J’ai longtemps laissé mes émotions me dévorer. Pendant mes années en restauration, la pression était constante. Des horaires impossibles, des clients exigeants, des coups de rush où chaque seconde comptait… À force de tout encaisser sans jamais relâcher la pression, j’ai fini par imploser.
Un jour, c’était trop. Je n’arrivais plus à gérer mon stress, ma fatigue, ma frustration. Tout s’est accumulé jusqu’à ce que mon corps et mon esprit lâchent. J’étais pris dans une spirale où chaque émotion me semblait incontrôlable, où le moindre imprévu devenait une montagne insurmontable.
Ce que j’ai compris après mon burn-out, c’est que les émotions ne sont pas nos ennemies. Elles ne sont ni bonnes ni mauvaises, elles sont simplement des signaux. Des guides qui nous indiquent ce qui se passe en nous. Mais si on ne sait pas les écouter et les canaliser, elles peuvent nous submerger, nous épuiser… voire nous briser.
Comprendre les mécanismes des émotions pour mieux les gérer
Les émotions ne sont pas là par hasard. Elles ont un rôle précis : nous aider à réagir à notre environnement.
La peur : un signal d’alerte qui nous pousse à la prudence.
La colère : une énergie brute qui nous indique qu’une limite a été franchie.
La tristesse : une façon pour notre corps de nous dire qu’il faut faire une pause, digérer une perte.
La joie : un moteur qui nous pousse à continuer dans la bonne direction.
Le problème, c’est qu’on nous a rarement appris à écouter nos émotions sans les laisser nous submerger.
On grandit souvent avec des messages du type : 👉 « Ne pleure pas, sois fort. » 👉 « Arrête de t’énerver, ça ne sert à rien. » 👉 « Ce n’est pas grave, passe à autre chose. »
Résultat ? On refoule nos émotions au lieu de les comprendre. On les voit comme un problème à gérer plutôt que comme des signaux utiles.
Pendant mon burn-out, je me suis rendu compte que je n’écoutais pas mes émotions. Je subissais mon stress sans jamais chercher à comprendre d’où il venait. J’étouffais ma colère, ma fatigue, jusqu’à ce que mon corps me force à tout arrêter.
Mais voici ce que j’ai appris : une émotion ignorée ne disparaît pas. Elle s’accumule, se transforme en tension, en anxiété, en fatigue… jusqu’à ce qu’elle explose.
La clé, ce n’est pas de fuir ses émotions, mais d’apprendre à les reconnaître et à les canaliser. Parce qu’une émotion bien gérée devient une force qui nous permet d’avancer au lieu de nous freiner.
Techniques rapides pour apaiser le stress (respiration, recentrage)
Quand j’étais en restauration, en plein coup de feu, je n’avais pas le temps de m’asseoir pour méditer ou faire du yoga. Pourtant, le stress montait vite. Le moindre retard pouvait tout faire basculer, et la pression était constante.
C’est là que j’ai compris une chose essentielle : on n’a pas toujours le pouvoir de contrôler les situations, mais on a toujours le choix de contrôler notre réponse émotionnelle.
Avec le temps, j’ai découvert des techniques simples mais ultra-efficaces pour calmer mon stress en quelques secondes. Des outils que j’utilise encore aujourd’hui, et que je partage dans mon ebook Se libérer du stress et de l’anxiété.
1️⃣ La respiration contrôlée : votre meilleur allié contre le stress
Quand on est sous pression, la respiration devient rapide et superficielle. C’est un réflexe du corps face au danger, mais ça entretient l’anxiété.
👉 Exercice express : La cohérence cardiaque C’est une technique de respiration qui régule le système nerveux en quelques minutes.
✅ Inspirez profondément par le nez pendant 5 secondes. ✅ Bloquez votre respiration 2 secondes. ✅ Expirez lentement par la bouche pendant 5 secondes. ✅ Répétez l’exercice pendant 5 minutes.
Pourquoi ça marche ? La respiration profonde envoie un signal au cerveau : Tout va bien, calme-toi. En quelques minutes, le rythme cardiaque ralentit, et l’état de stress diminue.
Je l’ai testé dans des situations extrêmes : avant un entretien important, en pleine dispute, ou même au travail quand tout s’accélérait. Résultat ? En quelques respirations, je retrouvais un minimum de contrôle.
2️⃣ Le recentrage mental : se reconnecter à l’instant présent
Quand on est stressé, notre esprit part dans tous les sens. On pense au pire, on ressasse le passé, on imagine tous les scénarios catastrophes possibles. Bref, on est partout… sauf ici et maintenant.
👉 Exercice express : La méthode « 5-4-3-2-1 » C’est une technique simple pour calmer le mental en quelques secondes.
✅ Regardez autour de vous et notez : ✔ 5 choses que vous voyez ✔ 4 choses que vous pouvez toucher ✔ 3 sons que vous entendez ✔ 2 odeurs que vous sentez ✔ 1 chose que vous ressentez physiquement
Ce petit exercice force votre cerveau à se recentrer sur le présent au lieu de s’éparpiller dans l’anxiété.
Je l’ai utilisé quand je sentais la panique monter dans certaines situations de stress intense. Et à chaque fois, ça m’a ramené à l’instant présent, là où je pouvais réellement agir.
3️⃣ Relâcher la pression physique : le corps et l’esprit sont liés
On ne s’en rend pas compte, mais le stress se stocke physiquement dans le corps. Épaules crispées, mâchoire serrée, ventre noué… Plus on est tendu, plus le cerveau perçoit un danger.
👉 Exercice express : La tension-décontraction ✅ Contractez tous les muscles de votre corps pendant 5 secondes (poings serrés, épaules hautes, jambes tendues). ✅ Puis relâchez tout d’un coup en expirant profondément.
Pourquoi ça marche ? En relâchant physiquement la tension, le cerveau comprend que le danger est passé. C’est un reset express pour retrouver un état plus apaisé.
Ce qu’il faut retenir
Vous n’avez pas besoin de méditer pendant des heures ou de partir en retraite spirituelle pour apprendre à gérer vos émotions. Quelques secondes suffisent pour reprendre le contrôle.
✅ La respiration calme le système nerveux. ✅ Le recentrage mental coupe le flot de pensées anxieuses. ✅ La détente physique envoie un signal de relâchement au cerveau.
Ces outils, je les ai appliqués dans les pires moments de ma vie. Et je peux vous assurer qu’ils fonctionnent.
Dans mon ebook Se libérer du stress et de l’anxiété, je vais encore plus loin en expliquant comment intégrer ces techniques au quotidien pour ne plus être esclave de ses émotions.
Pourquoi l’intelligence émotionnelle est un levier puissant de réussite
J’ai longtemps cru que la réussite, c’était uniquement une question de compétences techniques et de travail acharné. Dans mes premières années en logistique, je me concentrais uniquement sur l’efficacité, la productivité, et la gestion des tâches.
Mais rapidement, j’ai compris une chose essentielle : la gestion des émotions est tout aussi importante que la gestion du travail.
J’ai vu des collègues ultra-compétents s’effondrer sous la pression. D’autres, pourtant moins qualifiés sur le papier, réussissaient parce qu’ils savaient garder leur calme, gérer les conflits, et prendre du recul dans les moments critiques.
C’est là que j’ai découvert l’intelligence émotionnelle : la capacité à comprendre, canaliser et utiliser ses émotions de façon constructive.
L’intelligence émotionnelle, une vraie stratégie du succès
Peu importe votre domaine, vos émotions influencent votre manière d’agir, de communiquer et de prendre des décisions.
👉 Un bon leader sait gérer son stress, garder son calme sous pression et motiver son équipe, même dans des moments difficiles.
👉 Un bon entrepreneur ne se laisse pas abattre par un échec. Il apprend, s’adapte et rebondit au lieu de s’autodétruire par la peur ou la frustration.
👉 Un bon communicant sait écouter et décrypter les émotions des autres pour mieux interagir et créer du lien.
En management, j’ai appris que ce n’était pas forcément le plus technique qui progressait le plus vite, mais celui qui savait comprendre et gérer les émotions — les siennes et celles des autres.
Une étude menée par Daniel Goleman, spécialiste de l’intelligence émotionnelle, a montré que les personnes ayant un haut quotient émotionnel (QE) réussissent mieux professionnellement que celles ayant un simple haut quotient intellectuel (QI).
Comment développer son intelligence émotionnelle ?
Bonne nouvelle : l’intelligence émotionnelle se développe.
✅ Prenez conscience de vos émotions : Apprenez à identifier ce que vous ressentez et pourquoi. Plutôt que de réagir instinctivement, prenez du recul sur vos émotions.
✅ Apprenez à canaliser votre stress : Utilisez les techniques de respiration et de recentrage dont on a parlé plus haut. Vous ne pourrez jamais éliminer totalement le stress, mais vous pouvez apprendre à ne plus le subir.
✅ Décodez les émotions des autres : Écoutez au-delà des mots. Observez le langage corporel, l’intonation, les non-dits. Cela vous aidera à mieux comprendre vos interlocuteurs et à éviter les conflits inutiles.
✅ Transformez les échecs en apprentissage : Au lieu de ruminer vos erreurs, posez-vous ces deux questions : ✔ Qu’est-ce que cette situation m’a appris ? ✔ Comment puis-je faire mieux la prochaine fois ?
Quand j’ai débuté en tant que manager, je faisais l’erreur de répondre à la pression par l’exigence brute. Plus de travail, plus de discipline, moins d’écoute. Résultat ? Une équipe démotivée et un climat tendu.
Le jour où j’ai commencé à écouter, à prendre en compte les émotions de mes collègues, à gérer mes propres frustrations sans les transmettre aux autres… tout a changé. La productivité a augmenté, mais surtout, l’ambiance s’est transformée.
Comment aller plus loin ?
Dans mon ebook Se libérer du stress et de l’anxiété, je partage en détail toutes les stratégies qui m’ont aidé à sortir de cette spirale d’émotions incontrôlables. Si vous voulez apprendre à mieux gérer votre stress, cet ebook est fait pour vous.
En attendant, retenez ceci : ✅ Vos émotions ne sont pas vos ennemies, elles sont vos guides. ✅ Vous avez le pouvoir de les comprendre et de les canaliser. ✅ La résilience émotionnelle est une compétence qui se développe, pas un don inné.
