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Non, tu n’es pas juste “fatigué” : Burn-out et Dépression, ce n’est pas la même galère (même si ton patron aimerait bien que tu crois que si)

Tu te traînes le matin. Tu avales ton café comme un antidote, tu souris mécaniquement à tes collègues (ou à ton écran, en télétravail), et tu répètes comme un mantra “ça va aller”. Sauf que non. Ça ne va pas. Et tu le sais. Mais comme tu n’as pas encore fondu en larmes devant la photocopieuse ou vidé ton frigo à 2h du mat’ sans émotion particulière, tu te dis que ça doit être “juste un coup de fatigue”.

Spoiler : ce n’est peut-être pas juste ça. Et encore moins “une petite déprime de saison”. Parce qu’on va être clairs : burn-out et dépression, ce n’est pas le même combat. Ce sont deux combats différents, menés avec des armes différentes, et des sorties de crise qui n’ont rien à voir. Mais les gens — y compris les bien intentionnés — confondent les deux comme s’il s’agissait d’un duo de rock interchangeable.

Le burn-out, c’est le point final d’une équation toxique : perfectionnisme + surengagement + pression + incapacité à poser des limites = crash total. C’est ton corps qui dit “stop” après des mois à lui répondre “ta gueule”. Et il ne prévient pas avec des signaux doux. Non, il te claque la porte au nez : fatigue extrême, troubles du sommeil, hypersensibilité ou apathie complète, le tout accompagné d’un sentiment très clair d’avoir perdu pied.

Mais contrairement à la dépression, le burn-out a souvent une cible précise : le boulot. Ce job qui t’a vidé, bouffé, pressé comme un citron et qui a fini par faire de toi une version 0.3 de l’humain que tu étais. C’est localisé, comme une tendinite de l’âme. Si tu te sens mourir à petit feu du lundi au vendredi, mais que tu redeviens vaguement vivant le samedi matin, tu tiens peut-être une piste.

La dépression, elle, ne te lâche jamais. Elle ne prend pas de RTT. Elle est là le matin, le soir, le week-end, les jours fériés. Elle anesthésie tout. Même le plaisir. Tu regardes un coucher de soleil et ça te fait l’effet d’un plat de riz sans sel. Tu vois des amis, et tu sens que tu n’es pas là. T’as pas envie. Ni de parler, ni de rire, ni même d’exister. Et non, ce n’est pas un manque de volonté ou une “mauvaise passe”. C’est une maladie. Avec un vrai nom, des vrais critères diagnostiques, et surtout, de vraies solutions… mais seulement si on la prend au sérieux.

Alors pourquoi les confond-t-on ? Parce qu’ils partagent des symptômes qui se ressemblent : la fatigue, la perte de motivation, l’irritabilité, la tristesse. C’est un peu comme confondre un rhume et une pneumonie parce que “tu tousses dans les deux cas”. Mais dans les faits, le traitement, le pronostic et la nature du problème sont totalement différents.

Et puis il y a cette légende urbaine : “On ne fait qu’un seul burn-out dans sa vie, après on a compris.” Ah oui ? Et tous ceux qui ont remis la tête dans le four après être sortis de l’incendie, on en fait quoi ? Selon Mensura, une personne sur quatre rechute. Pourquoi ? Parce qu’elle retourne bosser dans le même contexte, avec les mêmes réflexes, les mêmes illusions de contrôle et ce bon vieux syndrome du sauveur professionnel. On soigne les symptômes, mais pas les causes. On retourne dans la cage en se disant qu’on saura éviter les barreaux cette fois.

Alors que faire ? Déjà, arrêter de minimiser. “Je suis juste un peu fatigué”, c’est une phrase qu’on prononce souvent deux semaines avant de craquer. Ensuite, consulter. Oui, un vrai professionnel. Pas ton collègue qui fait du développement personnel le week-end ou ton oncle qui a lu trois livres de Laurent Gounelle. Et surtout, arrêter de croire que ça va passer tout seul. Ce genre de galère, ça ne passe pas avec une sieste, un smoothie ou une digital detox.

