient une décision. Il devient un engagement envers soi-même.

J’ai commencé par écrire mes pensées en vrac, sans filtre, juste pour libérer mon esprit. Et très vite, j’ai remarqué quelque chose : certaines idées revenaient encore et encore. Des envies que je croyais passagères étaient en réalité profondément ancrées en moi. Des peurs que je pensais insurmontables perdaient de leur poids une fois couchées sur le papier.

L’acte d’écrire oblige à clarifier. Tant qu’un objectif est flou, il est facile de procrastiner. Mais quand on met des mots dessus, on se confronte à la réalité : « Est-ce que c’est vraiment ce que je veux ? Est-ce que c’est aligné avec qui je suis ? »

C’est là que la magie opère. En écrivant, vous mettez de l’ordre dans vos pensées. Vous passez d’un rêve vague à une intention claire. Vous transformez une idée abstraite en quelque chose de tangible.

Un objectif écrit a une force particulière. Il devient un rappel constant de ce que vous voulez vraiment. C’est un pacte avec vous-même. Et plus encore : l’écriture agit comme un premier pas vers l’action.

Si vous voulez vraiment avancer, prenez un carnet et écrivez. Notez ce qui vous anime, ce qui vous fait peur, ce que vous désirez profondément. Posez des questions et osez y répondre avec sincérité.

Parce que penser sur papier, c’est déjà commencer à transformer sa réalité.

Voici Une Stratégie pour donner de la clarté et donner vie à vos objectifs

On parle souvent de la méthode SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, Temporellement défini). C’est un bon point de départ, mais ce n’est pas suffisant en réalité

J’ai compris que la vraie différence ne se fait pas seulement dans la façon dont on définit un objectif, mais dans l’émotion que l’on y associe.

💡 Un objectif puissant doit être ressenti, pas seulement pensé.

Quand j’ai décidé de reprendre le contrôle de mon temps, je ne me suis pas simplement dit « Je veux mieux gérer mon emploi du temps ». J’ai visualisé ce que cela signifiait :

✅ Ne plus courir après les minutes, mais avoir des journées fluides et efficaces.
✅ Être disponible pour ma famille, sans culpabiliser de ne pas avoir tout terminé.
✅ Me coucher avec la satisfaction d’avoir avancé sur ce qui compte vraiment.

C’est comme cela qu’un objectif prend vie et voici la Méthode

1. Visualisation : Créer une image mentale puissante

Avant même d’écrire un objectif, il faut d’abord être capable de le voir mentalement. Imaginez-vous ayant atteint votre but. Qu’est-ce qui a changé dans votre vie ? Comment vous sentez-vous ? À quoi ressemble votre quotidien ? Plus cette image sera vivante et détaillée, plus votre motivation sera forte. La visualisation permet d’aligner vos émotions avec votre objectif et de créer une véritable connexion intérieure.

2. L’écriture : Donner une existence concrète à votre objectif

Ne laissez pas votre objectif flotter dans votre esprit comme une idée abstraite. Écrivez-le. Noir sur blanc. « PENSER SUR PAPIER » Une étude menée à l’Université Dominicaine de Californie a prouvé que les personnes qui écrivent leurs objectifs ont 42% plus de chances de les atteindre que celles qui se contentent d’y penser. Formulez votre objectif clairement et positivement.

Exemple :

  • ❌ « Je veux arrêter de procrastiner. »
  • ✅ « Je m’engage à planifier mes journées et à accomplir mes tâches prioritaires avant midi. »

3. Définir un plan d’action progressif

Un objectif ambitieux peut sembler intimidant au départ. La clé est donc de le diviser en petites étapes. Quelle est la première action, aussi minime soit-elle, que vous pouvez réaliser aujourd’hui ? Chaque petite avancée renforce votre engagement et vous rapproche de votre but.

Fixer des objectifs, c’est un processus en constante évolution. Ce que vous définissez aujourd’hui peut s’affiner avec le temps, en fonction de vos expériences, de vos apprentissages et de votre évolution personnelle. L’important n’est pas d’avoir un plan parfait dès le départ, mais d’avancer, d’ajuster et de progresser. Chaque pas que vous faites vous rapproche de votre but, même si ce but évolue en cours de route.

4. Ancrer ses objectifs avec des affirmations

Les affirmations ne sont pas juste des phrases positives. Elles sont une reprogrammation mentale, une dynamique mental. Si vous vous répétez chaque jour une affirmation alignée avec votre objectif, vous conditionnez votre esprit à croire en votre objectif et de son résultat.

Exemple :

  • « Chaque jour, je deviens plus discipliné et plus efficace. »
  • « Je suis capable d’accomplir ce que je me fixe, et je le prouve par mes actions. »

Transformer une vision en plan d’action concret

Avoir une vision forte, c’est bien. Mais sans action, cela reste un rêve.

Pour avancer, j’ai mis en place une méthode simple en trois étapes :

1️⃣ Définir un objectif clair et précis
Au lieu de dire « je veux mieux gérer mon temps », écrivez : « Je veux structurer mes journées pour consacrer trois heures à mes projets importants, tout en gardant du temps pour ma famille. »

2️⃣ Créer des jalons intermédiaires
Un objectif trop grand peut être écrasant. Découpez-le en étapes réalisables :
– Réduire les distractions (téléphone, réseaux sociaux).
– Bloquer des créneaux horaires dédiés à vos priorités.
– Tester une méthode d’organisation et l’ajuster en fonction des résultats.

