Archives par mot-clé : Gestion du Temps

Comment manipuler son boss sans qu’il s’en rende compte #1

Quand le développement personnel et le travail en entreprise prennent des chemins opposés…

Vous le vivez peut-être : vous commencez à lire des bouquins sur le développement personnel, la gestion du stress, l’intelligence émotionnelle… Bref, vous êtes en train de devenir une meilleure version de vous-même.

Mais voilà : votre travail, lui, est resté bloqué dans une autre époque. Une époque où « être stressé » est un signe de sérieux, où « travailler tard » est une preuve d’engagement, et où « prendre du temps pour soi » est réservé aux fainéants.

Résultat : vous avancez sur votre chemin personnel, mais dès que vous passez la porte du bureau, vous avez l’impression de faire un bond en arrière. C’est comme vouloir devenir végétarien dans une entreprise spécialisée dans le barbecue.

Heureusement, il y a des moyens subtils pour introduire votre développement personnel en Entreprise… sans que personne ne se rende compte que vous êtes en train de pirater l’entreprise de l’intérieur.

Voici comment je m’y suis pris pour réduire les temps de réunions hebdomadaires de mon Boss…sans qu’il s’en rende compte.

« Tu vis sur quelle planète, toi ? »

Tout a commencé avec cette phrase… Je vous assure, cette phrase est tombée net, comme un jugement sans appel. Mon Directeur de site me regardait, les sourcils froncés, visiblement partagé entre l’incrédulité et un soupçon de mépris.

Je venais de suggérer un truc totalement à l’opposé de sa façon de travailler : réduire nos temps de réunion inutiles et, soyons fous, nous donner le droit d’agir sans devoir planifier des tonnes de process…

— « Sur une planète où on bosse mieux et où on évite de courir comme des lapins à la dernière minute, » ai-je failli répondre.

Je respire …. À la place, j’ai opté pour une version plus diplomatique :

— « Disons que j’essaie une approche plus « efficace » du travail. » Le sens du mot à toute son importance

— « Mouais… » Il a haussé un sourcil sceptique comme il sait si bien le faire. (On dirait Teal’c dans la série Stargate.) « Mais ici, on doit être réactifs ! »

Et voilà, ça continue… L’éternel malentendu. Passer deux heures en réunion avec mon boss pour savoir quoi faire des colis que personne ne veut mais que les clients ont payés, c’est ça, être réactif… ?

Je vous explique. Dans la tête de mon chef (et de pas mal de mes collègues, d’ailleurs), « travailler mieux » signifie travailler au dernier moment, quitte à tout faire dans l’urgence. Pour moi, qui étudie le développement personnel depuis des années, ça signifie prendre du recul, éviter les interruptions inutiles et agir intelligemment et du « faites-le-maintenant ! »

Bref, deux visions du monde qui s’affrontent.

J’ai pris une inspiration (sans fermer les yeux, sinon j’allais vraiment avoir l’air perché) et j’ai décidé de jouer un rôle : celui d’un coach, pas d’un rebelle, vous voyez.

— « Justement. Est-ce que tu veux qu’on soit réactifs… ou « efficaces » ? » Ce mot est parfait..

Gros Silence… Je venais de planter la graine.

— « À plus tard, Jean-Philippe… »

Mouais. Drôle d’échange quand même… Heureusement que mes pensées ne parlent pas.

Le lendemain matin…

Tous les matins, je fais une petite rétrospective. Je note mes objectifs du jour et je planifie mon travail en blocs de temps. J’arrive au bureau tranquille, organisé… et totalement en décalage avec le reste du monde.

À côté de moi, mes collègues vivent une toute autre réalité :

07h58 : Débarquement au bureau, deux cafés en main, déjà stressés par la tonne de mails non lus et les cartons à ranger.

08h15 : Petite réunion « du matin » où tout le monde prend des notes… mais où rien ne sera réellement appliqué.

11h00 : Explosion des urgences, tout le monde court dans tous les sens.

14h30 : Huitième café de la journée. Réunion avec le boss, trois discussions en parallèle. Aucun travail vraiment avancé.

18h00 : « Je suis débordé et j’ai pas avancé ! » → Mais 75 % du temps a été perdu dans des interruptions inutiles.

Et moi, au milieu, qui tente (en vain) d’appliquer mes méthodes de développement personnel au travail.

Enfin bref… Ce matin-là, j’avais décidé de ne pas consulter mes emails avant 10h, histoire de travailler sur mes priorités avant d’être noyé sous les demandes.

Résultat ?

À 08h45, Cédric débarque, paniqué.

— « T’as vu mon mail ? »

— « Je regarde mes mails plus tard pour avancer sur… »

— « Ok mais je t’ai mis en copie, c’est urgent. »

— « C’est quoi ? »

— « Un rappel pour la réunion de cet après-midi. »

J’ai failli pleurer… Ils se sont passé le mot…

Le problème ? Beaucoup de gens confondent urgence et importance.