Je vais être très direct avec vous dans cet article, et je m’en excuse par avance. Mais souvent, on m’as demandé :
« Jean-Phi, comment fais-tu pour garder ton sang-froid alors que tu as vécu des trucs pas évidents ? Tu es trop sérieux, aujourd’hui ? »
Mais pour être honnête, cette question m’agace parfois. Non Pas, parce qu’elle est mal intentionnée, mais parce qu’au fond, c’est devenu une seconde nature pour moi. Je ne réfléchis même plus à la manière dont je gère mes émotions, c’est devenu une habitude. Je réagit ! pour certains, c’est déplaisant je le conçois car il ne savent pas comment aborder mes réactions mais d’autres personnes trouvent cela utiles, ça fait avancer les projets.
Disons que j’ai compris une chose : ce qui doit être fait, doit être fait. Peu importe l’humeur du moment et peu importe ce que les gens vont dire.
Ce n’est pas un superpouvoir. Ce n’est pas parce que j’ai un caractère exceptionnel. Et ce n’est certainement pas parce que je n’ai jamais eu envie de tout envoyer valser.
Non. C’est un choix que j’ai appris à faire, encore et encore, jusqu’à ce qu’il devienne une habitude.
Parce que dans la vie, on a toujours deux options : se laisser submerger par ce qu’on ressent, ou avancer malgré tout.
Et ça, ça change tout.
Je vais vous raconter une petite histoire…
Il y a quelques années, je n’avais plus rien. Plus d’argent, plus de travail, plus de logement, plus de repères, plus de contact avec ma famille. J’étais à la rue. Pas juste quelques jours, mais assez longtemps pour comprendre à quel point la vie peut basculer du jour au lendemain.
J’aurais pu sombrer. Accepter que c’était mon destin, accepter que ces gens qui avaient endoctrinés ma mère avaient raison, que j’étais un moins que rien… Où de me dire que je n’avais pas de chance, que le monde était contre moi, comme la plupart des personnes que j’ai rencontrées dans la rue.
Et pourtant, quelque chose en moi refusait d’abandonner. J’ai compris que personne n’allait venir me sauver.
Cette situation était de ma faute finalement. J’aurais dû apprendre beaucoup plus tôt à gérer ma vie correctement et demander conseil.
Mais il n’y avait qu’une seule issue à ce moment-là : je devais m’en sortir .
Peut-être que vous aussi, vous êtes dans une impasse : un projet que vous n’arrivez pas à lancer, une habitude que vous n’arrivez pas à tenir, un rêve qui vous semble toujours hors de portée… Peut-être que vous attendez le bon moment, un déclic, une motivation soudaine pour avancer…
Mais la vérité, c’est que la motivation est versatile, elle suit nos humeurs et nos émotions. C’est une véritable illusion. Il est impossible d’être motivé tous les jours, et vous le savez très bien.
Seule l’action est le moteur de la motivation. Je l’ai apprise à la dure, cette leçon.
Si j’avais attendu d’être motivé pour me relever, je serais encore à la rue aujourd’hui. Ce qui m’a permis de changer ma vie, ce n’est pas une inspiration soudaine, mais l’autodiscipline.
Chaque jour, je faisais une action, aussi petite soit-elle, pour changer ma situation : envoyer des CV, prendre une douche, lire, me renseigner, faire la manche pour pouvoir laver mon linge et manger un peu, prendre le train et me déplacer pour recommencer ailleurs.
👉 L’action et la discipline ont été les moteurs qui m’ont permis de sortir de la rue.
Pourquoi avons-nous tous du mal avec la discipline ?
A chaque fois que je parle d’autodiscipline avec des collègues ou avec des amis, tout à coup, ils se braquent… Comme si j’étais en train de parler de quelque chose d’impossible. Comme si se discipliner signifiait s’infliger une souffrance inutile, se priver de liberté, ou pire, s’interdire de vivre.
Je vois leurs regards sceptiques, parfois même agacés, et j’entends leurs excuses : « Oui, mais moi, je ne suis pas comme toi… », « J’aimerais bien, mais je n’ai pas la motivation… », « Je ne veux pas me mettre trop de pression… ».
Pourtant, ce n’est pas un manque de connaissance. Nous savons exactement ce qu’il faudrait faire : travailler pour avancer, économiser pour ne pas être pris au dépourvu, prendre soin de soi pour être en bonne santé et j’en passe. Mais savoir n’est pas faire. Et c’est là toute la différence : la discipline, ce n’est pas accumuler des connaissances, c’est les appliquer jour après jour, malgré les doutes, malgré la fatigue, malgré l’envie de remettre à plus tard.
Le problème, c’est que nous laissons nos émotions dicter nos actions.
Nous voulons des résultats rapides. Et quand ils n’arrivent pas immédiatement, nous abandonnons.
Et pourtant… nous le faisons si facilement pour les autres.
👉 Nous sommes capables d’être disciplinés au travail pour satisfaire un patron ou un client. 👉 Nous sommes capables d’être présents pour nos proches, même quand on est épuisé. 👉 Nous sommes capables de respecter des engagements sociaux, comme aller à un dîner ou rendre service, même quand on n’en a pas envie. 👉 Nous sommes capables de suivre des règles et des horaires stricts imposés par la société, comme payer nos factures à temps ou respecter des délais professionnels. 👉 Mais quand il s’agit de nous-mêmes… on repousse, on évite, on se cherche des excuses.
La discipline est souvent perçue comme une contrainte dans notre société, une forme d’autopunition .
Mais en réalité, c’est tout le contraire :
C’est une liberté d’agir pour grandir, apprendre et devenir la meilleure version de soi-même, tout en voyant en chaque personne une source d’échange, d’inspiration et d’enrichissement.
Quand vous manquez de discipline, vous subissez votre quotidien. Vous culpabilisez en sachant exactement ce que vous devriez faire… mais vous ne le faites pas. Vous laissez passer les opportunités. Vous remettez encore et encore ce qui pourrait faire une différence dans votre vie.
Mais quand vous développez votre autodiscipline, vous reprenez le contrôle. Vous n’êtes plus esclave de vos émotions, de votre environnement, ou de vos excuses.
👉 La discipline, ce n’est pas se forcer. C’est s’engager envers soi-même.
Et si vous voulez avancer, il faut arrêter d’attendre que les conditions soient parfaites. Parce qu’elles ne le seront jamais.
Comment reprendre le contrôle (sans se forcer) ?
Je vais vous partager la méthode qui m’a permis de reconstruire ma vie, d’avoir retrouvé cette passion qui m’anime aujourd’hui et qui peut aussi vous aider à avancer sur vos propres objectifs.
1. Ne plus négocier avec soi-même
Quand je vivais dans la rue, je n’avais pas le luxe de la procrastination. Si je voulais manger, dormir en sécurité ou simplement avancer, c’était maintenant, pas demain.
Aujourd’hui, j’applique ce principe à tout, y compris en cet instant.
Si j’ai décidé que de 21h30 à 23h, je travaille sur mes projets, écrire un article ou lire un livre, alors je le fais. Je ne me demande plus si je suis motivé ou non.
La règle est simple : dès que vous avez décidé quelque chose, vous le faites.
Si vous avez prévu de travailler sur un projet, de chercher des clients pour votre entreprise, de faire du sport, ou d’écrire un chapitre de votre livre, ne vous posez pas la question de savoir si vous en avez envie ou non. faites-le !
La motivation va et vient, mais seule l’action crée du mouvement et mène au changement.
2. Transformer la discipline en habitude
L’erreur que beaucoup font, c’est de voir la discipline comme un effort énorme, un combat permanent contre soi-même. Mais c’est une énergie, un moteur qui se renforce avec l’usage.
Une étude menée par Roy Baumeister, professeur de psychologie à l’Université de Floride, a montré que la discipline est un facteur clé du succès bien plus puissant que le QI ou le talent. Son concept de self-control démontre que les personnes capables de retarder la gratification réussissent mieux dans tous les domaines de la vie.
Autrement dit, c’est votre capacité à vous discipliner aujourd’hui qui déterminera vos résultats de demain.
Commencez petit. Fixez-vous une seule action par jour. Quelque chose d’accessible, mais que vous faites systématiquement.
👉 Si vous voulez être plus organisé au travail ou dans votre vie? Commencez par noter trois tâches chaque matin et les terminer avant midi. 👉 Si vous voulez vous remettre en forme ? Faites 10 minutes d’exercices par jour, sans chercher à en faire trop au début. 👉 Si vous voulez lancer un projet ? Définissez une action concrète à réaliser chaque jour sur ce projet
Petit à petit, cette discipline devient un réflexe. Vous ne vous forcez plus, vous agissez naturellement.
3. Traitez chaque engagement comme un pacte avec vous-même
Quand vous dites à quelqu’un que vous serez là à 18h, vous faites tout pour respecter cet engagement, n’est-ce pas ?
Alors pourquoi ne pas appliquer la même rigueur envers vous-même ?
Chaque fois que vous vous dites « Je vais faire ça », traitez cette promesse comme un contrat sacré. Ne pas le respecter doit devenir inconcevable pour vous-même.
Plus vous tenez parole envers vous-même, plus vous renforcez votre confiance intérieure.
Les pièges à éviter (et comment les contourner)
Nous faisons toutes les erreurs possibles en essayant de devenir discipliné. En Voici les trois plus courantes :
🚨 Attendre la motivation : C’est le piège classique. Si vous attendez de « ressentir l’envie », vous risquez d’attendre longtemps. L’action est le seul moteur à la motivation, pas l’inverse.
🚨 Vouloir tout changer d’un coup : Changer une habitude demande du temps. Si vous essayez de tout changer d’un coup, vous allez vous épuiser et abandonner. Allez-y étape par étape.
🚨 Ne pas suivre ses progrès : Quand on ne voit pas d’évolution, on se démotive. Notez vos avancées, même minimes. Chaque action d’amélioration compte.
L’Autodiscipline, c’est aller vers une vie plus libre
Vous vous demandez peut-être : « Est-ce que ça vaut vraiment la peine de s’imposer tout ça ? »
J’en ai eu des coups de mou dans la vie, comme tous le monde et encore aujourd’hui. Mais laissez-moi vous poser une question en retour : Préférez-vous subir votre vie et voir que rien n’avance, ou en reprendre le contrôle ?