3️⃣ Passer à l’action immédiatement
Un objectif doit être lancé sans attendre. Prenez une feuille et notez la première action à faire dans les 24 heures. Juste une. Pas besoin d’un plan parfait, l’important est de commencer.

L’effet boule de neige : le pouvoir des petites victoires

Il y a une chose essentielle que j’ai apprise dans mes galères : les petits progrès quotidiens valent plus que les grandes résolutions sans action.

🔥 Au lieu d’attendre le « moment parfait », j’ai décidé d’agir un peu chaque jour. Et chaque petite avancée renforce la motivation, crée du mouvement, et mène à des résultats concrets.

On n’atteint pas un sommet en une seule montée. Mais chaque geste compte.

Si aujourd’hui vous souhaitez reprendre le contrôle de votre temps, améliorer votre vie, ou simplement avancer sur un projet qui vous tient à cœur… ne vous contentez pas d’y penser. Faites le premier pas, maintenant.

Votre réussite commence par une décision

Vous êtes la seule personne qui peut définir votre chemin de VIE. Peu importe votre passé, ce qui compte, c’est ce que vous décidez aujourd’hui. Un objectif bien défini et soutenu par des actions quotidiennes devient une réalité inévitable.

Fixez un objectif qui vous anime réellement. Écrivez-le. Engagez-vous envers vous-même. Et surtout, faites chaque jour un pas, même minime, dans sa direction. C’est ainsi que les grandes transformations prennent naissance.

Tout objectif, aussi grand soit-il, commence par une simple décision. Une décision prise avec clarté, avec engagement, et surtout, avec émotion.

✅ Ressentez votre objectif, imprégnez-vous de la vision de votre réussite.
✅ Découpez-le en petites étapes concrètes.
✅ Passez à l’action dès maintenant, sans attendre.

Votre réussite n’est pas une question de chance, mais de préparation et de constance.

Dans le prochain article, nous explorerons comment installer des routines puissantes pour rester discipliné et avancer vers vos objectifs sans vous épuiser. Restez attentif à votre boîte mail !

Que votre vision guide chacun de vos pas,

J. Philippe Berten

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La puissance de votre état d’esprit

Un jour, j’ai observé une chose frappante… Deux personnes, face aux mêmes défis, n’avaient pas du tout les mêmes résultats. L’une avançait, progressait, réussissait. L’autre, malgré tous ses efforts, semblait condamnée à faire du surplace.

Pourquoi ?

Pendant longtemps, j’ai cru que tout était question de talent, de chance, d’opportunités. Que certains étaient « nés pour réussir » pendant que d’autres devaient se contenter de suivre. Cette pensée était confortable : si je n’y arrivais pas, ce n’était pas de ma faute.

Mais elle était surtout fausse.

La vérité, c’est que le succès n’est pas une question de capacités, mais d’état d’esprit. Ce que vous croyez possible, ce que vous vous autorisez à accomplir, ce que vous décidez d’oser… Tout commence dans votre mental.

Et lorsque j’ai compris cela, tout a changé.

Anthony Robbins le dit lui-même : « Là où va votre attention, l’énergie suit. » Ce sur quoi vous vous concentrez finit par grandir et façonner votre réalité.

Les neurosciences confirment ce principe. Michael Merzenich, spécialiste de la plasticité cérébrale, a prouvé que notre cerveau se transforme en fonction de nos pensées et expériences. Plus vous cultivez des pensées limitantes, plus votre cerveau renforce ces schémas. À l’inverse, plus vous adoptez une mentalité tournée vers l’apprentissage et la progression, plus vous développez des connexions neuronales qui favorisent votre réussite.

Le changement est possible. Et tout commence par une prise de conscience : nous avons tous le pouvoir de reprogrammer notre cerveau pour qu’il travaille avec nous, et non contre nous.


Mentalité fixe vs. Mentalité de croissance

La psychologue Carol Dweck, dans son livre Mindset: The New Psychology of Success, a mis en lumière ce phénomène fascinant. Il existe deux types de mentalités :

👉 La mentalité fixe regroupe ceux qui pensent que leurs capacités sont figées. Ils évitent les défis par peur de l’échec et se limitent eux-mêmes. Par exemple, une personne qui se dit qu’elle est mauvaise en musique décidera de ne même pas essayer d’apprendre.

👉 À l’inverse, la mentalité de croissance concerne ceux qui savent que les compétences s’acquièrent avec l’effort et l’expérience. Pour eux, l’échec n’est pas une fatalité, mais une opportunité d’apprentissage qui leur permet de s’améliorer.

Angela Duckworth, auteure de Grit: The Power of Passion and Perseverance, a prouvé que la persévérance est un facteur bien plus important que le talent inné. Imaginez deux personnes qui veulent apprendre le piano. L’une se dit « Je n’ai aucun talent, autant arrêter. » L’autre accepte ses erreurs et pratique chaque jour. Quelques mois plus tard, qui jouera le mieux ?

Les recherches menées à Stanford ont également démontré que les étudiants avec une mentalité de croissance obtenaient de bien meilleurs résultats. Ils voyaient chaque difficulté comme une opportunité d’apprentissage plutôt que comme un obstacle insurmontable.

Peu importe votre point de départ, il est toujours possible d’évoluer. Mais pour cela, il est essentiel de modifier sa manière de penser et d’adopter une approche axée sur le progrès et l’amélioration continue.