Tout semble urgent, parce qu’on fonctionne dans un mode où l’instantanéité est devenue la norme. Mais si on prend deux minutes pour analyser la situation, on se rend compte que la plupart des urgences sont auto-créées.

Observez bien cela au travail.

Pourquoi sommes-nous si mauvais dans la gestion du temps en entreprise en France ?

J’ai fini par comprendre d’où venait le problème en étudiant la gestion du temps : nous avons développé une culture du travail qui nous piège dans une illusion d’efficacité.

D’un côté, nous subissons une avalanche d’interruptions. Emails, réunions qui s’éternisent, sollicitations de dernière minute… Résultat : impossible de se concentrer sur une tâche plus de quelques minutes sans être interrompu. Or, il faut en moyenne 23 minutes pour retrouver pleinement sa concentration après une coupure d’après des études en Neurosciences. Imaginez le carnage quand vous êtes interrompu dix fois par jour. On jongle entre mille tâches, mais au final, on n’avance sur rien en profondeur.

De l’autre, on est tombés dans l’excès inverse : la surplanification. On ne fait plus, on organise. Réunions à rallonge, tableaux Excel bourrés de plans d’action, comités de validation pour la moindre décision… On réfléchit, on discute, mais on agit trop peu. Cette obsession du cadrage nous donne l’illusion d’être productifs, alors qu’en réalité, elle ralentit tout. Au lieu d’aller droit au but, on s’alourdit avec des process qui nous font perdre un temps fou.

Au final, entre les interruptions permanentes, la surplanification et cette obsession de la présence au travail, on se retrouve à courir toute la journée sans avoir fait vraiment quelque chose de sa journée.

Manipuler mon boss sans qu’il s’en rende compte…

J’ai vite compris une chose dans ma vie professionnelle : personne n’aime qu’on lui dise qu’il fait mal les choses. Surtout pas la hiérarchie.

Règle N°1 : Si vous dites à votre patron qu’il a tort, vous êtes mort.

Alors, plutôt que de débarquer en mode « Je vais révolutionner votre vie », j’ai juste posé une question… à laquelle j’avais déjà la réponse.


Ce matin-là, mon directeur débarque, l’air fatigué. Plus que d’habitude.

— « J’ai l’impression que mes journées sont une course sans fin. »

Allez, c’est le moment, Jean-Phi !

— « Tu veux une astuce pour récupérer deux heures par jour ? »

Il me regarde, intrigué.

— « Vas-y, je t’écoute. »

— « Fais la liste de ce qui te prend du temps et demande-toi : qu’est-ce qui est vraiment indispensable ? » (Merci le programme de Gestion du Temps.)

Il me fixe, sur la défensive.

— « Tu crois que j’ai le temps de faire ça ? »

Classique.

— « OK. Alors, dis-moi, tu perds combien de temps en réunions inutiles ? »

Long silence. Regard vague. Bingo.

Il s’éloigne. À toute à l’heure, patron…


Le test ultime : la réunion la plus absurde (mais la plus efficaces) de ma vie

14h30. Réunion hebdomadaire. Sept personnes autour de la table.

Mon boss, toujours fatigué, attaque :

— « Premier point : le rapport mensuel. Qui l’a lu ? »

Silence. Personne.

Cédric me regarde du style -j’espère que tu a lu le mail –

Encore une fois, c’est pour ma pomme… (Évidemment.)

J’ose une remarque, innocente mais désespérée :

— « Donc… on va passer 20 minutes à analyser un document que personne n’a lu ? »

Petit malaise collectif.
Je vous tiens tous. (Rire machiavélique intérieur.)

Mon boss, gêné :

— « Euh… Bon, on va juste voir les points clés. »

(Traduction : il ne l’a pas lu non plus.)

Progrès ! Il veut écourter. Peut-être que la discussion de ce matin l’a fait réfléchir…

Puis vient le moment crucial.

— « Et pour le projet des pièces en reliquat, on fait quoi ? »

Là, j’ose une approche radicale :

— « Chacun propose une action concrète en 30 secondes. Top chrono. »

Gros blanc. Ils ne sont pas prêts.

Puis Cédric (il a toujours de bonnes idées, celui-là, je l’aime bien) :

— « Euh… On pourrait lancer un sondage client s’il ils veulent que l’on s’occupent des pièces pour retour au fournisseur ? »

L’assistante du boss enchaîne :

— « Bonne idée. On fixe une deadline ? »

En 5 minutes, on a une décision claire.

Mon boss hoche la tête, l’air songeur.

— « C’était… efficace, aujourd’hui. »

Oui « Efficace » ! je crois que ce mot l’a fait réagir

14h45. Réunion pliée.