Ce que j’ai appris dans ma vie, c’est que Personne ne fera vos actions à votre place.
Mais la bonne nouvelle, c’est que vous avez déjà tout ce qu’il faut en vous pour avancer.
Votre discipline, c’est votre levier, votre moteur à vous lever le matin, à vous passionner pour votre vie, aimer votre famille, votre travail et vos projets.
Ne vous demandez pas « Est-ce que j’ai envie de le faire aujourd’hui ? » Dites-vous simplement « Quelle est la prochaine action que je peux accomplir ? »
Et commencez.
Si vous avez lu cet article jusqu’ici, vous avez maintenant deux choix :
1️⃣ Refermer cette page et reprendre vos habitudes comme avant en vous disant « pfff c’est des conneries tous ça… » 2️⃣ Ou bien de Prendre une feuille et écrire une seule action que vous allez faire dès aujourd’hui pour avancer.
Quand le développement personnel et le travail en entreprise prennent des chemins opposés…
Vous le vivez peut-être : vous commencez à lire des bouquins sur le développement personnel, la gestion du stress, l’intelligence émotionnelle… Bref, vous êtes en train de devenir une meilleure version de vous-même.
Mais voilà : votre travail, lui, est resté bloqué dans une autre époque. Une époque où « être stressé » est un signe de sérieux, où « travailler tard » est une preuve d’engagement, et où « prendre du temps pour soi » est réservé aux fainéants.
Résultat : vous avancez sur votre chemin personnel, mais dès que vous passez la porte du bureau, vous avez l’impression de faire un bond en arrière. C’est comme vouloir devenir végétarien dans une entreprise spécialisée dans le barbecue.
Heureusement, il y a des moyens subtils pour introduire votre développement personnel en Entreprise… sans que personne ne se rende compte que vous êtes en train de pirater l’entreprise de l’intérieur.
Voici comment je m’y suis pris pour réduire les temps de réunions hebdomadaires de mon Boss…sans qu’il s’en rende compte.
— « Tu vis sur quelle planète, toi ? »
Tout a commencé avec cette phrase… Je vous assure, cette phrase est tombée net, comme un jugement sans appel. Mon Directeur de site me regardait, les sourcils froncés, visiblement partagé entre l’incrédulité et un soupçon de mépris.
Je venais de suggérer un truc totalement à l’opposé de sa façon de travailler : réduire nos temps de réunion inutiles et, soyons fous, nous donner le droit d’agir sans devoir planifier des tonnes de process…
— « Sur une planète où on bosse mieux et où on évite de courir comme des lapins à la dernière minute, » ai-je failli répondre.
Je respire …. À la place, j’ai opté pour une version plus diplomatique :
— « Disons que j’essaie une approche plus « efficace » du travail. »Le sens du mot à toute son importance
— « Mouais… » Il a haussé un sourcil sceptique comme il sait si bien le faire. (On dirait Teal’c dans la série Stargate.)« Mais ici, on doit être réactifs ! »
Et voilà, ça continue… L’éternel malentendu. Passer deux heures en réunion avec mon boss pour savoir quoi faire des colis que personne ne veut mais que les clients ont payés, c’est ça, être réactif… ?
Je vous explique. Dans la tête de mon chef (et de pas mal de mes collègues, d’ailleurs), « travailler mieux » signifie travailler au dernier moment, quitte à tout faire dans l’urgence. Pour moi, qui étudie le développement personnel depuis des années, ça signifie prendre du recul, éviter les interruptions inutiles et agir intelligemment et du « faites-le-maintenant ! »
Bref, deux visions du monde qui s’affrontent.
J’ai pris une inspiration (sans fermer les yeux, sinon j’allais vraiment avoir l’air perché) et j’ai décidé de jouer un rôle : celui d’un coach, pas d’un rebelle, vous voyez.
— « Justement. Est-ce que tu veux qu’on soit réactifs… ou « efficaces » ? »Ce mot est parfait..
Gros Silence… Je venais de planter la graine.
— « À plus tard, Jean-Philippe… »
Mouais. Drôle d’échange quand même… Heureusement que mes pensées ne parlent pas.
Le lendemain matin…
Tous les matins, je fais une petite rétrospective. Je note mes objectifs du jour et je planifie mon travail en blocs de temps. J’arrive au bureau tranquille, organisé… et totalement en décalage avec le reste du monde.
À côté de moi, mes collègues vivent une toute autre réalité :
07h58 : Débarquement au bureau, deux cafés en main, déjà stressés par la tonne de mails non lus et les cartons à ranger.
08h15 : Petite réunion « du matin » où tout le monde prend des notes… mais où rien ne sera réellement appliqué.
11h00 : Explosion des urgences, tout le monde court dans tous les sens.
14h30 : Huitième café de la journée. Réunion avec le boss, trois discussions en parallèle. Aucun travail vraiment avancé.
18h00 : « Je suis débordé et j’ai pas avancé ! » → Mais 75 % du temps a été perdu dans des interruptions inutiles.
Et moi, au milieu, qui tente (en vain) d’appliquer mes méthodes de développement personnel au travail.
Enfin bref… Ce matin-là, j’avais décidé de ne pas consulter mes emails avant 10h, histoire de travailler sur mes priorités avant d’être noyé sous les demandes.
Résultat ?
À 08h45, Cédric débarque, paniqué.
— « T’as vu mon mail ? »
— « Je regarde mes mails plus tard pour avancer sur… »
— « Ok mais je t’ai mis en copie, c’est urgent. »
— « C’est quoi ? »
— « Un rappel pour la réunion de cet après-midi. »
J’ai failli pleurer… Ils se sont passé le mot…
Le problème ? Beaucoup de gens confondent urgence et importance.
Tout semble urgent, parce qu’on fonctionne dans un mode où l’instantanéité est devenue la norme. Mais si on prend deux minutes pour analyser la situation, on se rend compte que la plupart des urgences sont auto-créées.
Observez bien cela au travail.
Pourquoi sommes-nous si mauvais dans la gestion du temps en entreprise en France ?
J’ai fini par comprendre d’où venait le problème en étudiant la gestion du temps : nous avons développé une culture du travail qui nous piège dans une illusion d’efficacité.
D’un côté, nous subissons une avalanche d’interruptions. Emails, réunions qui s’éternisent, sollicitations de dernière minute… Résultat : impossible de se concentrer sur une tâche plus de quelques minutes sans être interrompu. Or, il faut en moyenne 23 minutes pour retrouver pleinement sa concentration après une coupure d’après des études en Neurosciences. Imaginez le carnage quand vous êtes interrompu dix fois par jour. On jongle entre mille tâches, mais au final, on n’avance sur rien en profondeur.
De l’autre, on est tombés dans l’excès inverse : la surplanification. On ne fait plus, on organise. Réunions à rallonge, tableaux Excel bourrés de plans d’action, comités de validation pour la moindre décision… On réfléchit, on discute, mais on agit trop peu. Cette obsession du cadrage nous donne l’illusion d’être productifs, alors qu’en réalité, elle ralentit tout. Au lieu d’aller droit au but, on s’alourdit avec des process qui nous font perdre un temps fou.
Au final, entre les interruptions permanentes, la surplanification et cette obsession de la présence au travail, on se retrouve à courir toute la journée sans avoir fait vraiment quelque chose de sa journée.
Manipuler mon boss sans qu’il s’en rende compte…
J’ai vite compris une chose dans ma vie professionnelle : personne n’aime qu’on lui dise qu’il fait mal les choses. Surtout pas la hiérarchie.
Règle N°1 : Si vous dites à votre patron qu’il a tort, vous êtes mort.
Alors, plutôt que de débarquer en mode « Je vais révolutionner votre vie », j’ai juste posé une question… à laquelle j’avais déjà la réponse.
Ce matin-là, mon directeur débarque, l’air fatigué. Plus que d’habitude.
— « J’ai l’impression que mes journées sont une course sans fin. »
Allez, c’est le moment, Jean-Phi !
— « Tu veux une astuce pour récupérer deux heures par jour ? »
— « OK. Alors, dis-moi, tu perds combien de temps en réunions inutiles ? »
Long silence. Regard vague. Bingo.
Il s’éloigne. À toute à l’heure, patron…
Le test ultime : la réunion la plus absurde (mais la plus efficaces) de ma vie
14h30. Réunion hebdomadaire. Sept personnes autour de la table.
Mon boss, toujours fatigué, attaque :
— « Premier point : le rapport mensuel. Qui l’a lu ? »
Silence. Personne.
Cédric me regarde du style -j’espère que tu a lu le mail –
Encore une fois, c’est pour ma pomme… (Évidemment.)
J’ose une remarque, innocente mais désespérée :
— « Donc… on va passer 20 minutes à analyser un document que personne n’a lu ? »
Petit malaise collectif. Je vous tiens tous. (Rire machiavélique intérieur.)
Mon boss, gêné :
— « Euh… Bon, on va juste voir les points clés. »
(Traduction : il ne l’a pas lu non plus.)
Progrès ! Il veut écourter. Peut-être que la discussion de ce matin l’a fait réfléchir…
Puis vient le moment crucial.
— « Et pour le projet des pièces en reliquat, on fait quoi ? »
Là, j’ose une approche radicale :
— « Chacun propose une action concrète en 30 secondes. Top chrono. »
Gros blanc. Ils ne sont pas prêts.
Puis Cédric (il a toujours de bonnes idées, celui-là, je l’aime bien) :
— « Euh… On pourrait lancer un sondage client s’il ils veulent que l’on s’occupent des pièces pour retour au fournisseur ? »
L’assistante du boss enchaîne :
— « Bonne idée. On fixe une deadline ? »
En 5 minutes, on a une décision claire.
Mon boss hoche la tête, l’air songeur.
— « C’était… efficace, aujourd’hui. »
Oui « Efficace » ! je crois que ce mot l’a fait réagir
14h45. Réunion pliée.