Et surtout, j’ai pu vérifier cela moi-même. Pendant longtemps, j’avais une mentalité figée sur certains aspects de ma vie, persuadé que je « n’étais pas fait pour » certaines choses. Mais le jour où j’ai commencé à voir les difficultés comme des marches à gravir plutôt que comme des murs infranchissables, tout a changé

Pour approfondir davantage, voici une vidéo explicative sur la mentalité de croissance


Reprogrammer son état d’esprit pour réussir

Le changement ne se fait pas du jour au lendemain, mais il peut s’obtenir avec un peu de discipline et des actions concrètes. Voici les piliers qui m’ont permis de transformer ma vision des choses :

Remplacez vos croyances limitantes
Vos pensées façonnent vos résultats. Remplacez immédiatement toute pensée négative par une alternative constructive. Au lieu de dire « Je ne suis pas organisé », dites-vous : « Je suis en train d’apprendre à mieux m’organiser. » Ce petit changement crée un déclic puissant dans votre cerveau.

Voyez l’échec comme une opportunité
Chaque erreur est une leçon ! Après chaque difficulté, posez-vous ces deux questions :
Qu’est-ce que cette situation m’enseigne ?
Que puis-je améliorer la prochaine fois ?

Thomas Edison disait : « Je n’ai pas échoué 10 000 fois. J’ai simplement trouvé 10 000 façons qui ne fonctionnent pas. » Le succès appartient à ceux qui persévèrent.

Entourez-vous des bonnes personnes
Votre entourage influence directement votre état d’esprit. Les personnes négatives vous tirent vers le bas. À l’inverse, côtoyer des gens ambitieux, dans l’action, optimistes et motivants booste votre propre énergie.

Faites de l’apprentissage une habitude et un code d’honneur
Votre cerveau est un muscle : entraînez-le. Lisez, écoutez des podcasts, suivez des formations et séminaires, prenez des notes. Chaque jour, absorbez une nouvelle idée qui vous tire vers le haut. Mais surtout, gardez un esprit critique, ne vous limitez pas à une seule source d’information.

Passez à l’action malgré les doutes
La peur du jugement ou de l’échec ne disparaîtra jamais complètement. Mais elle s’efface dès que vous agissez. Appliquez la règle des 5 secondes de Mel Robbins : dès que vous hésitez, comptez 5-4-3-2-1… et faites le premier pas.

Le courage ne précède pas l’action. C’est l’action qui crée le courage.


Vous pouvez reprogrammer vos pensées avec la Dynamique Mentale

Nos pensées façonnent notre réalité. Ce que nous croyons vrai sur nous-mêmes finit par devenir notre vérité. C’est la base de la Dynamique Mentale, une méthode qui repose sur un principe simple et universelle : nos pensées influencent nos actions, et nos actions créent nos résultats.

Chaque jour, vous répétez mentalement certaines croyances sur vous-même, souvent sans en avoir conscience. « Je ne suis pas doué pour ça », « Je n’ai pas de chance », « Ce n’est pas pour moi » Ces affirmations agissent comme des programmations qui limitent votre potentiel. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de les reprogrammer pour obtenir de nouveaux résultats.

Voici comment :

Étape 1 : Identifiez vos pensées limitantes

Chaque jour, notez une pensée qui vous freine ou vous décourage. Ces pensées apparaissent souvent dans les moments où vous doutez de vous-même :

📌 « Je ne suis pas à la hauteur pour ce projet. »
📌 « Je n’arriverai jamais à m’organiser efficacement. »
📌 « Le succès, c’est pour les autres, pas pour moi. »

Prenez un carnet et écrivez ces pensées noir sur blanc. Ce simple geste vous aidera à prendre du recul et à voir qu’il ne s’agit que de croyances… et non d’une réalité immuable.

👉 Dynamique Mentale : En mettant ces pensées à l’écrit, vous prenez conscience du programme mental qui tourne en arrière-plan et influence vos décisions. Et une fois que vous en êtes conscient, vous pouvez le changer.


Étape 2 : Reformulez-les avec des affirmations puissantes

L’étape suivante est de transformer chaque pensée négative en affirmation positive et dynamisante.

Exemple :
« Je ne suis pas bon en communication. »
« Chaque jour, je progresse en m’exprimant avec assurance. »

« Je n’ai jamais été discipliné. »
« Je mets en place de nouvelles habitudes qui me rapprochent de mes objectifs. »

👉 Dynamique Mentale : La répétition de ces affirmations est essentielle. Insistez sur l’importance de nourrir son esprit de suggestions positives pour reprogrammer l’inconscient. Lisez-les chaque matin et chaque soir, comme une routine mentale, pour renforcer cette nouvelle façon de penser.


Étape 3 : Associez chaque nouvelle pensée à une action immédiate

La pensée seule ne suffit pas, elle doit être suivie d’une action concrète. C’est là que réside la véritable transformation.

Si vous doutez de vos capacités en communication :
📌 Exprimez-vous davantage dans les discussions avec vos proches.
📌 Entraînez-vous à parler devant un miroir avec assurance.
📌 Osez poser une question lors de votre prochaine réunion ou intervention en public.

Si vous pensez « Je n’arriverai jamais à être organisé », testez une micro-action :
📌 Notez trois tâches à accomplir chaque matin et réalisez-les avant midi.
📌 Prenez 10 minutes chaque soir pour planifier votre journée du lendemain.

👉 Dynamique Mentale : Chaque action, même minime, envoie un signal fort à votre cerveau : je suis en train de changer. L’inconscient croit ce qu’il voit et ce qu’il ressent. Plus vous agissez dans le sens de votre affirmation, plus votre esprit s’aligne avec cette nouvelle identité.