Comment j’ai réussi à faire croire à mon boss que c’était son idée

Un jours plus tard, mon boss débarque à mon bureau, tout fier de lui. Avec un café pour moi ( tiens donc…)

« J’ai réfléchi… On va tester un nouveau format de réunions, plus courtes et plus structurées. »

Je souris intérieurement.

« Excellente idée ! »

Et voilà comment, au lieu d’être vu comme un rêveur naïf avec des techniques de développement personnel des années 90, j’étais devenu un acteur du changement sans même qu’ils ne s’en rendent compte.


La moralité de cette histoire : soyez le coach du changement, pas le gourou incompris

Les gens détestent qu’on leur dise quoi faire… mais ils adorent avoir de bonnes idées.

Alors, plutôt que de jouer les révolutionnaires du développement personnel et de passer pour l’illuminé du bureau, adoptez une approche plus subtile. Semez des graines, guidez sans imposer… et surtout, amusez-vous !

Soyons honnêtes : vous n’aurez jamais de médaille pour ça.
Votre patron ne vous enverra pas un email de gratitude.
Vos collègues ne vous applaudiront pas en open space.

Mais voir les mentalités évoluer, petit à petit ? C’est un vrai plaisir.

Si vous vous sentez en décalage entre votre vision du travail et celle de votre entreprise, voici comment jouer intelligemment votre rôle de coach :

Posez des questions plutôt que d’imposer vos solutions. Plantez des graines. Laissez l’idée germer dans leur tête.
Parlez résultats, pas « méthodes à la mode ». Votre boss s’en fiche du dernier best-seller sur la productivité. Il veut des chiffres, du concret.
Proposez des changements simples et actionnables. Pas de concepts abstraits, juste des ajustements qui apportent un vrai impact.

Et un jour, sans prévenir, votre patron arrivera avec un air satisfait et vous lâchera fièrement :

— « Tu sais quoi ? J’ai découvert un truc génial pour mieux gérer mon temps… »

À ce moment-là, vous pourrez juste hocher la tête en silence… et savourer votre victoire. 😉

Et si vous arrêtiez (vraiment) de perdre votre temps ?

On a tous vécu ces réunions absurdes, ces journées qui filent sans qu’on sache où est passé notre temps, ces « urgences » qui n’en sont pas… Et pourtant, il est possible de reprendre le contrôle.

Je ne vais pas vous vendre du rêve : les interruptions ne disparaîtront pas, et votre boss ne se transformera pas du jour au lendemain en Maitre Zen.

Mais vous pouvez changer votre manière de travailler, et petit à petit, les autres suivront.

Si vous avez envie de gagner du temps sans sacrifier votre efficacité (et sans passer pour un rebelle incompris), j’ai créé un programme spécialement pour ça :

🕒 Une méthode simple pour enfin maîtriser votre temps (même en plein chaos) 🕒

Ce que vous allez apprendre :
Les 3 lois du temps qui vous feront gagner 2 heures par jour (minimum).
Comment stopper les interruptions sans passer pour un associable.
Comment réduire de 50% vos réunions (et les rendre utiles, pour une fois).
Comment influencer votre entourage pour que tout le monde adopte un rythme plus intelligent.

Bref, une méthode qui fonctionne dans la vraie vie, pas un énième « plan parfait » impossible à appliquer.

À vous de jouer. Parce que si vous ne reprenez pas le contrôle de votre temps, quelqu’un d’autre le fera à votre place.

Vous êtes prêt à reprendre le contrôle ? Cliquez ici et je vous montre comment faire (sans renverser votre café).

J-Philippe Berten

Loading

Bien S’ennuyer : Débloquez Votre Créativité

L’ennui est souvent perçu comme un état à fuir, une perte de temps, voire un symptôme d’échec à occuper notre esprit. Et pourtant, s’ennuyer pourrait bien être un des meilleurs cadeaux que vous puissiez offrir à votre cerveau et à votre santé mentale. Mais attention, il ne s’agit pas de se perdre dans les méandres des réseaux sociaux ou de balayer l’écran de son smartphone d’un geste absent. Non, pour tirer parti de l’ennui, il faut apprendre à s’ennuyer de la bonne manière et volontaire.

L’ennui comme moteur de créativité : ce que disent les études

D’après une étude publiée dans l’Academy of Management Discoveries, l’ennui pourrait stimuler la créativité et la productivité. Les chercheurs ont divisé des participants en deux groupes : le premier devait accomplir une tâche monotone et ennuyante (comme trier des haricots par couleur), tandis que le second était occupé à une activité stimulante et intéressante.

Quand les deux groupes ont été soumis à un test de génération d’idées, les participants qui avaient été ennuyés ont surpassé les autres en termes de qualité et de quantité d’idées. La raison ? L’ennui pousse notre esprit à vagabonder, créant ainsi une « créativité spontanée » qui favorise l’inspiration et la résolution de problèmes..