Comment j’ai réussi à faire croire à mon boss que c’était son idée
Un jours plus tard, mon boss débarque à mon bureau, tout fier de lui. Avec un café pour moi ( tiens donc…)
— « J’ai réfléchi… On va tester un nouveau format de réunions, plus courtes et plus structurées. »
Je souris intérieurement.
— « Excellente idée ! »
Et voilà comment, au lieu d’être vu comme un rêveur naïf avec des techniques de développement personnel des années 90, j’étais devenu un acteur du changement sans même qu’ils ne s’en rendent compte.
La moralité de cette histoire : soyez le coach du changement, pas le gourou incompris
Les gens détestent qu’on leur dise quoi faire… mais ils adorent avoir de bonnes idées.
Alors, plutôt que de jouer les révolutionnaires du développement personnel et de passer pour l’illuminé du bureau, adoptez une approche plus subtile. Semez des graines, guidez sans imposer… et surtout, amusez-vous !
Soyons honnêtes : vous n’aurez jamais de médaille pour ça. Votre patron ne vous enverra pas un email de gratitude. Vos collègues ne vous applaudiront pas en open space.
Mais voir les mentalités évoluer, petit à petit ? C’est un vrai plaisir.
Si vous vous sentez en décalage entre votre vision du travail et celle de votre entreprise, voici comment jouer intelligemment votre rôle de coach :
✅ Posez des questions plutôt que d’imposer vos solutions. Plantez des graines. Laissez l’idée germer dans leur tête. ✅ Parlez résultats, pas « méthodes à la mode ». Votre boss s’en fiche du dernier best-seller sur la productivité. Il veut des chiffres, du concret. ✅ Proposez des changements simples et actionnables. Pas de concepts abstraits, juste des ajustements qui apportent un vrai impact.
Et un jour, sans prévenir, votre patron arrivera avec un air satisfait et vous lâchera fièrement :
— « Tu sais quoi ? J’ai découvert un truc génial pour mieux gérer mon temps… »
À ce moment-là, vous pourrez juste hocher la tête en silence… et savourer votre victoire. 😉
Et si vous arrêtiez (vraiment) de perdre votre temps ?
On a tous vécu ces réunions absurdes, ces journées qui filent sans qu’on sache où est passé notre temps, ces « urgences » qui n’en sont pas… Et pourtant, il est possible de reprendre le contrôle.
Je ne vais pas vous vendre du rêve : les interruptions ne disparaîtront pas, et votre boss ne se transformera pas du jour au lendemain en Maitre Zen.
Mais vous pouvez changer votre manière de travailler, et petit à petit, les autres suivront.
Si vous avez envie de gagner du temps sans sacrifier votre efficacité (et sans passer pour un rebelle incompris), j’ai créé un programme spécialement pour ça :
🕒 Une méthode simple pour enfin maîtriser votre temps (même en plein chaos) 🕒
Ce que vous allez apprendre : ✅ Les 3 lois du temps qui vous feront gagner 2 heures par jour (minimum). ✅ Comment stopper les interruptions sans passer pour un associable. ✅ Comment réduire de 50% vos réunions (et les rendre utiles, pour une fois). ✅ Comment influencer votre entourage pour que tout le monde adopte un rythme plus intelligent.
Bref, une méthode qui fonctionne dans la vraie vie, pas un énième « plan parfait » impossible à appliquer.
À vous de jouer. Parce que si vous ne reprenez pas le contrôle de votre temps, quelqu’un d’autre le fera à votre place.
Pendant de longues année, j’ai vécu au jour le jour, en espérant vaguement que les choses s’améliorent d’elles-mêmes. J’avais des envies, des idées, parfois même des ambitions, mais elles restaient floues, noyées dans un quotidien où le temps semblait m’échapper. Jusqu’au jour où j’ai compris que sans vision claire, on tourne en rond. Ce n’est pas le monde extérieur qui nous empêche d’avancer, mais bien l’absence de direction.
Avoir un objectif, ce n’est pas juste dire« je veux réussir », « je veux être plus heureux » ou « je veux du changement ». Un objectif doit être précis, ancré en nous, et surtout, il doit nous faire vibrer. La plupart des gens échouent à atteindre leurs objectifs parce qu’ils ne savent pas vraiment ce qu’ils veulent. Ils se fixent des résolutions vagues, dictées par l’extérieur, plutôt que de définir des buts profonds qui résonnent avec qui ils sont.
Pourquoi 95% des gens échouent à tenir leurs objectifs ?
On entend souvent parler de résolutions prises au début de l’année, de projets ambitieux annoncés avec enthousiasme… et qui finissent abandonnés en cours de route. Pourquoi ? Parce que l’émotion du départ s’estompe et qu’aucune véritable structure ne vient soutenir l’objectif. Sans clarté, sans engagement profond, sans un plan précis, il est facile de perdre pied et de revenir à ses anciennes habitudes.
Si tant de personnes échouent à tenir leurs objectifs, ce n’est pas par manque de volonté. C’est parce qu’elles font une erreur courante : elles confondent un souhait avec une décision.
« J’aimerais être plus productif. » « Je veux perdre du poids. » « Il faudrait que je me mette au sport. »
Ces phrases vous semblent familières ? Elles ne mènent nulle part. Pourquoi ? Parce qu’elles sont vagues, sans direction, sans engagement réel.
J’ai moi-même fait cette erreur pendant des années. Je voulais réussir, mais je n’avais pas de cap précis. Résultat ? Je tournais en rond, passant d’une idée à l’autre sans jamais aller au bout.
Tout a changé le jour où j’ai appris à structurer mes objectifs. À leur donner une forme concrète. À les découper en étapes claires. Et surtout, à les ancrer profondément en moi, pour qu’ils deviennent une évidence au lieu d’un simple souhait.
Par exemple : J’utilise moi-même cette méthode en ce moment avec ce site. Chaque jour, je consacre deux heures à le construire, l’optimiser et l’enrichir de contenu. Ce n’est pas une tâche que je fais « quand j’ai le temps », mais une priorité que j’ai planifiée. J’ai défini un objectif clair, décomposé en étapes précises, et chaque jour, j’avance un peu plus. C’est exactement ainsi que l’on transforme une idée en réalité : pas à pas, avec discipline et engagement.
Il faut penser sur papier
Quand j’ai commencé a travaillé a mes 18 ans, mes objectifs restaient flous, coincés quelque part entre mes pensées et mes espoirs. Je me disais : « Un jour, j’aurai plus de temps. Un jour, je ferai ce projet qui me tient à cœur. Un jour, je changerai de vie. » Mais ce « un jour » restait suspendu, insaisissable, comme une promesse que l’on se fait sans jamais vraiment la concrétiser.
Puis j’ai compris une chose essentielle : tant qu’un objectif reste dans notre tête, il n’a pas de véritable existence. Il est malléable, il change au gré de nos émotions, influencé par nos doutes et nos peurs. Mais une fois posé noir sur blanc, quelque chose se passe. Il devient concret. Il devient une décision. Il devient un engagement envers soi-même.
J’ai commencé par écrire mes pensées en vrac, sans filtre, juste pour libérer mon esprit. Et très vite, j’ai remarqué quelque chose : certaines idées revenaient encore et encore. Des envies que je croyais passagères étaient en réalité profondément ancrées en moi. Des peurs que je pensais insurmontables perdaient de leur poids une fois couchées sur le papier.
L’acte d’écrire oblige à clarifier. Tant qu’un objectif est flou, il est facile de procrastiner. Mais quand on met des mots dessus, on se confronte à la réalité : « Est-ce que c’est vraiment ce que je veux ? Est-ce que c’est aligné avec qui je suis ? »
C’est là que la magie opère. En écrivant, vous mettez de l’ordre dans vos pensées. Vous passez d’un rêve vague à une intention claire. Vous transformez une idée abstraite en quelque chose de tangible.
Un objectif écrit a une force particulière. Il devient un rappel constant de ce que vous voulez vraiment. C’est un pacte avec vous-même. Et plus encore : l’écriture agit comme un premier pas vers l’action.
Si vous voulez vraiment avancer, prenez un carnet et écrivez. Notez ce qui vous anime, ce qui vous fait peur, ce que vous désirez profondément. Posez des questions et osez y répondre avec sincérité.
Parce que penser sur papier, c’est déjà commencer à transformer sa réalité.
VoiciUne Stratégie pour donner de la clarté et donner vie à vos objectifs
On parle souvent de la méthode SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, Temporellement défini). C’est un bon point de départ, mais ce n’est pas suffisant en réalité
J’ai compris que la vraie différence ne se fait pas seulement dans la façon dont on définit un objectif, mais dans l’émotion que l’on y associe.
💡 Un objectif puissant doit être ressenti, pas seulement pensé.
Quand j’ai décidé de reprendre le contrôle de mon temps, je ne me suis pas simplement dit « Je veux mieux gérer mon emploi du temps ». J’ai visualisé ce que cela signifiait :
✅ Ne plus courir après les minutes, mais avoir des journées fluides et efficaces. ✅ Être disponible pour ma famille, sans culpabiliser de ne pas avoir tout terminé. ✅ Me coucher avec la satisfaction d’avoir avancé sur ce qui compte vraiment.
C’est comme cela qu’un objectif prend vie et voici la Méthode
1. Visualisation : Créer une image mentale puissante
Avant même d’écrire un objectif, il faut d’abord être capable de le voir mentalement. Imaginez-vous ayant atteint votre but. Qu’est-ce qui a changé dans votre vie ? Comment vous sentez-vous ? À quoi ressemble votre quotidien ? Plus cette image sera vivante et détaillée, plus votre motivation sera forte. La visualisation permet d’aligner vos émotions avec votre objectif et de créer une véritable connexion intérieure.
2. L’écriture : Donner une existence concrète à votre objectif
Ne laissez pas votre objectif flotter dans votre esprit comme une idée abstraite. Écrivez-le. Noir sur blanc. « PENSER SUR PAPIER » Une étude menée à l’Université Dominicaine de Californie a prouvé que les personnes qui écrivent leurs objectifs ont 42% plus de chances de les atteindre que celles qui se contentent d’y penser. Formulez votre objectif clairement et positivement.