Étape 4 : Installez ce processus pendant 7 jours

Comme tout entraînement, ce changement d’état d’esprit demande de la régularité. Pendant une semaine, prenez 5 minutes chaque jour pour :

✍️ Noter une pensée limitante identifiée dans la journée.
✍️ Écrire sa reformulation positive sous forme d’affirmation.
✍️ Réaliser une action en accord avec cette affirmation.

📌 Exemple concret :
Jour 1 : « Je ne suis pas discipliné »« J’installe des routines efficaces chaque jour. » → Je planifie 3 tâches prioritaires pour demain.
Jour 2 : « Je ne suis pas à l’aise en public »« Je parle avec confiance et naturel. » → Je prends la parole au moins une fois dans une discussion de groupe.

En fin de semaine, relisez vos notes. Vous verrez que certaines pensées négatives auront perdu leur emprise et que vous aurez déjà réorienté votre état d’esprit vers plus de dynamisme et de confiance.

👉 Dynamique Mentale : En prenant l’habitude d’écrire vos pensées et vos avancées, vous transformez un concept abstrait en un processus mesurable et concret. La clé, c’est la répétition.

Votre développement personnel commence dans votre état d’esprit

Les études en psychologie cognitive sont formelles : ceux qui réussissent ne sont pas forcément les plus intelligents, mais ceux qui adoptent un état d’esprit de croissance.

Carol Dweck l’a démontré pendant 30 ans : ceux qui croient en leur potentiel progressent constamment, là où les autres stagnent.

Angela Duckworth, quant à elle, a prouvé que la persévérance bat toujours le talent.

👉 Posez-vous cette question : Êtes-vous prêt à voir chaque défi comme une opportunité ?

Votre réussite n’est pas déterminée par votre passé, mais par la manière dont vous choisissez d’avancer aujourd’hui. Nourrissez votre esprit, développez votre sens critique, cultivez une mentalité de croissance, et observez comment votre vie commence à changer. Tout commence par une décision… La vôtre.

Dans le prochain article, nous verrons comment fixer des objectifs clairs et atteignables pour structurer votre réussite et votre développement personnel. Restez attentif à votre boîte mail !

Que chaque jour vous rapproche de vos objectifs,

J.Philippe Berten

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🐺 L’histoire des deux loups : Lequel nourrissez-vous ?

Il y a bien des années, un vieil Indien assis auprès de son petit-fils, lui raconta une histoire qui allait marquer sa vision de la vie.

« En chacun de nous, il y a deux loups qui s’affrontent. L’un est rempli de bienveillance, de sagesse et de courage. L’autre est empli de peur, de doute et de colère. »

Le petit-fils, intrigué, demanda alors :
« Lequel des deux l’emporte ? »

Le grand-père répondit calmement :
« Celui que tu nourris. »

Ce que cette histoire nous enseigne

Cette simple histoire nous montre une vérité profonde : dans notre esprit, il existe constamment un duel entre des pensées constructives et destructrices. En réalité, nous avons le pouvoir de choisir quel loup nourrir. Mais que signifie nourrir un loup ? C’est tout simplement l’idée de se concentrer sur certaines pensées et émotions au détriment des autres. Et ce que nous nourrissons finit par grandir et dominer notre quotidien.

Le loup bienveillant : cultiver des pensées positives

Le loup de la bienveillance, de la sagesse et du courage représente toutes ces pensées qui nous élèvent. Il s’agit de la confiance en soi, de la gratitude pour ce que nous avons, de l’optimisme face à l’avenir. En nourrissant ce loup, on invite la paix intérieure, on se libère de la peur et on attire des expériences positives dans notre vie.

Concrètement, nourrir ce loup, c’est :

  • Prendre soin de soi : consacrer du temps pour se détendre, pratiquer des activités qui nous font du bien.
  • Pratiquer la gratitude : chaque jour, prendre un moment pour réfléchir à ce pour quoi nous sommes reconnaissants.
  • Être bienveillant envers soi-même : éviter les jugements négatifs et se traiter avec douceur.
  • Passer à l’action : même quand les doutes surgissent, faire un petit pas vers ce qui nous fait peur.

Le loup de la peur : se libérer des pensées limitantes

Le loup de la peur, du doute et de la colère, lui, se nourrit de nos pensées négatives. Il s’invite souvent dans nos vies sous forme de critiques, d’inquiétudes, de regrets du passé ou de peur de l’échec. Le laisser grandir, c’est inviter les tensions, le stress et la frustration dans notre quotidien.

Pour éviter de nourrir ce loup, il est essentiel de :

  • Changer de perspective : plutôt que de voir les obstacles comme des échecs, les considérer comme des occasions d’apprendre.
  • Affronter ses peurs : au lieu de se laisser paralyser par elles, agir malgré elles.
  • Se détacher des pensées négatives : apprendre à observer nos pensées sans se laisser emporter par elles.

Comment appliquer ce principe dans votre vie quotidienne ?

Maintenant que vous avez pris conscience de ces deux forces qui s’affrontent en vous, il est important de choisir chaque jour lequel nourrir. Voici quelques conseils pour appliquer cette sagesse :

  1. Soyez conscient de vos pensées : prenez le temps d’observer vos pensées et identifiez celles qui sont négatives. Demandez-vous : « Est-ce que cette pensée me sert ? » Si la réponse est non, laissez-la passer.
  2. Pratiquez la pleine conscience : la méditation, la respiration consciente ou tout simplement passer quelques minutes à vous recentrer vous aidera à nourrir le loup positif.
  3. Entourez-vous de positivité : les personnes avec qui vous passez du temps influencent votre état d’esprit. Entourez-vous de ceux qui vous inspirent, vous soutiennent et vous poussent à être meilleur.
  4. Faites des choix alignés avec vos valeurs : chaque action que vous entreprenez façonne la personne que vous devenez. Choisissez des actions qui nourrissent votre bien-être et votre croissance personnelle.
  5. Célébrez chaque petite victoire : nourrir le loup positif, c’est aussi reconnaître et célébrer vos petites réussites quotidiennes, même les plus simples.