Et si tu te demandes si tu fais un burn-out ou une dépression, la meilleure chose à faire, ce n’est pas un test en ligne avec des smileys tristes, c’est de parler. À un médecin, un psy, quelqu’un qui saura faire la différence. Parce que le bon mot sur le bon mal, c’est déjà 50% du soulagement.

Alors oui, le burn-out, c’est une rupture brutale. La dépression, une lente érosion. Mais dans les deux cas, ton mal-être est légitime. Et non, tu n’as pas besoin d’être “au fond du trou” pour demander de l’aide. Le vrai courage, c’est pas de continuer à avancer en rampant. C’est de dire “j’en peux plus” et d’avoir l’audace de chercher une autre voie.

Si tu ressens que ce que tu viens de lire te parle, mais que tu ne sais pas par où commencer pour t’en sortir, tu n’es pas seul(e). J’ai conçu un ebook spécialement pour t’aider à te libérer du stress au quotidien et retrouver ton équilibre. Dans « Se Libérer du Stress et de l’Anxiété », je partage des astuces pratiques et des stratégies éprouvées pour éliminer le stress et t’aider à reprendre le contrôle de ta vie.

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J-Philippe Berten

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Bien S’ennuyer : Débloquez Votre Créativité

L’ennui est souvent perçu comme un état à fuir, une perte de temps, voire un symptôme d’échec à occuper notre esprit. Et pourtant, s’ennuyer pourrait bien être un des meilleurs cadeaux que vous puissiez offrir à votre cerveau et à votre santé mentale. Mais attention, il ne s’agit pas de se perdre dans les méandres des réseaux sociaux ou de balayer l’écran de son smartphone d’un geste absent. Non, pour tirer parti de l’ennui, il faut apprendre à s’ennuyer de la bonne manière et volontaire.

L’ennui comme moteur de créativité : ce que disent les études

D’après une étude publiée dans l’Academy of Management Discoveries, l’ennui pourrait stimuler la créativité et la productivité. Les chercheurs ont divisé des participants en deux groupes : le premier devait accomplir une tâche monotone et ennuyante (comme trier des haricots par couleur), tandis que le second était occupé à une activité stimulante et intéressante.

Quand les deux groupes ont été soumis à un test de génération d’idées, les participants qui avaient été ennuyés ont surpassé les autres en termes de qualité et de quantité d’idées. La raison ? L’ennui pousse notre esprit à vagabonder, créant ainsi une « créativité spontanée » qui favorise l’inspiration et la résolution de problèmes..

Bien s’ennuyer : un Art à cultiver

D’après Sandi Mann, psychologue et auteure de The Upside of Downtime: Why Boredom Is Good, l’ennui repose sur une recherche de stimulation neuronale qui n’est pas satisfaite. Si nous ne trouvons pas cette stimulation à l’extérieur, notre esprit s’emploiera à la créer lui-même. Cependant, tous les types d’ennui ne se valent pas. Pour tirer parti de ses bienfaits, il faut respecter certaines conditions :

  1. Se déconnecter : L’ennui à l’écran est une illusion. Passer du temps sur son smartphone empêche notre esprit de vagabonder et d’élaborer des solutions créatives.
  2. Choisir une activité simple : Préférez des occupations peu exigeantes comme marcher sur un itinéraire familier, nager ou même s’asseoir sur un banc dans ce parc silencieux avec les yeux fermés.
  3. Prendre le temps : Laissez à votre esprit l’opportunité de s’égarer et d’explorer des pistes inattendues. Cela peut nécessiter quelques minutes ou plusieurs heures. prenez un carnet !