Bien s’ennuyer : un Art à cultiver

D’après Sandi Mann, psychologue et auteure de The Upside of Downtime: Why Boredom Is Good, l’ennui repose sur une recherche de stimulation neuronale qui n’est pas satisfaite. Si nous ne trouvons pas cette stimulation à l’extérieur, notre esprit s’emploiera à la créer lui-même. Cependant, tous les types d’ennui ne se valent pas. Pour tirer parti de ses bienfaits, il faut respecter certaines conditions :

  1. Se déconnecter : L’ennui à l’écran est une illusion. Passer du temps sur son smartphone empêche notre esprit de vagabonder et d’élaborer des solutions créatives.
  2. Choisir une activité simple : Préférez des occupations peu exigeantes comme marcher sur un itinéraire familier, nager ou même s’asseoir sur un banc dans ce parc silencieux avec les yeux fermés.
  3. Prendre le temps : Laissez à votre esprit l’opportunité de s’égarer et d’explorer des pistes inattendues. Cela peut nécessiter quelques minutes ou plusieurs heures. prenez un carnet !

Résister à l’envie de toujours être productif

Dans notre société obsédée par la productivité, il peut être difficile de justifier le fait de « perdre du temps ». Pourtant, c’est précisément dans ces moments de vide que votre cerveau trouve l’espace pour se réénergiser. La prochaine fois que vous vous surprendrez à vouloir échapper à l’ennui, pensez-y : ce moment de pause pourrait être l’élément déclencheur d’une nouvelle idée brillante.

L’ennui, quand il est bien appréhendé, n’est pas une perte de temps. C’est un outil pour redécouvrir votre créativité, améliorer votre santé mentale et peut-être même trouver des solutions à des problèmes qui vous semblaient insolubles. Alors, osez vous ennuyer, vraiment. Vous pourriez bien découvrir que ce temps « perdu » est en fait un des investissements les plus précieux que vous puissiez faire pour vous-même.

Avec toute ma bienveillance,

J.Philippe Berten

Loading

Apprendre à Déléguer : Un Pas Essentiel Vers Une Gestion du Temps Optimale

Quand j’ai commencé à travailler sur ma gestion du temps, une chose me paraissait insurmontable : déléguer. Comme beaucoup, j’avais cette croyance bien ancrée que « si je ne le fais pas moi-même, ce ne sera jamais bien fait ». Avec le temps, les erreurs et les apprentissages, j’ai compris que déléguer n’était pas seulement une compétence à acquérir, mais une véritable transformation mentale.

Aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous 5 conseils issus de mon parcours et de mes expériences personnelles et professionnelles pour vous aider à déléguer sans stress.

1. Déléguer, c’est investir dans votre avenir

Quand j’étais responsable dans la restauration, puis en logistique, je pensais que mon succès reposait sur ma capacité à tout maîtriser. Je croyais qu’être performant, c’était savoir tout faire soi-même, être constamment présent sur chaque détail. Mais en réalité, c’était tout le contraire. Ce n’est qu’en apprenant à déléguer que j’ai pu me concentrer sur ce qui comptait vraiment pour moi : développer mes compétences, affiner mes stratégies et me rendre indispensable sur des projets plus complexes et plus ambitieux.

Déléguer m’a permis de faire un saut qualitatif dans ma manière de travailler. Par exemple, confier l’organisation quotidienne d’une journée de travail à un collaborateur de confiance m’a permis de prendre du recul sur les priorités. Cela m’a également permis d’observer et de comprendre les processus de manière plus stratégique. En donnant à mon équipe la responsabilité de certaines tâches, des problèmes récurrents sont apparus, des problèmes qui, sans cette délégation, seraient restés invisibles. Et une fois identifiés, j’ai pu les résoudre de manière durable.

Ce que j’ai appris au fil des années, c’est que le temps investi dans la délégation est un véritable cadeau que vous faites à votre avenir. Ce temps libéré vous permet non seulement de vous concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée, mais aussi de faire grandir votre équipe, de renforcer sa cohésion et de multiplier son efficacité. Déléguer, ce n’est pas une perte de contrôle, mais un moyen de libérer votre potentiel et d’ouvrir la voie à de nouvelles opportunités. C’est un investissement qui paye à long terme, tant pour vous que pour ceux qui vous entourent.

2. Réservez votre énergie pour les tâches stratégiques

Une leçon essentielle que j’ai retenue : tout faire, c’est s’épuiser. Nous avons tous tendance à vouloir être partout à la fois, mais à force de s’étendre sur trop de fronts, on finit par se perdre et s’épuiser. Si une tâche est répétitive ou technique, demandez-vous si elle est vraiment de votre niveau. Parfois, il est difficile de lâcher prise et de confier ces tâches à d’autres, mais cela fait partie du processus de développement personnel et professionnel. Acceptez que certaines choses peuvent être mieux faites par ceux qui ont la compétence spécifique pour les accomplir.