Chaque jour, nous faisons face à une multitude de pensées. Certaines vont nous pousser vers l’avant, d’autres nous tirer vers l’arrière. C’est à nous de choisir. Lequel des deux loups voulez-vous nourrir ? Celui qui vous aide à avancer, à croire en vous et à grandir, ou celui qui vous retient dans la peur, les doutes et les regrets ?

Le grand-père de cette histoire nous rappelle que c’est notre responsabilité de nourrir le bon loup. Et chaque petit pas dans cette direction est une victoire sur nous-mêmes.

Alors, demain, quel loup allez-vous nourrir ?

J.Philippe Berten

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Bien S’ennuyer : Débloquez Votre Créativité

L’ennui est souvent perçu comme un état à fuir, une perte de temps, voire un symptôme d’échec à occuper notre esprit. Et pourtant, s’ennuyer pourrait bien être un des meilleurs cadeaux que vous puissiez offrir à votre cerveau et à votre santé mentale. Mais attention, il ne s’agit pas de se perdre dans les méandres des réseaux sociaux ou de balayer l’écran de son smartphone d’un geste absent. Non, pour tirer parti de l’ennui, il faut apprendre à s’ennuyer de la bonne manière et volontaire.

L’ennui comme moteur de créativité : ce que disent les études

D’après une étude publiée dans l’Academy of Management Discoveries, l’ennui pourrait stimuler la créativité et la productivité. Les chercheurs ont divisé des participants en deux groupes : le premier devait accomplir une tâche monotone et ennuyante (comme trier des haricots par couleur), tandis que le second était occupé à une activité stimulante et intéressante.

Quand les deux groupes ont été soumis à un test de génération d’idées, les participants qui avaient été ennuyés ont surpassé les autres en termes de qualité et de quantité d’idées. La raison ? L’ennui pousse notre esprit à vagabonder, créant ainsi une « créativité spontanée » qui favorise l’inspiration et la résolution de problèmes..

Bien s’ennuyer : un Art à cultiver

D’après Sandi Mann, psychologue et auteure de The Upside of Downtime: Why Boredom Is Good, l’ennui repose sur une recherche de stimulation neuronale qui n’est pas satisfaite. Si nous ne trouvons pas cette stimulation à l’extérieur, notre esprit s’emploiera à la créer lui-même. Cependant, tous les types d’ennui ne se valent pas. Pour tirer parti de ses bienfaits, il faut respecter certaines conditions :

  1. Se déconnecter : L’ennui à l’écran est une illusion. Passer du temps sur son smartphone empêche notre esprit de vagabonder et d’élaborer des solutions créatives.
  2. Choisir une activité simple : Préférez des occupations peu exigeantes comme marcher sur un itinéraire familier, nager ou même s’asseoir sur un banc dans ce parc silencieux avec les yeux fermés.
  3. Prendre le temps : Laissez à votre esprit l’opportunité de s’égarer et d’explorer des pistes inattendues. Cela peut nécessiter quelques minutes ou plusieurs heures. prenez un carnet !

Résister à l’envie de toujours être productif

Dans notre société obsédée par la productivité, il peut être difficile de justifier le fait de « perdre du temps ». Pourtant, c’est précisément dans ces moments de vide que votre cerveau trouve l’espace pour se réénergiser. La prochaine fois que vous vous surprendrez à vouloir échapper à l’ennui, pensez-y : ce moment de pause pourrait être l’élément déclencheur d’une nouvelle idée brillante.

L’ennui, quand il est bien appréhendé, n’est pas une perte de temps. C’est un outil pour redécouvrir votre créativité, améliorer votre santé mentale et peut-être même trouver des solutions à des problèmes qui vous semblaient insolubles. Alors, osez vous ennuyer, vraiment. Vous pourriez bien découvrir que ce temps « perdu » est en fait un des investissements les plus précieux que vous puissiez faire pour vous-même.

Avec toute ma bienveillance,

J.Philippe Berten

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Apprendre à Déléguer : Un Pas Essentiel Vers Une Gestion du Temps Optimale

Quand j’ai commencé à travailler sur ma gestion du temps, une chose me paraissait insurmontable : déléguer. Comme beaucoup, j’avais cette croyance bien ancrée que « si je ne le fais pas moi-même, ce ne sera jamais bien fait ». Avec le temps, les erreurs et les apprentissages, j’ai compris que déléguer n’était pas seulement une compétence à acquérir, mais une véritable transformation mentale.

Aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous 5 conseils issus de mon parcours et de mes expériences personnelles et professionnelles pour vous aider à déléguer sans stress.

1. Déléguer, c’est investir dans votre avenir

Quand j’étais responsable dans la restauration, puis en logistique, je pensais que mon succès reposait sur ma capacité à tout maîtriser. Je croyais qu’être performant, c’était savoir tout faire soi-même, être constamment présent sur chaque détail. Mais en réalité, c’était tout le contraire. Ce n’est qu’en apprenant à déléguer que j’ai pu me concentrer sur ce qui comptait vraiment pour moi : développer mes compétences, affiner mes stratégies et me rendre indispensable sur des projets plus complexes et plus ambitieux.