Résister à l’envie de toujours être productif

Dans notre société obsédée par la productivité, il peut être difficile de justifier le fait de « perdre du temps ». Pourtant, c’est précisément dans ces moments de vide que votre cerveau trouve l’espace pour se réénergiser. La prochaine fois que vous vous surprendrez à vouloir échapper à l’ennui, pensez-y : ce moment de pause pourrait être l’élément déclencheur d’une nouvelle idée brillante.

L’ennui, quand il est bien appréhendé, n’est pas une perte de temps. C’est un outil pour redécouvrir votre créativité, améliorer votre santé mentale et peut-être même trouver des solutions à des problèmes qui vous semblaient insolubles. Alors, osez vous ennuyer, vraiment. Vous pourriez bien découvrir que ce temps « perdu » est en fait un des investissements les plus précieux que vous puissiez faire pour vous-même.

Avec toute ma bienveillance,

J.Philippe Berten

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3 choses que vous ne devez jamais faire au travail — elles vous font perdre du temps

Le travail est une sphère où nos habitudes, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, peuvent jouer un rôle décisif dans notre efficacité. Parfois, ce sont de simples comportements, que l’on juge anodins, qui ralentissent notre progression et sapent nos efforts. Aujourd’hui, explorons trois habitudes courantes qui peuvent coûter chères en Temps, et voyons comment les remplacer pour retrouver une véritable sérénité au quotidien.

1. Dire « oui » à tout : la voie rapide vers l’épuisement

Vous est-il déjà arrivé de dire « oui » à une demande, alors qu’une petite voix intérieure vous soufflait que ce n’était pas une bonne idée ? Nous avons tous vécu cela. Parfois, c’est pour éviter de décevoir un collègue, pour prouver notre engagement ou simplement par habitude. Pourtant, dire « oui » à tout, c’est comme essayer de courir plusieurs marathons en même temps : à force de s’épuiser, on finit par ne plus avancer.

Cette incapacité à refuser les sollicitations peut paraître anodine, mais ses répercussions sont bien réelles. D’abord, elle surcharge notre emploi du temps, nous laissant peu ou pas d’espace pour ce qui est essentiel. Ensuite, elle épuise notre énergie mentale et physique, nous rendant moins performants sur les tâches qui comptent vraiment. Enfin, elle peut générer un sentiment de frustration ou de surmenage, car nous perdons de vue nos priorités.

Dire « non », c’est bien plus qu’un simple mot. C’est une affirmation de soi, une reconnaissance que notre temps et notre énergie sont précieux. Ce n’est ni un acte d’égoïsme ni une preuve de faiblesse, mais une manière de prendre soin de soi pour mieux contribuer aux projets qui ont réellement du sens.

Par exemple, au lieu d’accepter une tâche supplémentaire dans l’immédiat, vous pourriez dire : « Ce projet est intéressant, mais je ne pourrai m’y consacrer que demain. » Ce genre de réponse montre que vous restez ouvert et professionnel tout en respectant vos limites.

Pour parvenir à cet équilibre, il est essentiel de clarifier vos priorités. Prenez l’habitude d’évaluer chaque demande selon deux critères : son urgence et son importance. Si une tâche ne correspond pas à ces critères, demandez-vous si elle peut être déléguée ou planifiée ultérieurement.

Posez des limites avec bienveillance. Cela peut être aussi simple que de bloquer certains créneaux dans votre agenda pour travailler sur des projets prioritaires ou prendre le temps de vous reposer. Chaque « non » bien placé est en réalité un « oui » à ce qui compte vraiment : vos objectifs, votre santé et votre bien-être global.

Apprendre à dire « non » demande du courage, mais c’est une habitude qui vous transformera. Vous gagnerez en sérénité, en efficacité et en clarté dans vos décisions, tout en renforçant votre respect pour vous-même.