J’ai souvent dû réapprendre à ne pas m’éparpiller, notamment quand je devais jongler entre mon rôle de leader et mes responsabilités familiales. Ce n’était pas facile de trouver un équilibre. Il m’arrivait même de rapporter le travail à la maison, pensant que c’était nécessaire pour être performant. Mais j’ai vite compris que cela ne faisait que prolonger mon épuisement. Une erreur que je ne ferais plus aujourd’hui. Le prix à payer pour cela est trop élevé : il y a un moment où l’on se rend compte que l’on perd en qualité de vie et de productivité en voulant tout faire soi-même.

Pour être honnête, c’est en réduisant ces distractions et en déléguant ce qui ne requiert pas ma pleine expertise que j’ai réussi à finir mes journées de travail sans m’épuiser. Cela m’a permis de consacrer des après-midi à des tâches plus stratégiques, comme vous écrire sur la gestion du temps. Chaque fois que vous confiez une tâche en dessous de vos compétences, vous récupérez non seulement du temps mais aussi de l’énergie précieuse. Ce temps libéré peut alors être utilisé pour des projets plus importants et alignés avec vos véritables priorités.

Réserver votre énergie pour ce qui est stratégique, c’est faire le choix conscient de concentrer vos efforts là où vous pouvez avoir une véritable influence. C’est se recentrer sur ce qui est essentiel pour votre réussite à long terme, tout en permettant à d’autres de contribuer à votre vision du travail ou de vos projets personnel. Déléguer n’est pas une faiblesse, c’est une force qui vous permet de vous concentrer sur ce qui vous permettra de vraiment avancer.

3. Osez vous donner le droit de déléguer

Un des blocages les plus répandus en optimisation du temps, c’est le poids de nos croyances. Pendant longtemps, j’étais convaincu que déléguer était un aveu de faiblesse ou que personne ne ferait les choses « aussi bien que moi ». Cette pensée me limitait et m’empêchait de progresser. La vérité ? C’est complètement faux. Déléguer n’est pas un signe de défaillance, mais au contraire un acte de confiance envers soi-même et envers les autres.

J’ai dû me reprogrammer mentalement pour briser ces barrières. Ce n’était pas facile, mais une fois que j’ai pris conscience de cette croyance limitante, j’ai cherché des moyens de la surmonter. La méthode Coué s’est révélée être une aide précieuse pour cela. Voici deux affirmations qui m’ont particulièrement aidé :

« Je me donne le droit de déléguer. »
« Confier des tâches est une preuve de confiance et non de faiblesse. »

Répétez-vous ces phrases tout au long de la journée, du matin au soir, de votre petit déjeuner jusqu’au moment d’aller au lit. Cela peut paraître simple, mais c’est une véritable merveille pour reprogrammer votre mental et intégrer cette nouvelle manière de penser.

Chaque fois que vous hésitez à déléguer, rappelez-vous ceci : votre valeur ne réside pas dans le fait de tout faire, mais dans le fait de savoir quoi faire et comment le faire faire. La capacité à déléguer, c’est la capacité à être plus stratégique, plus efficace et plus sage dans vos choix. C’est en vous libérant de cette pression que vous pourrez vraiment progresser et avancer vers vos objectifs sans ce « stress » de ne pas y arriver

4. Le succès passe par une équipe soudée

J’ai été inspiré par une anecdote d’un cadre qui, tout en travaillant moins, était le plus productif de son entreprise. Son secret ? Il déléguait tout ce qui n’était pas essentiel, permettant ainsi à son équipe de briller dans leurs spécialités. En se concentrant sur les tâches qui comptaient vraiment a son travail, il a permis à son équipe de prendre en charge ce qui relevait de leur expertise, ce qui a eu un impact direct sur la productivité de l’ensemble de l’entreprise.

Le vrai leadership, c’est d’identifier les forces et les qualités de vos coéquipiers. Vous seriez surpris de voir ce qu’ils peuvent accomplir mieux que vous. C’est pour cela qu’ils sont parmi vous, pour apporter leur expertise et leur savoir-faire dans des domaines où vous n’êtes peut-être pas aussi fort. En reconnaissant leurs compétences, vous leur donnez l’opportunité de briller et d’apporter une réelle valeur ajoutée.

Dans ma propre expérience, j’ai constaté que la confiance que vous accordez en déléguant renforce la motivation des autres. Lorsque vous leur confiez des responsabilités, vous leur montrez que vous avez confiance en eux, et cela renforce leur engagement. Déléguer, c’est bien plus que simplement alléger votre charge de travail. C’est une manière de construire une équipe plus autonome, plus développée en compétences et plus forte. Vous créez un environnement dans lequel chacun se sent impliqué, reconnu et capable de contribuer à l’ensemble du projet.

Cela permet à chacun de se sentir investi, reconnu, et d’apporter sa propre valeur à l’ensemble du groupe. En fin de compte, une équipe soudée est une équipe qui se soutient, se challenge et progresse ensemble. C’est dans cette dynamique que le succès devient collectif et durable.