Déléguer m’a permis de faire un saut qualitatif dans ma manière de travailler. Par exemple, confier l’organisation quotidienne d’une journée de travail à un collaborateur de confiance m’a permis de prendre du recul sur les priorités. Cela m’a également permis d’observer et de comprendre les processus de manière plus stratégique. En donnant à mon équipe la responsabilité de certaines tâches, des problèmes récurrents sont apparus, des problèmes qui, sans cette délégation, seraient restés invisibles. Et une fois identifiés, j’ai pu les résoudre de manière durable.

Ce que j’ai appris au fil des années, c’est que le temps investi dans la délégation est un véritable cadeau que vous faites à votre avenir. Ce temps libéré vous permet non seulement de vous concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée, mais aussi de faire grandir votre équipe, de renforcer sa cohésion et de multiplier son efficacité. Déléguer, ce n’est pas une perte de contrôle, mais un moyen de libérer votre potentiel et d’ouvrir la voie à de nouvelles opportunités. C’est un investissement qui paye à long terme, tant pour vous que pour ceux qui vous entourent.

2. Réservez votre énergie pour les tâches stratégiques

Une leçon essentielle que j’ai retenue : tout faire, c’est s’épuiser. Nous avons tous tendance à vouloir être partout à la fois, mais à force de s’étendre sur trop de fronts, on finit par se perdre et s’épuiser. Si une tâche est répétitive ou technique, demandez-vous si elle est vraiment de votre niveau. Parfois, il est difficile de lâcher prise et de confier ces tâches à d’autres, mais cela fait partie du processus de développement personnel et professionnel. Acceptez que certaines choses peuvent être mieux faites par ceux qui ont la compétence spécifique pour les accomplir.

J’ai souvent dû réapprendre à ne pas m’éparpiller, notamment quand je devais jongler entre mon rôle de leader et mes responsabilités familiales. Ce n’était pas facile de trouver un équilibre. Il m’arrivait même de rapporter le travail à la maison, pensant que c’était nécessaire pour être performant. Mais j’ai vite compris que cela ne faisait que prolonger mon épuisement. Une erreur que je ne ferais plus aujourd’hui. Le prix à payer pour cela est trop élevé : il y a un moment où l’on se rend compte que l’on perd en qualité de vie et de productivité en voulant tout faire soi-même.

Pour être honnête, c’est en réduisant ces distractions et en déléguant ce qui ne requiert pas ma pleine expertise que j’ai réussi à finir mes journées de travail sans m’épuiser. Cela m’a permis de consacrer des après-midi à des tâches plus stratégiques, comme vous écrire sur la gestion du temps. Chaque fois que vous confiez une tâche en dessous de vos compétences, vous récupérez non seulement du temps mais aussi de l’énergie précieuse. Ce temps libéré peut alors être utilisé pour des projets plus importants et alignés avec vos véritables priorités.

Réserver votre énergie pour ce qui est stratégique, c’est faire le choix conscient de concentrer vos efforts là où vous pouvez avoir une véritable influence. C’est se recentrer sur ce qui est essentiel pour votre réussite à long terme, tout en permettant à d’autres de contribuer à votre vision du travail ou de vos projets personnel. Déléguer n’est pas une faiblesse, c’est une force qui vous permet de vous concentrer sur ce qui vous permettra de vraiment avancer.

3. Osez vous donner le droit de déléguer

Un des blocages les plus répandus en optimisation du temps, c’est le poids de nos croyances. Pendant longtemps, j’étais convaincu que déléguer était un aveu de faiblesse ou que personne ne ferait les choses « aussi bien que moi ». Cette pensée me limitait et m’empêchait de progresser. La vérité ? C’est complètement faux. Déléguer n’est pas un signe de défaillance, mais au contraire un acte de confiance envers soi-même et envers les autres.

J’ai dû me reprogrammer mentalement pour briser ces barrières. Ce n’était pas facile, mais une fois que j’ai pris conscience de cette croyance limitante, j’ai cherché des moyens de la surmonter. La méthode Coué s’est révélée être une aide précieuse pour cela. Voici deux affirmations qui m’ont particulièrement aidé :

« Je me donne le droit de déléguer. »
« Confier des tâches est une preuve de confiance et non de faiblesse. »

Répétez-vous ces phrases tout au long de la journée, du matin au soir, de votre petit déjeuner jusqu’au moment d’aller au lit. Cela peut paraître simple, mais c’est une véritable merveille pour reprogrammer votre mental et intégrer cette nouvelle manière de penser.

Chaque fois que vous hésitez à déléguer, rappelez-vous ceci : votre valeur ne réside pas dans le fait de tout faire, mais dans le fait de savoir quoi faire et comment le faire faire. La capacité à déléguer, c’est la capacité à être plus stratégique, plus efficace et plus sage dans vos choix. C’est en vous libérant de cette pression que vous pourrez vraiment progresser et avancer vers vos objectifs sans ce « stress » de ne pas y arriver

4. Le succès passe par une équipe soudée

J’ai été inspiré par une anecdote d’un cadre qui, tout en travaillant moins, était le plus productif de son entreprise. Son secret ? Il déléguait tout ce qui n’était pas essentiel, permettant ainsi à son équipe de briller dans leurs spécialités. En se concentrant sur les tâches qui comptaient vraiment a son travail, il a permis à son équipe de prendre en charge ce qui relevait de leur expertise, ce qui a eu un impact direct sur la productivité de l’ensemble de l’entreprise.