2. Travailler dans un espace désordonné : l’ennemi caché de votre productivité

Un bureau encombré, des dossiers empilés sans logique apparente, ou encore un écran d’ordinateur saturé de fichiers éparpillés… Cela vous semble familier ? Ce désordre, bien que souvent normalisé, agit comme un frein invisible à votre boulot. À chaque instant passé à chercher un document égaré ou à déplacer des piles de papiers, vous perdez non seulement du temps, mais aussi de l’énergie mentale précieuse.

Le désordre affecte bien plus que la productivité : il influence aussi votre état d’esprit. Un environnement chaotique peut générer un stress latent, vous laissant avec un sentiment d’être submergé avant même de commencer votre journée. À l’inverse, un espace de travail rangé et organisé favorise une ambiance propice à la concentration et à la créativité.

Créer un environnement ordonné ne nécessite pas de grands changements, mais plutôt l’adoption de petites habitudes régulières. Par exemple, prenez quelques minutes à la fin de chaque journée pour ranger votre bureau. Classez vos papiers importants, fermez les onglets inutiles sur votre ordinateur. Ces gestes simples, répétés chaque jour, permettent de maintenir un espace accueillant et fonctionnel.

L’organisation, cependant, ne se limite pas aux objets physiques. Votre espace numérique mérite également une attention particulière. Prenez le temps d’organiser vos emails, de nommer correctement vos fichiers, et de créer des raccourcis pour accéder rapidement à vos outils essentiels. En réduisant les distractions et les « ras-le-bol » liées à la recherche, vous améliorez automatiquement votre Travail.

Souvenez-vous : un espace de travail ordonné reflète un esprit clair. C’est un investissement minime en temps qui produit de grands bénéfices en sérénité et en efficacité. Vous serez surpris de constater à quel point un environnement organisé peut transformer votre manière de travailler, en vous permettant de rester concentré sur ce qui compte vraiment.

3. Oublier de faire des pauses : un mythe contre-productif

Dans un monde où l’efficacité est souvent valorisée à l’extrême, ignorer les pauses peut sembler être une stratégie logique. Pourtant, travailler sans interruption est une erreur courante qui nuit à la qualité de votre travail. L’énergie mentale, comme l’endurance physique, n’est pas infinie : plus vous la sollicitez sans répit, plus elle s’épuise rapidement.

Sans pause, la fatigue s’installe petit a petit. La concentration se dégrade , les idées deviennent moins claires, et les erreurs se multiplient. Ces symptômes, bien que subtils au début, s’amplifient et affectent votre efficacité au travail. Les pauses, loin d’être une perte de temps, sont en réalité des outils essentiels pour recharger vos batteries et retrouver un regard neuf sur vos tâches.

Une pause efficace ne demande pas beaucoup de temps. Elle peut consister en une courte promenade pour stimuler votre circulation sanguine, quelques respirations profondes pour apaiser votre esprit, ou simplement quelques minutes loin de votre écran pour détendre vos yeux. Ces moments de recul offrent l’opportunité de vous recentrer et d’aborder vos tâches avec une perspective fraîche et une énergie renouvelée.

Adopter cette pratique demande un changement de mentalité : il ne s’agit pas de travailler plus, mais de travailler mieux. Chaque pause devient une parenthèse bénéfique, un souffle dans le rythme effréné de la journée. En l’intégrant à votre routine, vous constaterez une amélioration non seulement de votre efficacité au travail, mais aussi de votre bien-être.

La clé réside dans l’équilibre : alterner des périodes de concentration intense avec des pauses régulières crée une cadence naturelle, propice à un travail de qualité et à une santé mentale préservée. Cela vous permet non seulement d’être performant, mais aussi d’apprécier davantage ce que vous faites.

L’essentiel à retenir de ces 3 Exemples est simple : ces habitudes peuvent sembler inoffensives, mais elles ont un impact réel sur votre Temps et vos résultats. Si vous vous reconnaissez dans ces comportements, sachez que vous n’êtes pas seul. Le plus important est de prendre conscience de leur effet et de faire un pas, même petit, vers des habitudes plus saines.

Votre Dévoué,

J-Philippe Berten

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