5. Vous serez souvent surpris par les résultats

Je me souviens d’une fois où j’ai enfin pris le risque de déléguer une tâche administrative que je considérais cruciale. Je pensais que, comme souvent, je devrais tout vérifier et corriger pour que ce soit à la hauteur de mes attentes. Mais, à ma grande surprise, le résultat était bien meilleur que ce que j’aurais pu produire moi-même. Cette expérience m’a ouvert les yeux sur une vérité fondamentale : déléguer, c’est souvent révéler les talents cachés des autres.

Quand vous donnez une chance à quelqu’un de s’exprimer dans une tâche, vous pourriez être agréablement surpris. Non seulement la tâche peut être accomplie de manière aussi efficace, voire plus, mais elle peut également être réalisée de façon innovante, avec une approche ou une perspective que vous n’auriez jamais envisagée. Parfois, ceux à qui vous déléguez une tâche peuvent apporter des idées fraîches, des méthodes plus efficaces, ou même des solutions plus adaptées, car ils ont leur propre expertise et un regard extérieur à votre manière de faire.

Cela démontre une fois de plus que déléguer n’est pas une question de perte de contrôle, mais d’ouverture à la collaboration et à l’enrichissement mutuel. En faisant confiance à votre équipe, vous créez un espace où l’innovation et la créativité peuvent s’épanouir. Vous n’êtes plus le seul à proposer des solutions, mais vous permettez à tout un chacun de contribuer à l’édification du projet de manière unique et souvent plus brillante.

Déléguer, c’est grandir

Déléguer c’est une preuve de vrai leadership et d’intelligence. Cela vous permet non seulement de libérer du temps, mais aussi de concentrer votre énergie sur ce qui est vraiment essentiel. En délégant, vous gagnez en compétences en vous concentrant sur les tâches qui vous demandent réellement de l’expertise et de la réflexion. Vous avez aussi l’opportunité de mieux équilibrer votre vie professionnelle et personnelle, en vous offrant plus de temps pour vous et pour les autres aspects importants de votre vie.

Déléguer, c’est aussi une manière de grandir, de vous libérer des tâches qui ne font pas partie de votre cœur de métier. C’est en allégeant votre charge que vous pouvez vraiment avancer, en prenant du recul et en vous consacrant à ce qui va propulser votre carrière, votre entreprise, ou vos projets personnels vers de nouveaux horizons.

Alors, aujourd’hui, posez-vous cette question : quelle est la première tâche que vous pourriez confier dès maintenant ? Ne laissez pas la peur de perdre le contrôle vous retenir. Vous pourriez bien découvrir que votre chemin vers une meilleure gestion du temps commence par un simple geste : faire confiance aux autres. Ce geste est le premier pas vers une organisation plus efficace, plus humaine et plus productive. Et, vous verrez, la récompense est bien plus grande que ce que vous auriez imaginé.

Votre Dévoué,

J.Philippe Berten

Le programme est toujours disponible

Loading

Comment appliquer la loi de Parkinson au travail pour booster la productivité de vos Equipes sans craindre une révolte ?

Manager ou chef d’entreprise, je sais qu’il n’est pas facile de nos jours de présenter la productivité à ses équipes, qui pourraient en avoir une perception négative. Que ce soit dans une entreprise, un atelier ou un poste d’encadrement, il existe plusieurs façons d’améliorer la productivité des collaborateurs. Mais s’il y a une approche qui mérite une attention particulière, c’est bien celle de la loi de Parkinson.

La loi de Parkinson : le temps s’adapte à ce qu’on lui donne

Origines de la loi de Parkinson : Cette loi est née des observations de Cyril Northcote Parkinson, un historien et écrivain britannique, dans un article humoristique publié en 1955. Parkinson y décrivait de manière satirique la tendance bureaucratique à multiplier les tâches pour remplir tout le temps disponible. Depuis, ce principe est devenu un concept clé en gestion du temps et de la productivité.

Voici une vérité qui peut transformer votre gestion du temps : si on donne une heure à quelqu’un pour accomplir une tâche, il prendra cette heure complète. Mais si vous réduisez ce temps à 45 minutes, il mobilisera ses ressources pour finir dans le délai imparti. Résultat ? La même tâche est réalisée… en moins de temps.

Temps extérieur contre temps mental

Le temps extérieur (l’horloge) est immuable, mais le temps mental, lui, est flexible. La loi de Parkinson joue sur cette flexibilité : réduire légèrement le temps imparti pousse à une meilleure concentration et à moins de distractions.

Comment introduire la loi de Parkinson sans tension ?