Le vrai leadership, c’est d’identifier les forces et les qualités de vos coéquipiers. Vous seriez surpris de voir ce qu’ils peuvent accomplir mieux que vous. C’est pour cela qu’ils sont parmi vous, pour apporter leur expertise et leur savoir-faire dans des domaines où vous n’êtes peut-être pas aussi fort. En reconnaissant leurs compétences, vous leur donnez l’opportunité de briller et d’apporter une réelle valeur ajoutée.

Dans ma propre expérience, j’ai constaté que la confiance que vous accordez en déléguant renforce la motivation des autres. Lorsque vous leur confiez des responsabilités, vous leur montrez que vous avez confiance en eux, et cela renforce leur engagement. Déléguer, c’est bien plus que simplement alléger votre charge de travail. C’est une manière de construire une équipe plus autonome, plus développée en compétences et plus forte. Vous créez un environnement dans lequel chacun se sent impliqué, reconnu et capable de contribuer à l’ensemble du projet.

Cela permet à chacun de se sentir investi, reconnu, et d’apporter sa propre valeur à l’ensemble du groupe. En fin de compte, une équipe soudée est une équipe qui se soutient, se challenge et progresse ensemble. C’est dans cette dynamique que le succès devient collectif et durable.

5. Vous serez souvent surpris par les résultats

Je me souviens d’une fois où j’ai enfin pris le risque de déléguer une tâche administrative que je considérais cruciale. Je pensais que, comme souvent, je devrais tout vérifier et corriger pour que ce soit à la hauteur de mes attentes. Mais, à ma grande surprise, le résultat était bien meilleur que ce que j’aurais pu produire moi-même. Cette expérience m’a ouvert les yeux sur une vérité fondamentale : déléguer, c’est souvent révéler les talents cachés des autres.

Quand vous donnez une chance à quelqu’un de s’exprimer dans une tâche, vous pourriez être agréablement surpris. Non seulement la tâche peut être accomplie de manière aussi efficace, voire plus, mais elle peut également être réalisée de façon innovante, avec une approche ou une perspective que vous n’auriez jamais envisagée. Parfois, ceux à qui vous déléguez une tâche peuvent apporter des idées fraîches, des méthodes plus efficaces, ou même des solutions plus adaptées, car ils ont leur propre expertise et un regard extérieur à votre manière de faire.

Cela démontre une fois de plus que déléguer n’est pas une question de perte de contrôle, mais d’ouverture à la collaboration et à l’enrichissement mutuel. En faisant confiance à votre équipe, vous créez un espace où l’innovation et la créativité peuvent s’épanouir. Vous n’êtes plus le seul à proposer des solutions, mais vous permettez à tout un chacun de contribuer à l’édification du projet de manière unique et souvent plus brillante.

Déléguer, c’est grandir

Déléguer c’est une preuve de vrai leadership et d’intelligence. Cela vous permet non seulement de libérer du temps, mais aussi de concentrer votre énergie sur ce qui est vraiment essentiel. En délégant, vous gagnez en compétences en vous concentrant sur les tâches qui vous demandent réellement de l’expertise et de la réflexion. Vous avez aussi l’opportunité de mieux équilibrer votre vie professionnelle et personnelle, en vous offrant plus de temps pour vous et pour les autres aspects importants de votre vie.

Déléguer, c’est aussi une manière de grandir, de vous libérer des tâches qui ne font pas partie de votre cœur de métier. C’est en allégeant votre charge que vous pouvez vraiment avancer, en prenant du recul et en vous consacrant à ce qui va propulser votre carrière, votre entreprise, ou vos projets personnels vers de nouveaux horizons.

Alors, aujourd’hui, posez-vous cette question : quelle est la première tâche que vous pourriez confier dès maintenant ? Ne laissez pas la peur de perdre le contrôle vous retenir. Vous pourriez bien découvrir que votre chemin vers une meilleure gestion du temps commence par un simple geste : faire confiance aux autres. Ce geste est le premier pas vers une organisation plus efficace, plus humaine et plus productive. Et, vous verrez, la récompense est bien plus grande que ce que vous auriez imaginé.

Votre Dévoué,

J.Philippe Berten

Le programme est toujours disponible

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Comment appliquer la loi de Parkinson au travail pour booster la productivité de vos Equipes sans craindre une révolte ?

Manager ou chef d’entreprise, je sais qu’il n’est pas facile de nos jours de présenter la productivité à ses équipes, qui pourraient en avoir une perception négative. Que ce soit dans une entreprise, un atelier ou un poste d’encadrement, il existe plusieurs façons d’améliorer la productivité des collaborateurs. Mais s’il y a une approche qui mérite une attention particulière, c’est bien celle de la loi de Parkinson.

La loi de Parkinson : le temps s’adapte à ce qu’on lui donne

Origines de la loi de Parkinson : Cette loi est née des observations de Cyril Northcote Parkinson, un historien et écrivain britannique, dans un article humoristique publié en 1955. Parkinson y décrivait de manière satirique la tendance bureaucratique à multiplier les tâches pour remplir tout le temps disponible. Depuis, ce principe est devenu un concept clé en gestion du temps et de la productivité.

Voici une vérité qui peut transformer votre gestion du temps : si on donne une heure à quelqu’un pour accomplir une tâche, il prendra cette heure complète. Mais si vous réduisez ce temps à 45 minutes, il mobilisera ses ressources pour finir dans le délai imparti. Résultat ? La même tâche est réalisée… en moins de temps.