Exemple :
❌ « Je veux arrêter de procrastiner. »
✅ « Je m’engage à planifier mes journées et à accomplir mes tâches prioritaires avant midi. »
3. Définir un plan d’action progressif
Un objectif ambitieux peut sembler intimidant au départ. La clé est donc de le diviser en petites étapes. Quelle est la première action, aussi minime soit-elle, que vous pouvez réaliser aujourd’hui ? Chaque petite avancée renforce votre engagement et vous rapproche de votre but.
Fixer des objectifs, c’est un processus en constante évolution. Ce que vous définissez aujourd’hui peut s’affiner avec le temps, en fonction de vos expériences, de vos apprentissages et de votre évolution personnelle. L’important n’est pas d’avoir un plan parfait dès le départ, mais d’avancer, d’ajuster et de progresser. Chaque pas que vous faites vous rapproche de votre but, même si ce but évolue en cours de route.
4. Ancrer ses objectifs avec des affirmations
Les affirmations ne sont pas juste des phrases positives. Elles sont une reprogrammation mentale, une dynamique mental. Si vous vous répétez chaque jour une affirmation alignée avec votre objectif, vous conditionnez votre esprit à croire en votre objectif et de son résultat.
Exemple :
« Chaque jour, je deviens plus discipliné et plus efficace. »
« Je suis capable d’accomplir ce que je me fixe, et je le prouve par mes actions. »
Transformer une vision en plan d’action concret
Avoir une vision forte, c’est bien. Mais sans action, cela reste un rêve.
Pour avancer, j’ai mis en place une méthode simple en trois étapes :
1️⃣ Définir un objectif clair et précis Au lieu de dire « je veux mieux gérer mon temps », écrivez : « Je veux structurer mes journées pour consacrer trois heures à mes projets importants, tout en gardant du temps pour ma famille. »
2️⃣ Créer des jalons intermédiaires Un objectif trop grand peut être écrasant. Découpez-le en étapes réalisables : – Réduire les distractions (téléphone, réseaux sociaux). – Bloquer des créneaux horaires dédiés à vos priorités. – Tester une méthode d’organisation et l’ajuster en fonction des résultats.
3️⃣ Passer à l’action immédiatement Un objectif doit être lancé sans attendre. Prenez une feuille et notez la première action à faire dans les 24 heures. Juste une. Pas besoin d’un plan parfait, l’important est de commencer.
L’effet boule de neige : le pouvoir des petites victoires
Il y a une chose essentielle que j’ai apprise dans mes galères : les petits progrès quotidiens valent plus que les grandes résolutions sans action.
🔥 Au lieu d’attendre le « moment parfait », j’ai décidé d’agir un peu chaque jour. Et chaque petite avancée renforce la motivation, crée du mouvement, et mène à des résultats concrets.
On n’atteint pas un sommet en une seule montée. Mais chaque geste compte.
Si aujourd’hui vous souhaitez reprendre le contrôle de votre temps, améliorer votre vie, ou simplement avancer sur un projet qui vous tient à cœur… ne vous contentez pas d’y penser. Faites le premier pas, maintenant.
Votre réussite commence par une décision
Vous êtes la seule personne qui peut définir votre chemin de VIE. Peu importe votre passé, ce qui compte, c’est ce que vous décidez aujourd’hui. Un objectif bien défini et soutenu par des actions quotidiennes devient une réalité inévitable.
Fixez un objectif qui vous anime réellement. Écrivez-le. Engagez-vous envers vous-même. Et surtout, faites chaque jour un pas, même minime, dans sa direction. C’est ainsi que les grandes transformations prennent naissance.
Tout objectif, aussi grand soit-il, commence par une simple décision. Une décision prise avec clarté, avec engagement, et surtout, avec émotion.
✅ Ressentez votre objectif, imprégnez-vous de la vision de votre réussite. ✅ Découpez-le en petites étapes concrètes. ✅ Passez à l’action dès maintenant, sans attendre.
Votre réussite n’est pas une question de chance, mais de préparation et de constance.
Dans le prochain article, nous explorerons comment installer des routines puissantes pour rester discipliné et avancer vers vos objectifs sans vous épuiser. Restez attentif à votre boîte mail !
Votre mentalité façonne votre développement personnel
Un jour, j’ai observé une chose frappante… Deux personnes, face aux mêmes défis, n’avaient pas du tout les mêmes résultats. L’une avançait, progressait, réussissait. L’autre, malgré tous ses efforts, semblait condamnée à faire du surplace.
Pourquoi ?
Pendant longtemps, j’ai cru que tout était question de talent, de chance, d’opportunités. Que certains étaient « nés pour réussir » pendant que d’autres devaient se contenter de suivre. Cette pensée était confortable : si je n’y arrivais pas, ce n’était pas de ma faute.
Mais elle était surtout fausse.
La vérité, c’est que le succès n’est pas une question de capacités, mais d’état d’esprit. Ce que vous croyez possible, ce que vous vous autorisez à accomplir, ce que vous décidez d’oser… Tout commence dans votre mental.
Et lorsque j’ai compris cela, tout a changé.
Anthony Robbins le dit lui-même : « Là où va votre attention, l’énergie suit. » Ce sur quoi vous vous concentrez finit par grandir et façonner votre réalité.
Les neurosciences confirment ce principe. Michael Merzenich,spécialiste de la plasticité cérébrale, a prouvé que notre cerveau se transforme en fonction de nos pensées et expériences. Plus vous cultivez des pensées limitantes, plus votre cerveau renforce ces schémas. À l’inverse, plus vous adoptez une mentalité tournée vers l’apprentissage et la progression, plus vous développez des connexions neuronales qui favorisent votre réussite.
Le changement est possible. Et tout commence par une prise de conscience : nous avons tous le pouvoir de reprogrammer notre cerveau pour qu’il travaille avec nous, et non contre nous.
Mentalité fixe vs. Mentalité de croissance
La psychologue Carol Dweck, dans son livre Mindset: The New Psychology of Success, a mis en lumière ce phénomène fascinant. Il existe deux types de mentalités :
👉 La mentalité fixe regroupe ceux qui pensent que leurs capacités sont figées. Ils évitent les défis par peur de l’échec et se limitent eux-mêmes. Par exemple, une personne qui se dit qu’elle est mauvaise en musique décidera de ne même pas essayer d’apprendre.
👉 À l’inverse, la mentalité de croissance concerne ceux qui savent que les compétences s’acquièrent avec l’effort et l’expérience. Pour eux, l’échec n’est pas une fatalité, mais une opportunité d’apprentissage qui leur permet de s’améliorer.
Angela Duckworth, auteure de Grit: The Power of Passion and Perseverance, a prouvé que la persévérance est un facteur bien plus important que le talent inné. Imaginez deux personnes qui veulent apprendre le piano. L’une se dit « Je n’ai aucun talent, autant arrêter. » L’autre accepte ses erreurs et pratique chaque jour. Quelques mois plus tard, qui jouera le mieux ?
Les recherches menées à Stanford ont également démontré que les étudiants avec une mentalité de croissance obtenaient de bien meilleurs résultats. Ils voyaient chaque difficulté comme une opportunité d’apprentissage plutôt que comme un obstacle insurmontable.
Peu importe votre point de départ, il est toujours possible d’évoluer. Mais pour cela, il est essentiel de modifier sa manière de penser et d’adopter une approche axée sur le progrès et l’amélioration continue.
Et surtout, j’ai pu vérifier cela moi-même. Pendant longtemps, j’avais une mentalité figée sur certains aspects de ma vie, persuadé que je « n’étais pas fait pour » certaines choses. Mais le jour où j’ai commencé à voir les difficultés comme des marches à gravir plutôt que comme des murs infranchissables, tout a changé
Pour approfondir davantage, voici une vidéo explicative sur la mentalité de croissance
Reprogrammer son état d’esprit pour réussir
Le changement ne se fait pas du jour au lendemain, mais il peut s’obtenir avec un peu de discipline et des actions concrètes. Voici les piliers qui m’ont permis de transformer ma vision des choses :
✅ Remplacez vos croyances limitantes Vos pensées façonnent vos résultats. Remplacez immédiatement toute pensée négative par une alternative constructive. Au lieu de dire « Je ne suis pas organisé », dites-vous : « Je suis en train d’apprendre à mieux m’organiser. » Ce petit changement crée un déclic puissant dans votre cerveau.
✅ Voyez l’échec comme une opportunité Chaque erreur est une leçon ! Après chaque difficulté, posez-vous ces deux questions : – Qu’est-ce que cette situation m’enseigne ? – Que puis-je améliorer la prochaine fois ?
Thomas Edison disait : « Je n’ai pas échoué 10 000 fois. J’ai simplement trouvé 10 000 façons qui ne fonctionnent pas. » Le succès appartient à ceux qui persévèrent.
✅ Entourez-vous des bonnes personnes Votre entourage influence directement votre état d’esprit. Les personnes négatives vous tirent vers le bas. À l’inverse, côtoyer des gens ambitieux, dans l’action, optimistes et motivants booste votre propre énergie.
✅ Faites de l’apprentissage une habitude et un code d’honneur Votre cerveau est un muscle : entraînez-le. Lisez, écoutez des podcasts, suivez des formations et séminaires, prenez des notes. Chaque jour, absorbez une nouvelle idée qui vous tire vers le haut. Mais surtout, gardez un esprit critique, ne vous limitez pas à une seule source d’information.
✅ Passez à l’action malgré les doutes La peur du jugement ou de l’échec ne disparaîtra jamais complètement. Mais elle s’efface dès que vous agissez. Appliquez la règle des 5 secondes de Mel Robbins : dès que vous hésitez, comptez 5-4-3-2-1… et faites le premier pas.
Le courage ne précède pas l’action. C’est l’action qui crée le courage.
Vous pouvez reprogrammer vos pensées avec la Dynamique Mentale
Nos pensées façonnent notre réalité. Ce que nous croyons vrai sur nous-mêmes finit par devenir notre vérité. C’est la base de la Dynamique Mentale, une méthode qui repose sur un principe simple et universelle : nos pensées influencent nos actions, et nos actions créent nos résultats.
Chaque jour, vous répétez mentalement certaines croyances sur vous-même, souvent sans en avoir conscience. « Je ne suis pas doué pour ça », « Je n’ai pas de chance », « Ce n’est pas pour moi »… Ces affirmations agissent comme des programmations qui limitent votre potentiel. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de les reprogrammer pour obtenir de nouveaux résultats.