Parler de productivité peut parfois être perçu comme un sujet délicat dans une équipe. Certains peuvent craindre une surcharge de travail ou des attentes irréalistes. Pourtant, en adoptant une approche collaborative et bienveillante, il est possible d’introduire la loi de Parkinson comme une opportunité d’amélioration personnelle et collective, plutôt qu’une contrainte. Voici une méthode éprouvée pour l’aborder sans créer de tensions :

  1. Lancez un séminaire sur la gestion du temps.
    Invitez vos équipes à explorer la loi de Parkinson lors d’un atelier ou d’un séminaire. Présentez-la comme une méthode pour alléger les charges inutiles et maximiser leur efficacité, tout en leur donnant l’autonomie d’expérimenter à leur rythme.
    • Exemple pratique : Organisez une session où chaque employé dresse une liste de ses tâches habituelles et estime le temps requis pour chacune. Ensemble, discutez des moyens de réduire ces durées tout en maintenant la qualité du travail.
  2. Proposez des tests simples et sans pression.
    Donnez l’opportunité à votre équipe de fixer leurs propres limites de temps pour certaines tâches, sans craindre de jugement ou d’échec. L’objectif est d’apprendre, pas de critiquer.
    • Exemple concret : Proposez un défi où chacun choisit une tâche quotidienne et tente de la réaliser en 10 % de temps en moins. Demandez-leur ensuite de partager leurs impressions et apprentissages.
  3. Évaluez les résultats sur une période donnée.
    Après quelques semaines, revenez sur cette expérience pour mesurer les progrès réalisés. Utilisez des indicateurs simples tels que la qualité, les délais respectés et la productivité. Transformez ces résultats en opportunité de discussion et d’ajustements.
    • Exemple mesurable : Avant l’introduction de la méthode, notez le temps moyen nécessaire pour accomplir une tâche clé. Comparez-le ensuite avec les résultats obtenus après l’expérimentation. Présentez des graphiques ou tableaux pour illustrer les gains en efficacité.
  4. Célébrez et récompensez les efforts.
    La reconnaissance est essentielle pour motiver les équipes. Félicitez publiquement les collaborateurs qui ont relevé le défi avec succès. Offrir une récompense, même symbolique, peut renforcer l’envie de continuer sur cette voie.
    • Exemple inspirant : Installez un « mur des réussites » où les employés peuvent afficher leurs progrès ou recevoir des messages d’encouragement de leurs pairs.

Pourquoi cette approche fonctionne ?

Cette méthode fonctionne parce qu’elle est basée sur l’implication et le respect de l’autonomie des employés. En les mettant au centre du processus, vous encouragez un climat de confiance et de collaboration. De plus, en mesurant et en célébrant les résultats, vous transformez une idée abstraite en succès concret, facilement observable par tous.

Ce que cela peut procurer à vos collaborateurs

Pour un employé non-manager, appliquer la loi de Parkinson peut apporter plusieurs avantages significatifs :

  • Une meilleure maîtrise de son temps. En apprenant à limiter la durée consacrée à chaque tâche, l’employé devient plus attentif à l’essentiel. Cela réduit non seulement les distractions, mais aussi les risques de procrastination. Par exemple, un employé administratif peut traiter ses e-mails en 30 minutes au lieu d’une heure en restant concentré.
  • Un sentiment de satisfaction. Accomplir une tâche dans un délai réduit procure un sentiment d’accomplissement. Chaque jour devient une opportunité d’atteindre ses objectifs avec efficacité. Imaginez un employé terminant un rapport complexe plus tôt que prévu : ce sentiment de réussite renforce la confiance en soi.
  • Moins de stress. En évitant que les tâches ne s’étirent indéfiniment, l’employé réduit la pression liée aux délais prolongés. Par exemple, dans un service client, répondre rapidement aux demandes peut alléger la charge mentale et créer un environnement de travail plus serein.
  • Une reconnaissance accrue. Être efficace permet de se démarquer. Cela peut entraîner des retours positifs de la part des collègues ou des supérieurs. Un employé qui termine un projet avant l’échéance montre qu’il est fiable, ce qui peut ouvrir des opportunités de carrière ou de responsabilités accrues.
  • Plus de temps pour des projets personnels. En réalisant ses tâches professionnelles plus rapidement, l’employé peut consacrer du temps à ses passions ou à son développement personnel. Cela peut inclure des formations, des activités créatives ou simplement du temps pour se détendre.

Durant mes années dans la logistique aéronautique, j’ai vu à quel point le respect des délais pouvait transformer une équipe. Travailler sur des plannings serrés mais réalistes, en appliquant des principes proches de la loi de Parkinson, nous a permis de gérer des flux complexes avec précision. Par exemple, lors de la gestion des pièces critiques pour les avions, nous devions souvent réduire les délais pour assurer la disponibilité sans compromettre la qualité. Cette méthode a non seulement renforcé l’efficacité, mais aussi cultivé une fierté collective chez les collaborateurs qui voyaient leur travail contribuer directement à des résultats mesurables.