Temps extérieur contre temps mental

Le temps extérieur (l’horloge) est immuable, mais le temps mental, lui, est flexible. La loi de Parkinson joue sur cette flexibilité : réduire légèrement le temps imparti pousse à une meilleure concentration et à moins de distractions.

Comment introduire la loi de Parkinson sans tension ?

Parler de productivité peut parfois être perçu comme un sujet délicat dans une équipe. Certains peuvent craindre une surcharge de travail ou des attentes irréalistes. Pourtant, en adoptant une approche collaborative et bienveillante, il est possible d’introduire la loi de Parkinson comme une opportunité d’amélioration personnelle et collective, plutôt qu’une contrainte. Voici une méthode éprouvée pour l’aborder sans créer de tensions :

  1. Lancez un séminaire sur la gestion du temps.
    Invitez vos équipes à explorer la loi de Parkinson lors d’un atelier ou d’un séminaire. Présentez-la comme une méthode pour alléger les charges inutiles et maximiser leur efficacité, tout en leur donnant l’autonomie d’expérimenter à leur rythme.
    • Exemple pratique : Organisez une session où chaque employé dresse une liste de ses tâches habituelles et estime le temps requis pour chacune. Ensemble, discutez des moyens de réduire ces durées tout en maintenant la qualité du travail.
  2. Proposez des tests simples et sans pression.
    Donnez l’opportunité à votre équipe de fixer leurs propres limites de temps pour certaines tâches, sans craindre de jugement ou d’échec. L’objectif est d’apprendre, pas de critiquer.
    • Exemple concret : Proposez un défi où chacun choisit une tâche quotidienne et tente de la réaliser en 10 % de temps en moins. Demandez-leur ensuite de partager leurs impressions et apprentissages.
  3. Évaluez les résultats sur une période donnée.
    Après quelques semaines, revenez sur cette expérience pour mesurer les progrès réalisés. Utilisez des indicateurs simples tels que la qualité, les délais respectés et la productivité. Transformez ces résultats en opportunité de discussion et d’ajustements.
    • Exemple mesurable : Avant l’introduction de la méthode, notez le temps moyen nécessaire pour accomplir une tâche clé. Comparez-le ensuite avec les résultats obtenus après l’expérimentation. Présentez des graphiques ou tableaux pour illustrer les gains en efficacité.
  4. Célébrez et récompensez les efforts.
    La reconnaissance est essentielle pour motiver les équipes. Félicitez publiquement les collaborateurs qui ont relevé le défi avec succès. Offrir une récompense, même symbolique, peut renforcer l’envie de continuer sur cette voie.
    • Exemple inspirant : Installez un « mur des réussites » où les employés peuvent afficher leurs progrès ou recevoir des messages d’encouragement de leurs pairs.

Pourquoi cette approche fonctionne ?

Cette méthode fonctionne parce qu’elle est basée sur l’implication et le respect de l’autonomie des employés. En les mettant au centre du processus, vous encouragez un climat de confiance et de collaboration. De plus, en mesurant et en célébrant les résultats, vous transformez une idée abstraite en succès concret, facilement observable par tous.

Ce que cela peut procurer à vos collaborateurs

Pour un employé non-manager, appliquer la loi de Parkinson peut apporter plusieurs avantages significatifs :

  • Une meilleure maîtrise de son temps. En apprenant à limiter la durée consacrée à chaque tâche, l’employé devient plus attentif à l’essentiel. Cela réduit non seulement les distractions, mais aussi les risques de procrastination. Par exemple, un employé administratif peut traiter ses e-mails en 30 minutes au lieu d’une heure en restant concentré.
  • Un sentiment de satisfaction. Accomplir une tâche dans un délai réduit procure un sentiment d’accomplissement. Chaque jour devient une opportunité d’atteindre ses objectifs avec efficacité. Imaginez un employé terminant un rapport complexe plus tôt que prévu : ce sentiment de réussite renforce la confiance en soi.
  • Moins de stress. En évitant que les tâches ne s’étirent indéfiniment, l’employé réduit la pression liée aux délais prolongés. Par exemple, dans un service client, répondre rapidement aux demandes peut alléger la charge mentale et créer un environnement de travail plus serein.
  • Une reconnaissance accrue. Être efficace permet de se démarquer. Cela peut entraîner des retours positifs de la part des collègues ou des supérieurs. Un employé qui termine un projet avant l’échéance montre qu’il est fiable, ce qui peut ouvrir des opportunités de carrière ou de responsabilités accrues.
  • Plus de temps pour des projets personnels. En réalisant ses tâches professionnelles plus rapidement, l’employé peut consacrer du temps à ses passions ou à son développement personnel. Cela peut inclure des formations, des activités créatives ou simplement du temps pour se détendre.

Durant mes années dans la logistique aéronautique, j’ai vu à quel point le respect des délais pouvait transformer une équipe. Travailler sur des plannings serrés mais réalistes, en appliquant des principes proches de la loi de Parkinson, nous a permis de gérer des flux complexes avec précision. Par exemple, lors de la gestion des pièces critiques pour les avions, nous devions souvent réduire les délais pour assurer la disponibilité sans compromettre la qualité. Cette méthode a non seulement renforcé l’efficacité, mais aussi cultivé une fierté collective chez les collaborateurs qui voyaient leur travail contribuer directement à des résultats mesurables.

Ce qui fonctionne ici, c’est la méthode douce et participative. Au lieu d’imposer, vous montrez, vous laissez tester, et les résultats parlent d’eux-mêmes. Productivité accrue, satisfaction au travail, et un environnement gagnant-gagnant. Que du Positif !

Alors, prêt à tester la loi de Parkinson au bureau ?

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