Voici comment :
Étape 1 : Identifiez vos pensées limitantes
Chaque jour, notez une pensée qui vous freine ou vous décourage. Ces pensées apparaissent souvent dans les moments où vous doutez de vous-même :
📌 « Je ne suis pas à la hauteur pour ce projet. » 📌 « Je n’arriverai jamais à m’organiser efficacement. » 📌 « Le succès, c’est pour les autres, pas pour moi. »
Prenez un carnet et écrivez ces pensées noir sur blanc. Ce simple geste vous aidera à prendre du recul et à voir qu’il ne s’agit que de croyances… et non d’une réalité immuable.
👉 Dynamique Mentale : En mettant ces pensées à l’écrit, vous prenez conscience du programme mental qui tourne en arrière-plan et influence vos décisions. Et une fois que vous en êtes conscient, vous pouvez le changer.
Étape 2 : Reformulez-les avec des affirmations puissantes
L’étape suivante est de transformer chaque pensée négative en affirmation positive et dynamisante.
Exemple : ❌ « Je ne suis pas bon en communication. » ✅ « Chaque jour, je progresse en m’exprimant avec assurance. »
❌ « Je n’ai jamais été discipliné. » ✅ « Je mets en place de nouvelles habitudes qui me rapprochent de mes objectifs. »
👉 Dynamique Mentale : La répétition de ces affirmations est essentielle. Insistez sur l’importance de nourrir son esprit de suggestions positives pour reprogrammer l’inconscient. Lisez-les chaque matin et chaque soir, comme une routine mentale, pour renforcer cette nouvelle façon de penser.
Étape 3 : Associez chaque nouvelle pensée à une action immédiate
La pensée seule ne suffit pas, elle doit être suivie d’une action concrète. C’est là que réside la véritable transformation.
Si vous doutez de vos capacités en communication : 📌 Exprimez-vous davantage dans les discussions avec vos proches. 📌 Entraînez-vous à parler devant un miroir avec assurance. 📌 Osez poser une question lors de votre prochaine réunion ou intervention en public.
Si vous pensez « Je n’arriverai jamais à être organisé », testez une micro-action : 📌 Notez trois tâches à accomplir chaque matin et réalisez-les avant midi. 📌 Prenez 10 minutes chaque soir pour planifier votre journée du lendemain.
👉 Dynamique Mentale : Chaque action, même minime, envoie un signal fort à votre cerveau : je suis en train de changer.L’inconscient croit ce qu’il voit et ce qu’il ressent. Plus vous agissez dans le sens de votre affirmation, plus votre esprit s’aligne avec cette nouvelle identité.
Étape 4 : Installez ce processus pendant 7 jours
Comme tout entraînement, ce changement d’état d’esprit demande de la régularité. Pendant une semaine, prenez 5 minutes chaque jour pour :
✍️ Noter une pensée limitante identifiée dans la journée. ✍️ Écrire sa reformulation positive sous forme d’affirmation. ✍️ Réaliser une action en accord avec cette affirmation.
📌 Exemple concret : Jour 1 : « Je ne suis pas discipliné » → « J’installe des routines efficaces chaque jour. » → Je planifie 3 tâches prioritaires pour demain. Jour 2 : « Je ne suis pas à l’aise en public » → « Je parle avec confiance et naturel. » → Je prends la parole au moins une fois dans une discussion de groupe.
En fin de semaine, relisez vos notes. Vous verrez que certaines pensées négatives auront perdu leur emprise et que vous aurez déjà réorienté votre état d’esprit vers plus de dynamisme et de confiance.
👉 Dynamique Mentale : En prenant l’habitude d’écrire vos pensées et vos avancées, vous transformez un concept abstrait en un processus mesurable et concret. La clé, c’est la répétition.
Votre développement personnel commence dans votre état d’esprit
Les études en psychologie cognitive sont formelles : ceux qui réussissent ne sont pas forcément les plus intelligents, mais ceux qui adoptent un état d’esprit de croissance.
Carol Dweck l’a démontré pendant 30 ans : ceux qui croient en leur potentiel progressent constamment, là où les autres stagnent.
Angela Duckworth, quant à elle, a prouvé que la persévérance bat toujours le talent.
👉 Posez-vous cette question : Êtes-vous prêt à voir chaque défi comme une opportunité ?
Votre réussite n’est pas déterminée par votre passé, mais par la manière dont vous choisissez d’avancer aujourd’hui. Nourrissez votre esprit, développez votre sens critique, cultivez une mentalité de croissance, et observez comment votre vie commence à changer. Tout commence par une décision… La vôtre.
Dans le prochain article, nous verrons comment fixer des objectifs clairs et atteignables pour structurer votre réussite et votre développement personnel. Restez attentif à votre boîte mail !
Quand j’ai commencé à travailler sur ma gestion du temps, une chose me paraissait insurmontable : déléguer. Comme beaucoup, j’avais cette croyance bien ancrée que « si je ne le fais pas moi-même, ce ne sera jamais bien fait ». Avec le temps, les erreurs et les apprentissages, j’ai compris que déléguer n’était pas seulement une compétence à acquérir, mais une véritable transformation mentale.
Aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous 5 conseils issus de mon parcours et de mes expériences personnelles et professionnelles pour vous aider à déléguer sans stress.
1. Déléguer, c’est investir dans votre avenir
Quand j’étais responsable dans la restauration, puis en logistique, je pensais que mon succès reposait sur ma capacité à tout maîtriser. Je croyais qu’être performant, c’était savoir tout faire soi-même, être constamment présent sur chaque détail. Mais en réalité, c’était tout le contraire. Ce n’est qu’en apprenant à déléguer que j’ai pu me concentrer sur ce qui comptait vraiment pour moi : développer mes compétences, affiner mes stratégies et me rendre indispensable sur des projets plus complexes et plus ambitieux.
Déléguer m’a permis de faire un saut qualitatif dans ma manière de travailler. Par exemple, confier l’organisation quotidienne d’une journée de travail à un collaborateur de confiance m’a permis de prendre du recul sur les priorités. Cela m’a également permis d’observer et de comprendre les processus de manière plus stratégique. En donnant à mon équipe la responsabilité de certaines tâches, des problèmes récurrents sont apparus, des problèmes qui, sans cette délégation, seraient restés invisibles. Et une fois identifiés, j’ai pu les résoudre de manière durable.
Ce que j’ai appris au fil des années, c’est que le temps investi dans la délégation est un véritable cadeau que vous faites à votre avenir. Ce temps libéré vous permet non seulement de vous concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée, mais aussi de faire grandir votre équipe, de renforcer sa cohésion et de multiplier son efficacité. Déléguer, ce n’est pas une perte de contrôle, mais un moyen de libérer votre potentiel et d’ouvrir la voie à de nouvelles opportunités. C’est un investissement qui paye à long terme, tant pour vous que pour ceux qui vous entourent.
2. Réservez votre énergie pour les tâches stratégiques
Une leçon essentielle que j’ai retenue : tout faire, c’est s’épuiser. Nous avons tous tendance à vouloir être partout à la fois, mais à force de s’étendre sur trop de fronts, on finit par se perdre et s’épuiser. Si une tâche est répétitive ou technique, demandez-vous si elle est vraiment de votre niveau. Parfois, il est difficile de lâcher prise et de confier ces tâches à d’autres, mais cela fait partie du processus de développement personnel et professionnel. Acceptez que certaines choses peuvent être mieux faites par ceux qui ont la compétence spécifique pour les accomplir.
J’ai souvent dû réapprendre à ne pas m’éparpiller, notamment quand je devais jongler entre mon rôle de leader et mes responsabilités familiales. Ce n’était pas facile de trouver un équilibre. Il m’arrivait même de rapporter le travail à la maison, pensant que c’était nécessaire pour être performant. Mais j’ai vite compris que cela ne faisait que prolonger mon épuisement. Une erreur que je ne ferais plus aujourd’hui. Le prix à payer pour cela est trop élevé : il y a un moment où l’on se rend compte que l’on perd en qualité de vie et de productivité en voulant tout faire soi-même.
Pour être honnête, c’est en réduisant ces distractions et en déléguant ce qui ne requiert pas ma pleine expertise que j’ai réussi à finir mes journées de travail sans m’épuiser. Cela m’a permis de consacrer des après-midi à des tâches plus stratégiques, comme vous écrire sur la gestion du temps. Chaque fois que vous confiez une tâche en dessous de vos compétences, vous récupérez non seulement du temps mais aussi de l’énergie précieuse. Ce temps libéré peut alors être utilisé pour des projets plus importants et alignés avec vos véritables priorités.
Réserver votre énergie pour ce qui est stratégique, c’est faire le choix conscient de concentrer vos efforts là où vous pouvez avoir une véritable influence. C’est se recentrer sur ce qui est essentiel pour votre réussite à long terme, tout en permettant à d’autres de contribuer à votre vision du travail ou de vos projets personnel. Déléguer n’est pas une faiblesse, c’est une force qui vous permet de vous concentrer sur ce qui vous permettra de vraiment avancer.
3. Osez vous donner le droit de déléguer
Un des blocages les plus répandus en optimisation du temps, c’est le poids de nos croyances. Pendant longtemps, j’étais convaincu que déléguer était un aveu de faiblesse ou que personne ne ferait les choses « aussi bien que moi ». Cette pensée me limitait et m’empêchait de progresser. La vérité ? C’est complètement faux. Déléguer n’est pas un signe de défaillance, mais au contraire un acte de confiance envers soi-même et envers les autres.
J’ai dû me reprogrammer mentalement pour briser ces barrières. Ce n’était pas facile, mais une fois que j’ai pris conscience de cette croyance limitante, j’ai cherché des moyens de la surmonter. La méthode Coué s’est révélée être une aide précieuse pour cela. Voici deux affirmations qui m’ont particulièrement aidé :
« Je me donne le droit de déléguer. » « Confier des tâches est une preuve de confiance et non de faiblesse. »
Répétez-vous ces phrases tout au long de la journée, du matin au soir, de votre petit déjeuner jusqu’au moment d’aller au lit. Cela peut paraître simple, mais c’est une véritable merveille pour reprogrammer votre mental et intégrer cette nouvelle manière de penser.