Ce qui fonctionne ici, c’est la méthode douce et participative. Au lieu d’imposer, vous montrez, vous laissez tester, et les résultats parlent d’eux-mêmes. Productivité accrue, satisfaction au travail, et un environnement gagnant-gagnant. Que du Positif !

Alors, prêt à tester la loi de Parkinson au bureau ?

Loading

« L’Art de Gagner du Temps » : Une Approche Humaine pour Retrouver l’Équilibre dans un Monde Accéléré

Dans un quotidien où les heures semblent s’échapper et où les tâches se succèdent sans fin, prendre du temps pour soi et pour ceux qu’on aime peut parfois paraître impossible. Pourtant, il existe des solutions. « L’Art de Gagner du Temps : Les Stratégies pour une Vie Plus Efficace », cet ebook, va au-delà des simples techniques de gestion du temps. C’est une invitation à un voyage intérieur, à une réflexion profonde sur la manière dont nous vivons et gérons notre quotidien, et à une reconquête de ce qui est véritablement essentiel.

Une Transformation Profonde Basée sur l’Humain

Ce livre n’est pas seulement un guide pratique ; c’est le reflet de mon parcours personnel, un chemin semé d’embûches, de doutes et de découvertes. Pendant longtemps, j’ai été pris dans le tourbillon des urgences et du stress, sans savoir comment reprendre le contrôle. Puis, j’ai découvert des outils qui ont littéralement changé ma façon d’aborder le temps, mais surtout, j’ai compris que ce changement venait de l’intérieur.

En partageant mon propre chemin, je souhaite montrer qu’il est possible de sortir de ce cercle vicieux et de trouver un équilibre authentique, non pas en remplissant chaque minute, mais en choisissant avec intention comment les vivre.

Un Chemin Vers un Équilibre Continu

Loin des recettes toutes faites, « L’Art de Gagner du Temps » est avant tout un cheminement. Les stratégies que vous découvrirez sont là pour vous aider à reprendre en main votre temps, mais surtout pour vous accompagner dans une réflexion plus profonde sur vos priorités et vos aspirations. Parce que gérer son temps, c’est aussi faire des choix alignés avec ses valeurs, et cela demande un ajustement constant.

J’ai moi-même appris que la gestion du temps ne se résume pas à cocher des cases ou à optimiser chaque seconde. C’est un processus continu de réflexion et d’adaptation, où l’humain, avec ses besoins et ses émotions, est au cœur. Cet équilibre entre vie professionnelle, familiale, et personnelle est fragile, mais il est possible, avec les bons outils et une intention sincère.

Ce que vous Apprendrez

Dans cet ebook, vous découvrirez des méthodes concrètes, mais aussi des réflexions plus profondes sur la manière dont vous pouvez transformer votre rapport au temps. Vous apprendrez à :

  • Définir vos priorités de manière plus consciente, pour aligner vos actions avec ce qui compte vraiment.
  • Aménager des moments de qualité, pour vous et pour vos proches, malgré un emploi du temps chargé.
  • Repenser la notion de productivité, non pas pour en faire plus, mais pour vivre mieux, avec plus de sérénité et de sens.
  • Créer des routines humaines et flexibles, qui s’adaptent à votre vie sans l’enfermer dans une rigidité étouffante.
  • Intégrer des moments de pause et de ressourcement, car le temps pour soi n’est pas un luxe, mais une nécessité.

Des Stratégies Inspirées de la Vie Réelle

Tout ce que je partage dans cet ebook est issu de mon vécu. Que ce soit en tant que cuisinier saisonnier ou leader en logistique, j’ai appris à jonger entre les périodes de rush et de calme, à adapter mes stratégies de gestion du temps selon les contextes, mais surtout à rester fidèle à ce qui compte le plus : ma famille, ma santé, et ma sérénité intérieure.

« L’Art de Gagner du Temps » est le fruit de ce cheminement, un livre qui invite à faire de la gestion du temps une discipline humaine et bienveillante, qui prend en compte nos forces et nos limites.

Un Ebook pour Ceux en Quête d’Équilibre

Cet ebook s’adresse à tous ceux qui cherchent à retrouver un équilibre dans leur vie, que vous soyez professionnels débordés, parents essayant de concilier travail et vie de famille, ou simplement des individus en quête d’une vie plus pleine de sens.

Je ne prétends pas offrir une solution magique, mais un cheminement sincère et accessible, pour vous aider à retrouver votre temps et à le vivre avec plus de conscience, de paix, et d’accomplissement.

J-Philippe Berten

Rejoignez-moi dans cette Aventure Humaine

Téléchargez « L’Art de Gagner du Temps » dès aujourd’hui et embarquez dans un voyage vers une vie plus alignée, où chaque instant devient une opportunité de grandir, d’aimer, et de mieux vivre. Parce que, finalement, la gestion du temps, c’est la gestion de notre vie.

L'Art de Gagner du Temps

Loading