Il y a des jours où tout semble nous tirer dans tous les sens.
Une conversation qui dérape, un événement qui bouscule, une nouvelle qui nous prend de court…
On sent la pression monter.
Pas seulement celle du travail, mais celle de la vie elle-même.
La plupart des gens fuient cette pression.
Ils cherchent à l’anesthésier : un écran, une distraction, une habitude qui occupe l’esprit.
Et c’est vrai… sur le moment, ça soulage.
Mais cette pression revient toujours.
Parce qu’elle ne vient pas de l’extérieur.
Elle vient de ce que nous portons à l’intérieur.
Et pourtant, il existe une autre façon de voir les choses.
Certaines pressions sont comme des mains invisibles qui nous saisissent par les épaules et nous secouent pour dire :
« Réveille-toi. Regarde ta vie. Tu peux faire mieux que ça. »
C’est une pression utile.
Elle ne cherche pas à nous écraser, mais à nous redresser.
Elle nous met face à nos limites pour que nous les dépassions.
Un ami qui nous dit une vérité que nous n’avions pas envie d’entendre.
Un défi qui nous effraie, mais que nous savons devoir relever.
Une situation qui nous oblige à réinventer notre façon d’agir ou de vivre.
Pensez à un arc.
Plus la corde est tendue, plus la flèche part loin.
Sans tension, pas d’élan.
Sans élévation, pas de trajectoire.
La pression dans notre vie agit de la même façon :
elle nous prépare, nous aligne et nous propulse… si nous acceptons de rester dans l’arc le temps nécessaire.
Le secret est simple :
Pression + Réponse = Changement
Pression + Réponse UTILE = Croissance
Pression + Réponse qui CHANGE DES VIES = Impact
Nous pouvons passer notre existence à esquiver ces moments inconfortables…
ou les accueillir comme les leviers les plus puissants que la vie nous offre.
Ce n’est pas agréable.
Mais c’est dans ces instants que nous forgeons la personne que nous sommes appelés à devenir.
Alors, la prochaine fois que nous sentirons cette pression, au lieu de la fuir, souvenons-nous :
elle est peut-être en train de nous donner exactement ce dont nous avons besoin pour passer à l’étape suivante.
J.Philippe Berten