Chaque fois que vous hésitez à déléguer, rappelez-vous ceci : votre valeur ne réside pas dans le fait de tout faire, mais dans le fait de savoir quoi faire et comment le faire faire. La capacité à déléguer, c’est la capacité à être plus stratégique, plus efficace et plus sage dans vos choix. C’est en vous libérant de cette pression que vous pourrez vraiment progresser et avancer vers vos objectifs sans ce « stress » de ne pas y arriver
4. Le succès passe par une équipe soudée
J’ai été inspiré par une anecdote d’un cadre qui, tout en travaillant moins, était le plus productif de son entreprise. Son secret ? Il déléguait tout ce qui n’était pas essentiel, permettant ainsi à son équipe de briller dans leurs spécialités. En se concentrant sur les tâches qui comptaient vraiment a son travail, il a permis à son équipe de prendre en charge ce qui relevait de leur expertise, ce qui a eu un impact direct sur la productivité de l’ensemble de l’entreprise.
Le vrai leadership, c’est d’identifier les forces et les qualités de vos coéquipiers. Vous seriez surpris de voir ce qu’ils peuvent accomplir mieux que vous. C’est pour cela qu’ils sont parmi vous, pour apporter leur expertise et leur savoir-faire dans des domaines où vous n’êtes peut-être pas aussi fort. En reconnaissant leurs compétences, vous leur donnez l’opportunité de briller et d’apporter une réelle valeur ajoutée.
Dans ma propre expérience, j’ai constaté que la confiance que vous accordez en déléguant renforce la motivation des autres. Lorsque vous leur confiez des responsabilités, vous leur montrez que vous avez confiance en eux, et cela renforce leur engagement. Déléguer, c’est bien plus que simplement alléger votre charge de travail. C’est une manière de construire une équipe plus autonome, plus développée en compétences et plus forte. Vous créez un environnement dans lequel chacun se sent impliqué, reconnu et capable de contribuer à l’ensemble du projet.
Cela permet à chacun de se sentir investi, reconnu, et d’apporter sa propre valeur à l’ensemble du groupe. En fin de compte, une équipe soudée est une équipe qui se soutient, se challenge et progresse ensemble. C’est dans cette dynamique que le succès devient collectif et durable.
5. Vous serez souvent surpris par les résultats
Je me souviens d’une fois où j’ai enfin pris le risque de déléguer une tâche administrative que je considérais cruciale. Je pensais que, comme souvent, je devrais tout vérifier et corriger pour que ce soit à la hauteur de mes attentes. Mais, à ma grande surprise, le résultat était bien meilleur que ce que j’aurais pu produire moi-même. Cette expérience m’a ouvert les yeux sur une vérité fondamentale : déléguer, c’est souvent révéler les talents cachés des autres.
Quand vous donnez une chance à quelqu’un de s’exprimer dans une tâche, vous pourriez être agréablement surpris. Non seulement la tâche peut être accomplie de manière aussi efficace, voire plus, mais elle peut également être réalisée de façon innovante, avec une approche ou une perspective que vous n’auriez jamais envisagée. Parfois, ceux à qui vous déléguez une tâche peuvent apporter des idées fraîches, des méthodes plus efficaces, ou même des solutions plus adaptées, car ils ont leur propre expertise et un regard extérieur à votre manière de faire.
Cela démontre une fois de plus que déléguer n’est pas une question de perte de contrôle, mais d’ouverture à la collaboration et à l’enrichissement mutuel. En faisant confiance à votre équipe, vous créez un espace où l’innovation et la créativité peuvent s’épanouir. Vous n’êtes plus le seul à proposer des solutions, mais vous permettez à tout un chacun de contribuer à l’édification du projet de manière unique et souvent plus brillante.
Déléguer, c’est grandir
Déléguer c’est une preuve de vrai leadership et d’intelligence. Cela vous permet non seulement de libérer du temps, mais aussi de concentrer votre énergie sur ce qui est vraiment essentiel. En délégant, vous gagnez en compétences en vous concentrant sur les tâches qui vous demandent réellement de l’expertise et de la réflexion. Vous avez aussi l’opportunité de mieux équilibrer votre vie professionnelle et personnelle, en vous offrant plus de temps pour vous et pour les autres aspects importants de votre vie.
Déléguer, c’est aussi une manière de grandir, de vous libérer des tâches qui ne font pas partie de votre cœur de métier. C’est en allégeant votre charge que vous pouvez vraiment avancer, en prenant du recul et en vous consacrant à ce qui va propulser votre carrière, votre entreprise, ou vos projets personnels vers de nouveaux horizons.
Alors, aujourd’hui, posez-vous cette question : quelle est la première tâche que vous pourriez confier dès maintenant ? Ne laissez pas la peur de perdre le contrôle vous retenir. Vous pourriez bien découvrir que votre chemin vers une meilleure gestion du temps commence par un simple geste : faire confiance aux autres. Ce geste est le premier pas vers une organisation plus efficace, plus humaine et plus productive. Et, vous verrez, la récompense est bien plus grande que ce que vous auriez imaginé.
Manager ou chef d’entreprise, je sais qu’il n’est pas facile de nos jours de présenter la productivité à ses équipes, qui pourraient en avoir une perception négative. Que ce soit dans une entreprise, un atelier ou un poste d’encadrement, il existe plusieurs façons d’améliorer la productivité des collaborateurs. Mais s’il y a une approche qui mérite une attention particulière, c’est bien celle de la loi de Parkinson.
La loi de Parkinson : le temps s’adapte à ce qu’on lui donne
Origines de la loi de Parkinson : Cette loi est née des observations de Cyril Northcote Parkinson, un historien et écrivain britannique, dans un article humoristique publié en 1955. Parkinson y décrivait de manière satirique la tendance bureaucratique à multiplier les tâches pour remplir tout le temps disponible. Depuis, ce principe est devenu un concept clé en gestion du temps et de la productivité.
Voici une vérité qui peut transformer votre gestion du temps : si on donne une heure à quelqu’un pour accomplir une tâche, il prendra cette heure complète. Mais si vous réduisez ce temps à 45 minutes, il mobilisera ses ressources pour finir dans le délai imparti. Résultat ? La même tâche est réalisée… en moins de temps.
Temps extérieur contre temps mental
Le temps extérieur (l’horloge) est immuable, mais le temps mental, lui, est flexible. La loi de Parkinson joue sur cette flexibilité : réduire légèrement le temps imparti pousse à une meilleure concentration et à moins de distractions.
Comment introduire la loi de Parkinson sans tension ?
Parler de productivité peut parfois être perçu comme un sujet délicat dans une équipe. Certains peuvent craindre une surcharge de travail ou des attentes irréalistes. Pourtant, en adoptant une approche collaborative et bienveillante, il est possible d’introduire la loi de Parkinson comme une opportunité d’amélioration personnelle et collective, plutôt qu’une contrainte. Voici une méthode éprouvée pour l’aborder sans créer de tensions :
Lancez un séminaire sur la gestion du temps. Invitez vos équipes à explorer la loi de Parkinson lors d’un atelier ou d’un séminaire. Présentez-la comme une méthode pour alléger les charges inutiles et maximiser leur efficacité, tout en leur donnant l’autonomie d’expérimenter à leur rythme.
Exemple pratique : Organisez une session où chaque employé dresse une liste de ses tâches habituelles et estime le temps requis pour chacune. Ensemble, discutez des moyens de réduire ces durées tout en maintenant la qualité du travail.
Proposez des tests simples et sans pression. Donnez l’opportunité à votre équipe de fixer leurs propres limites de temps pour certaines tâches, sans craindre de jugement ou d’échec. L’objectif est d’apprendre, pas de critiquer.
Exemple concret : Proposez un défi où chacun choisit une tâche quotidienne et tente de la réaliser en 10 % de temps en moins. Demandez-leur ensuite de partager leurs impressions et apprentissages.
Évaluez les résultats sur une période donnée. Après quelques semaines, revenez sur cette expérience pour mesurer les progrès réalisés. Utilisez des indicateurs simples tels que la qualité, les délais respectés et la productivité. Transformez ces résultats en opportunité de discussion et d’ajustements.
Exemple mesurable : Avant l’introduction de la méthode, notez le temps moyen nécessaire pour accomplir une tâche clé. Comparez-le ensuite avec les résultats obtenus après l’expérimentation. Présentez des graphiques ou tableaux pour illustrer les gains en efficacité.
Célébrez et récompensez les efforts. La reconnaissance est essentielle pour motiver les équipes. Félicitez publiquement les collaborateurs qui ont relevé le défi avec succès. Offrir une récompense, même symbolique, peut renforcer l’envie de continuer sur cette voie.
Exemple inspirant : Installez un « mur des réussites » où les employés peuvent afficher leurs progrès ou recevoir des messages d’encouragement de leurs pairs.
Pourquoi cette approche fonctionne ?
Cette méthode fonctionne parce qu’elle est basée sur l’implication et le respect de l’autonomie des employés. En les mettant au centre du processus, vous encouragez un climat de confiance et de collaboration. De plus, en mesurant et en célébrant les résultats, vous transformez une idée abstraite en succès concret, facilement observable par tous.
Ce que cela peut procurer à vos collaborateurs
Pour un employé non-manager, appliquer la loi de Parkinson peut apporter plusieurs avantages significatifs :
Une meilleure maîtrise de son temps. En apprenant à limiter la durée consacrée à chaque tâche, l’employé devient plus attentif à l’essentiel. Cela réduit non seulement les distractions, mais aussi les risques de procrastination. Par exemple, un employé administratif peut traiter ses e-mails en 30 minutes au lieu d’une heure en restant concentré.
Un sentiment de satisfaction. Accomplir une tâche dans un délai réduit procure un sentiment d’accomplissement. Chaque jour devient une opportunité d’atteindre ses objectifs avec efficacité. Imaginez un employé terminant un rapport complexe plus tôt que prévu : ce sentiment de réussite renforce la confiance en soi.
Moins de stress. En évitant que les tâches ne s’étirent indéfiniment, l’employé réduit la pression liée aux délais prolongés. Par exemple, dans un service client, répondre rapidement aux demandes peut alléger la charge mentale et créer un environnement de travail plus serein.
Une reconnaissance accrue. Être efficace permet de se démarquer. Cela peut entraîner des retours positifs de la part des collègues ou des supérieurs. Un employé qui termine un projet avant l’échéance montre qu’il est fiable, ce qui peut ouvrir des opportunités de carrière ou de responsabilités accrues.
Plus de temps pour des projets personnels. En réalisant ses tâches professionnelles plus rapidement, l’employé peut consacrer du temps à ses passions ou à son développement personnel. Cela peut inclure des formations, des activités créatives ou simplement du temps pour se détendre.
Durant mes années dans la logistique aéronautique, j’ai vu à quel point le respect des délais pouvait transformer une équipe. Travailler sur des plannings serrés mais réalistes, en appliquant des principes proches de la loi de Parkinson, nous a permis de gérer des flux complexes avec précision. Par exemple, lors de la gestion des pièces critiques pour les avions, nous devions souvent réduire les délais pour assurer la disponibilité sans compromettre la qualité. Cette méthode a non seulement renforcé l’efficacité, mais aussi cultivé une fierté collective chez les collaborateurs qui voyaient leur travail contribuer directement à des résultats mesurables.
Ce qui fonctionne ici, c’est la méthode douce et participative. Au lieu d’imposer, vous montrez, vous laissez tester, et les résultats parlent d’eux-mêmes. Productivité accrue, satisfaction au travail, et un environnement gagnant-gagnant. Que du Positif !
Alors, prêt à tester la loi de Parkinson au bureau ?
La méthode Kaizen n’est pas une simple technique : c’est une véritable philosophie de vie. Elle vous invite à avancer, pas à pas, pour atteindre des sommets que vous pensiez hors de portée. Plutôt que de rêver d’un changement radical du jour au lendemain, elle vous propose de miser sur des améliorations progressives. C’est cette approche douce mais profonde qui fait toute sa puissance.
Imaginez un alpiniste gravissant une montagne enneigée. Ce ne sont pas des bonds gigantesques qui l’emmènent au sommet, mais des pas réguliers, calculés, presque insignifiants pris un par un. La méthode Kaizen applique ce principe à la vie quotidienne et aux projets personnels ou professionnels.
À l’origine, Kaizen est une stratégie adoptée par les entreprises japonaises pour améliorer leurs processus de production. « Kaizen » signifie littéralement « amélioration » ou « changement pour le mieux ». Mais ce qui fonctionne dans le monde des affaires a aussi démontré son étonnante efficacité dans la vie personnelle.
Son principe est simple : chaque jour, apportez un petit changement, si infime soit-il. Ces petits ajustements, répétés quotidiennement, finissent par créer des transformations spectaculaires au fil du temps. Le secret de cette méthode réside dans sa douceur : elle contourne notre résistance naturelle au changement et nous permet d’avancer sans effort apparent.
Pourquoi le Kaizen Fonctionne-t-il si Bien ?
Le Kaizen joue sur un aspect clé de la psychologie humaine : la peur de l’échec. Nous sommes souvent paralysés face à l’ampleur d’un projet ou d’un objectif. Rédiger un livre de 350 pages, réorganiser un bureau chaotique, ou adopter une alimentation équilibrée peut sembler écrasant. Mais que se passe-t-il si vous vous engagez simplement à écrire une page par jour, à ranger un tiroir ou à ajouter un fruit à votre repas quotidien ? Ces micro-actions éliminent la pression et, surtout, elles sont faciles à maintenir.
J’ai moi-même expérimenté ce principe en logistique. Il est même la plupart du temps utiliser dans de nombreuses entreprises manufacturier. Diriger une équipe pour améliorer les flux de marchandises était parfois un défi monumental. Plutôt que de viser une refonte complète d’un processus du jour au lendemain, je me concentrais sur de petits ajustements : analyser un seul KPI à la fois, modifier une étape dans la chaîne d’appro ou bien mettre en place une courte réunion quotidienne avec l’équipe pour partager nos progrès. À force de petits pas, nous avons obtenu des résultats impressionnants sans ressentir le poids d’un changement massif.
Selon Bill Marchesin :« La méthode japonaise Kaizen repose sur de petites actions pour se rapprocher de son but. Pourquoi de petites actions ? Parce qu’il est plus facile d’y arriver, et l’être humain est moins porté à se décourager. »
Comment Appliquer le Kaizen au Quotidien
Décomposez vos objectifs : Si vous avez un projet ambitieux, fractionnez-le. Plutôt que de rêver de réorganiser toute votre maison, commencez par un coin de votre salon.
Fixez des micro-objectifs : Vous voulez vous mettre à la lecture ? Lisez deux pages par jour. Ce rythme peut sembler insignifiant, mais au bout d’un mois, vous aurez dévoré un livre entier.
Avancez chaque jour, même un peu : Imaginez que vous essayez de réduire votre consommation de cigarettes. Plutôt que d’arrêter brutalement, supprimez une cigarette par jour. Vous avancerez sans même ressentir l’effort.
Créez une dynamique positive : Chaque petite victoire renforce votre motivation. Chaque jour, vous vous rapprochez un peu plus de votre but, ce qui alimente un cercle vertueux.
Kaizen et Gestion du Temps : Une Alliance Idéale
La méthode Kaizen s’applique parfaitement à la gestion du temps. Vous vous sentez débordé ? Commencez par gagner quelques secondes dans vos activités quotidiennes. Optimisez un processus ici, simplifiez une tâche là. En une semaine, ces petits gains se cumulent pour vous offrir un temps précieux.
Dans mon travail, j’ai souvent utilisé cette approche pour résoudre des problèmes récurrents. Plutôt que de chercher à tout régler en une fois, je m’attaquais aux petits irritants quotidiens : réduire le temps d’attente pour un chargement, automatiser un rapport ou réorganiser un espace de stockage. Ces ajustements, bien que modestes, permettaient à l’équipe de travailler plus efficacement et de gagner du temps au fil des semaines.
Un des aspects les plus fascinants de la méthode Kaizen est son impact sur le long terme. De petits ajustements quotidiens, presque imperceptibles, finissent par créer des révolutions dans votre vie. En un trimestre, votre bureau peut devenir un espace ordonné et inspirant. En un an, vous pouvez avoir rédigé ce livre que vous avez toujours voulu écrire. En trois ans, vous pouvez totalement transformer votre mode de vie.
La beauté de Kaizen réside dans sa simplicité. Ce n’est pas une course contre la montre ni un effort surhumain. C’est une invitation à avancer, un petit pas à la fois, vers une version améliorée de vous-même.
Essayez dès aujourd’hui. Faites une petite chose différente. Juste une. Et demain, une autre. Vous verrez, le changement viendra, inévitablement.
Imaginez un instant que tout ce que vous désirez est déjà à portée de main. Pas un rêve vague ou un espoir lointain, mais une réalité concrète. Ce qui se dresse entre cette vision et votre vie actuelle, c’est une puissance souvent sous-estimée : la direction que vous donnez à votre énergie intérieure vers l’extérieur.
Chacun de nous possède une énergie brute, prête à être utilisée. C’est cette force qui vous pousse à agir, à rêver, à persévérer. Mais cette énergie, laissée sans orientation, devient dissipée. Elle se perd dans les doutes, les distractions, et les peurs. La clé réside dans votre capacité à la canaliser, à lui donner un objectif précis et inébranlable.
Pourquoi cette force est-elle si puissante ?
Parce qu’elle est liée à vos pensées et à vos croyances les plus profondes. Ce que vous pensez de vous-même et de vos capacités influence directement ce que vous accomplissez. En dirigeant consciemment cette force, vous ne subissez plus les aléas de la vie. Vous devenez le capitaine de votre destinée.
Prenons un exemple simple : imaginez un cours d’eau tranquille. Il est agréable, mais sans grand impact. Maintenant, visualisez ce même cours d’eau concentré dans une turbine : il peut produire assez d’énergie pour alimenter une ville entière. Votre énergie intérieure fonctionne de la même manière.
Les étapes pour diriger cette force avec efficacité
Clarifiez vos désirs. Beaucoup de personnes n’obtiennent pas ce qu’elles veulent parce qu’elles ne savent pas précisément ce qu’elles veulent. Prenez un moment pour écrire noir sur blanc vos objectifs. Plus ils sont précis, mieux vous pourrez diriger votre énergie.
Par exemple, ne dites pas : « Je veux être heureux. » Dites plutôt : « Je veux ressentir un équilibre dans ma vie grâce à un travail épanouissant, du temps avec ma famille, et une bonne santé. »
Transformez vos croyances limitantes. L’un des plus grands obstacles à la réalisation de vos désirs est ce que vous croyez possible. Posez-vous cette question : Quelles sont les histoires que je me raconte pour justifier pourquoi je ne peux pas atteindre mes objectifs ?Changez ces histoires en affirmations positives.
Adoptez une action quotidienne. La direction de votre énergie se renforce à travers des actions cohérentes. Peu importe si elles sont petites. Ce qui compte, c’est la constance. Chaque jour, faites une chose qui vous rapproche de votre objectif. Avec le temps, ces actions s’accumulent et créent un élan positif.
Entourez-vous des bonnes influences. Votre environnement joue un rôle crucial. Les personnes et les informations avec lesquelles vous interagissez peuvent soit alimenter votre force, soit la disperser. Choisissez des lectures, des conversations et des mentors qui inspirent, motivent et vous poussent à avancer.
Le pouvoir de la persévérance
Rappelez-vous que cette force, aussi puissante soit-elle, a besoin de temps pour porter ses fruits. Rien de grand ne se construit du jour au lendemain. Le doute viendra, les obstacles aussi. Mais en continuant à diriger votre énergie, en ajustant vos efforts et en croyant profondément en vos capacités, vous verrez les résultats se manifester.
Vous avez tout ce qu’il faut en vous pour créer la vie que vous désirez. La question est : êtes-vous prêt à prendre les commandes ? Commencez aujourd’hui. Clarifiez un objectif, agissez, et observez comment cette force incroyable commence à changer votre vie.
Alors, quelle sera votre première étape pour diriger cette énergie dès maintenant ?
Avec tous mes vœux de succès,
J-Philippe Berten
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